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"Je me sens Charlie Coulibaly" : Dieudonné condamné à deux mois de prison avec sursis
©Capture Youtube

Apologie du terrorisme

Pour justifier l'emploi de cette formule, l'humoriste avait expliqué vouloir associer Charlie Hebdo au nom du terroriste Amédy Coulibaly afin d'adresser "un message de paix".

Au soir de la marche républicaine du 11 janvier, l'humoriste Dieudonné avait posté sur sa page Facebook le message "Je me sens Charlie Coulibaly". Poursuivi pour apologie d'actes de terrorisme à la suite de cette publication, Dieudonné a été condamné ce mercredi à deux mois de prison avec sursis. Pour justifier l'emploi de cette formule, l'humoriste avait expliqué vouloir associer Charlie Hebdo au nom du terroriste Amédy Coulibaly afin d'adresser "un message de paix". 

"Jésus n'embrasse-t-il pas et Charlie et Coulibaly? Ne réconcilie-t-il pas les deux dans une même paix?" avait-il lancé dans la salle d'audience, avant de condamner "sans réserve et sans ambiguïté ces attentats et toute violence en général".

Jeudi 19 mars, Dieudonné sera jugé pour une autre affaire : celle des propos tenus contre le journaliste de France Inter Patrick Cohen dans son spectacle "Le Mur", qualifiés "d'apologie de crimes contre l'humanité".

"Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise. Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage" avait lancé l'humoriste lors de son spectacle, après avoir été qualifié de "cerveau malade" par le journaliste.  

A la suite de ces propos, la vente du DVD de son spectacle "Le Mur" avait déjà été interdite par une procédure au civil. "Le rire, c'est aussi de s'émanciper de la pensée unique, et c'est ça la force de la France: rire ensemble, de tout" avait aussi estimé Dieudonné lors de l'audience.

Lu sur Le Figaro

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