Nicolas Sarkozy : "Comparer la République française à l'apartheid, c'est une faute"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy : "Comparer la République française à l'apartheid, c'est une faute"
©

Consternation

Invité de France 2, le président de l'UMP est revenu sur les propos de Manuel Valls concernant les banlieues françaises.

Manuel Valls savait qu'il utiliserait un mot polémique. Et Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à réagir. Invité au 20h de France 2, mercredi 21 janvier, le leader de l'opposition s'est dit "consterné" par l'utilisation du terme "apartheid" prononcé lors des vœux à la presse de Manuel Valls, l'avant-veille. "Comparer la République à l'apartheid, c'est une faute" a tranché Nicolas Sarkozy. "Imaginez ce que peut penser aujourd'hui un habitant de la ruralité qui se sent si souvent abandonné, qui ne brûle pas d'abribus, qui ne casse pas les voitures, quand il voit le Premier ministre dire, quand on voit tous les efforts financés par les contribuables, comparer la République à l'apartheid" s'est-il ému avant de lâcher un mot : "consternation."

Le 20 janvier, Manuel Valls avait pointé du doigt, lors d'un discours, "l'apartheid territorial, social, ethnique, qui s'est imposé à notre pays," créant ainsi un parallèle entre les banlieues françaises et le régime raciste mis en place en Afrique du Sud pendant plusieurs dizaines d'années. Le terme a fait des remous à droite comme à gauche et le Premier ministre a tenté d'éteindre la polémique le 21 janvier en conférence de presse : "Peu importent les mots, l'essentiel c'est d'agir" a-t-il insisté, rappelant qu'il employait "les mêmes (mots) avec constance et cohérence depuis près d'une dizaine d'années." Avant d'entrer au gouvernement, Manuel Valls a été maire d'Evry de 2001 à 2012.

Lu sur Europe1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !