Martine Aubry : des proches de François Hollande s'attaquent à la maire de Lille<!-- --> | Atlantico.fr
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Michel Sapin, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll.
Michel Sapin, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll.
©Reuters

Règlement de comptes

Invités dans les médias mardi matin, Stéphane Le Foll puis Ségolène Royal ont tous deux répondu aux critiques adressées par la maire de Lille à l'encontre de la politique menée par François Hollande, et notamment sur le travail du dimanche.

Elle a signé son retour sur le devant de la scène politique. Alors que le gouvernement, par la voix d'Emmanuel Macron, s'évertue à défendre l'élargissement du travail du dimanche, Martine Aubry s'était lâchée dans une tribune dans Le Monde. "Veut-on faire de la consommation –  encore plus qu’aujourd’hui – l’alpha et l’oméga de notre société ?", avait lancé la maire de Lille, ajoutant que le travail le dimanche est une "régression".

Après une semaine de silence, les proches de François Hollande sont passés à l'offensive. L'un des plus grands soutiens du président, Stéphane Le Foll a lancé le bras de fer assurant en avoir "marre d'entendre tout le temps des critiques". Invité par RTL, le ministre de l'Agriculture a déploré ne jamais entendre "un mot sur ce qui est fait et qui est positif". "Je n'attends pas ça de la droite, de l'extrême-droite ou de Jean-Luc Mélenchon mais de nos amis", a revendiqué le porte-parole du gouvernement.

Poursuivant, Stéphane Le Foll a expliqué que le travail du dimanche n'était pas "un changement de civilisation", regrettant alors le manque de soutien des socialistes sur d'autres thématiques comme la politique menée par Marisol Touraine, "sur le tiers-payant et l'accès à tous à la santé". Déjà dans un entretien au journal Libération, Stéphane Le Foll a souhaité mettre les siens en ordre de bataille et les a appelé à être "fier" de ce que le gouvernement a accompli. Ajoutant que Martine Aubry "n'est pas la seule à incarner les valeurs du socialisme" et appelant à dépasser "les postures d'avant-congrès". Un tacle, cette fois-ci, à l'encontre de Benoît Hamon.

Quelques minutes plus tard, c'est un autre poids-lourd du gouvernement qui est monté au front. Ségolène Royal a expliqué qu'il fallait "éviter les postures". Dans une interview accordée à RMC et BFMTV, la ministre de l'Ecologie s'en est prise à Martine Aubry.  "C'est facile de dire quand on n'est pas en responsabilité 'il n'y a qu'à, il faut que'", a déploré la ministre. Poursuivant : "Si Martine Aubry veut être de gauche, la question qu'elle doit se poser est 'est-ce que la décision est bonne pour l'emploi et le bien-être' Et là, la réponse est oui". Compris ?

lu sur RTL

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