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Débat de la primaire PS : 
les réactions
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Primaire socialiste

Réactions après le deuxième match télévisé pour les six candidats à la primaire socialiste.

[Mis à jour : 29 septembre]

Après le débat Europe1/Lcp/I-télé des candidats à la primaire socialiste, les réactions des politiques ne se sont pas fait attendre.

Du coté du PS, Bertrand Delanoé, maire de Paris, soutient Martine Aubry qui "se bat avec conviction et apparait de plus en plus comme la présidente des solutions". Le maire de Paris a aussi confirmé que s'il était élu à la primaire socialiste, il soutiendrait François Hollande. "On se rassemblera et on optimisera ce débat démocratique" a-t-il conclu.

Anne Hidalgo a également fait savoir qu'elle soutenait Martine Aubry en qualifiant les propos de la 1ere Secrétaire du PS "très précis" sur les thèmes du débat.

Pour Julien Dray, c'est Hollande qui a été "le plus précis. Hollande a pris des risques. Une élection, c'est un pari. Il faut être capable de faire des choses. Si on n'en est pas capable alors, il faut se retirer de l'opposition".

Pour Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, il y a eu «beaucoup de critiques, beaucoup de vieux poncifs, beaucoup de vœux pieux, beaucoup de promesses de lendemains qui chantent mais jamais de mode d'emploi, jamais de financement

De son coté,  Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a estimé que le débat «a oscillé entre populisme, incohérences et mensonges». Il a également ajouté : «la vérité est que les propositions socialistes accroîtront les déficits publics et pèseront lourdement sur nos entreprises et les ménages français, notamment les millions de salariés qui bénéficient de la défiscalisation des heures supplémentaires et qui, demain, verront leur pouvoir d'achat amputé».

Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au Logement
, a estimé que «le débat socialiste, c'est Masterchef mais avec des vieilles recettes et des produits périmés. Les socialistes veulent relancer la croissance, créer des emplois, réduire les inégalités, soutenir les entreprises, aider la jeunesse. Quel responsable politique ne partage pas ces objectifs ? Mais que proposent-ils ? Aucune réponse concrète n'est apportée.»

[Mis à jour : 28 septembre 2011, à 21h30]

Indiscrétions : l'envers de ce décor blanc et bleu, ce sont les réhausseurs auxquels Valls, Royal, Aubry et Hollande ont eu droit.

Mais en direct, le débat est cadré serré. Manuel Valls tente de placer sa TVA sociale, mais elle se fait renvoyer dans les cordes poliment. "Je n'ai pas encore compris ce qu'elle avait de social" ironise Jean-Michel Baylet. Social toujours... Martine Aubry prend position sur le Smic. "On l'augmentera comme la moyenne des salaires, il n'est pas normal que depuis cinq ans, il n'ait pas été augmenté comme la moyenne des salaires".

Et alors que l'on aborde les questions de société, Manuel Valls prône la généralisation des polices municipales. Une manière de remonter le moral des forces de l'ordre, qu'elles ont "dans les chaussettes" selon lui. Sur ce point, Martine Aubry lui donne raison, et les autres candidats s'engagent sur le thème de la sécurité. "Il a des gens qui ne peuvent plus sortir de chez eux car ils craignent la cage d'escalier qu'ils vont traverser", déclare François Hollande. Jean-Michel Baylet en profite pour rebondir sur la justice, à qui il veut "redonner des moyens" en "supprimant les jurys populaires".

20h10, les candidats abordent le thème de l'immigration. Montebourg estime que "c'est un août pour la France", Valls lui fustige "les citoyens qui ont été régularisés et qui ne parlent pas notre langue". La majorité des candidats prône les régularisations au cas par cas, et évoque dans la foulée les problèmes de sécurité. Un lien sécurité / immigration qui fait bouger "les tripes républicaines et laïques" de Jean-Michel Baylet.

[Mis à jour : 28 septembre 2011, à 19h30] 

Emploi, finance, banques... Arnaud Montebourg ironise. La réponse politique à la crise n'est pas adaptée : "C'est un peu comme si la voiture roule à tombeau ouvert vers un précipice, et qu'on en est à se demander comment on va régler la climatisation".

Manuel Valls, lui, s'inquiète des mesures proposées par ses concurrents. "J'ai peur du jeu à celui qui fait la course à la mesure la plus dirigiste? ce n'est pas la vraie solution !", déclare-t-il à 18h41. "Il ne faut pas avancer des solutions de droite dans une primaire de gauche", répond Arnaud Montebourg. Manuel Valls fait écho à la célèbre remarque de Valery Giscard d'Estaing et lui rétorque "vous n'avez pas le monopole de la gauche".

Juste avant la coupure publicitaire, Martine Aubry surprend tout le monde. "On est tous d'accord" commence-t-elle. Elle précise : "On est tous d'accord pour la réforme fiscale". 

[Mis à jour : 28 septembre 2011, à 19h00]

Devant les journalistes, Martine Aubry, Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet et François Hollande ont commencé par revenir sur leurs projets. Un débat toujours très policé, où les candidats ne s'adressent pas la parole directement.

Pour Ségolène Royal, première à s'exprimer, les banques doivent "obéir au lieu de commander". Elle promet aussi de "rendre la retraite à soixante ans à ceux qui ont travaillé dur et depuis longtemps".

Martine Aubry, elle, décline ses propres mesures d'économie, qui comportent notamment "une réduction du salaire du président et des ministres de 30%", et prévoit comme première loi "d'imposer l'égalité des hommes et des femmes dans l'entreprise".

De son côté, François Hollande revient sur les contrats de génération, et la réforme fiscale. "Il faudra rétablir la confiance dans la justice fiscale, sociale", ajoute-t-il.

Arnaud Montebourg fera "entrer l'Etat d'autorité au capital des banques" et rapatrier "l'argent caché dans les paradis fiscaux".

Au tour de Jean-Michel Baylet, qui synthétise ses deux priorités : "Relancer l'Europe, rassembler la France".

Manuel Valls annonce ensuite qu'il ne sera pas un hyperprésident : "La première mission du prochain président sera de nommer un vrai premier ministre".

Un troisième débat aura lieu avant le vote. Pour ceux qui se rendront aux urnes, le parti socialiste a lancé aujourd'hui des applications gratuites pour Iphone et Android. Baptisées "Primaires PS, où voter?", elles permettent de localiserle bureau de vote, s'informer sur le mode d'emploi et sur le calendrier de l'élection."

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