Pédophilie dans les écoles : une enquête administrative diligentée par l'Education nationale<!-- --> | Atlantico.fr
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Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale.
Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale.
©Reuters

Dysfonctionnements

Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira vont réunir recteurs d'académie et procureurs pour comprendre les dysfonctionnements suite à la mise en examen pour viols d'un directeur d'école, déjà condamné pour des faits similaires.

Dans l'affaire du directeur d'école de Villefontaine en Isère, il y a eu des dysfonctionnements. Cette certitude, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem le reconnait sans mal. Déjà condamné en 2008 pour détention de documents pédopornographiques, un responsable pédagogique a été mis en examen, suite à la plainte de neuf familles auxquelles se sont associées 14 autres,  la semaine dernière pour "viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans, et acquisition et détention d'images pédopornographiques".

Déjà samedi, dans Le Parisien – Aujourd'hui-en-France, Najat Vallaud-Belkacem confiait son "horreur" en découvrant ces faits et assumait les "dysfonctionnements" dans cette affaire. Mercredi, à la sortie du conseil des ministres, la ministre de l'Education nationale a assuré que le gouvernement prenait le sujet "à bras le corps", annonçant qu'une enquête administrative menée conjointement par ces services et ceux du ministère de la Justice allait être menée.

Ainsi, recteurs d'académie et procureurs vont être réunis pour améliorer la transmission d'informations entre ces deux entités, alors que quatre autres cas d'enseignements soupçonnés de pédophilie ont été signalés depuis l'affaire Villefontaine.  "Peut-être que les circulaires ne suffisent pas", reconnait Najat Vallaud-Belkacem. Scandant qu'il "n'est pas possible d'avoir un enseignant dans une salle de classe condamné pour de tels faits".

Lu sur BFMTV.com

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