Manuel Valls annonce des "sacrifices" pour les 3 prochaines années<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls à l'honneur dans El Mundo
Manuel Valls à l'honneur dans El Mundo
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Parler vrai

Elu "homme de l'année" par El mundo, le Premier ministre a accordé une interview fleuve ce lundi au journal espagnol.

Manuel Valls a les honneurs de la presse espagnole. Ce n'est pas la première fois. Ce lundi, El Mundo a fait du Premier ministre "son homme de l'année". Mais est-ce bien cela l'essentiel ? Sans doute pas. Car dans une interview fleuve donné au quotidien, le chef du gouvernement évoque sans détour la situation de la France. Et à ceux qui pensaient qu'il y aurait du mieux dans les années à venir, Manuel Valls leur donne peu de motifs d'espoir. 

En effet, il affirme sans détour que les sacrifices sont loin d'être terminés. "Je ne veux pas dire aux Français que d'ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices. Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d'impôts" explique-t-il. 

Des sacrifices, encore des sacrifices. Mais Manuel Valls veut rester optimiste. "Avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et on pourra augmenter les salaires" estime-til avant d'ajouter que "l'effort pour parvenir à un Etat plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer". 

Convaincu que les Français ont compris le "sens des réformes", le Premier ministre juge avoir le soutien de tous les socialistes. "La majorité des militants, des présidents de région, des maires, la grande majorité des représentants et des sénateurs socialistes approuvent cette politique. Depuis que je suis Premier ministre on dit 'cette loi ne passera pas'. Nous avons passé deux motions de confiance, tous les budgets et même la réforme des régions" commente-t-il. Et ces "bons résultats" pourraient-il le mener sur une voie présidentielle lui a demandé El Mundo. "Non. De plus, comme Premier ministre je ne peux pas parler de ça (...) Si les Français qui me font confiance parce que je travaille comme Premier ministre, voient dans El Mundo que je parle d'une autre mission, ils me retireront leur confiance" conclut-il.

Lu sur El Mundo

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