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Ahmed, 8 ans, s'explique sur ses propos envers les terroristes et accuse le directeur de l'école
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Une vidéo tournée par le Collectif contre l'islamophobie donne la parole au jeune garçon et à son père.

Qui a raison ? Entre la version des autorités et celle de la famille, les différences sont notables. Le Collectif conter l'islamophobie de France a publié ce jeudi 5 février une vidéo présentant Ahmed, 8 ans, accusé d'apologie du terrorisme. Sur les images, on peut voir le jeune garçon, visage caché, en train de jouer avec des figurines. Il raconte avoir dit, le 8 janvier dernier, qu'il "était contre Charlie et pour les terroristes" à son professeur. Convoqué par le directeur, ce dernier aurait pris l'enfant "par la joue" et l'aurait "cogné trois fois la tête dans le tableau." Par ailleurs, le chef de l'établissement ne l'aurait "pas laissé faire la minute de silence."

Selon Ahmed, des brimades auraient suivies de la part du  corps professoral. "Tu souhaites la mort aux autres et pourquoi pas toi, tu meurs ?" aurait lancé son enseignant, selon le garçon. Celui-ci l'aurait aussi "attrapé par les cheveux" pour une consigne non-respectée.  

"A la cantine, je jouais aux archéologues" raconte-t-il. "Arrête de creuser dans la terre, il n'y a pas de mitraillettes" aurait affirmé son professeur.

De son côté, son père dément être entré menaçant dans l'établissement, ce qui aurait justifié une plainte de la part du directeur. Face à  son fils, il lui demande : "est-ce que tu as dit ça ("je suis avec les terroristes") ? Il m'a dit oui. Je lui ai demandé, tu sais ce que c'est que le terrorisme ? Il m'a dit, papa, je ne sais pas (…) Il s'est excusé auprès du maître, d'une maitresse et du directeur."

Le 29 janvier dernier, Ahmed, 8 ans, était convoqué au commissariat pour répondre d'accusation d'apologie du terrorisme. L'élève niçois aurait expliqué être "contre Charlie Hebdo et avec les terroristes." Cette convocation au commissariat a fait couler beaucoup d'encre, la police reconnaissant même que la méthode était "maladroite." La ministre de l'Education avait apporté son soutien à l'établissement.

Lu sur FranceTVinfo

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