Emploi fictif à la mairie de Levallois-Perret : Isabelle Balkany placée en garde à vue puis relâchée <!-- --> | Atlantico.fr
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Mercredi 15 septembre, Isabelle Balkany a été placée en garde à vue.
Mercredi 15 septembre, Isabelle Balkany a été placée en garde à vue.
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Interpellation

L’épouse et première adjointe du maire de Levallois- Perret a été libérée mercredi 15 octobre au soir sans être référée devant le juge d’instruction chargé du dossier. Elle n’a donc pas été mise en examen.

Isabelle Balkany a été interpellée mercredi 15 octobre au matin par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), a révélé une source judiciaire, confirmant ainsi une information de RTL. L’épouse et première adjointe du maire de Levallois- Perret (dans les Hauts-de-Seine), Patrick Balkany, a ensuite été libérée en début de soirée sans être référée devant le juge d’instruction chargé du dossier. Elle n’a donc pas été mise en examen. Cette garde à vue avait été demandée par Serge Tournaire, juge d’instruction au pôle financier de Paris, dans le cadre d’une enquête ouverte pour "détournement de fonds publics, complicité et recel contre X".

En juillet 2012, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour détournement de fonds publics. Isabelle Balkany est soupçonnée d’avoir fourni par pure complaisance un emploi fictif à la mairie de Levallois-Perret entre 2006 et 2010 à Jean Testanière. Ce dernier est connu pour avoir été l’un des gérants du cercle de jeux Wagram, à Paris. Le procès des anciens dirigeants du cercle avait mis à jour l’implication du grand banditisme corse dans son fonctionnement. Jean Testaniaire, surnommé le "Mage" en raison des pouvoirs divinatoires que certains lui prêtent, avait alors été condamné en novembre 2013 à deux ans de prison, dont un avec sursis.

Si Isabelle Balkany n’a pas été mise en examen dans le dossier des emplois fictifs, elle l’a déjà été pour blanchiment de fraude fiscale. Elle avait alors dû payer une caution d’un million d’euros. Dans cette autre affaire, instruite à Paris par le juge Renaud Van Ruymbeke, l’enquête porte sur les véritables propriétaires de deux villas où le couple Balkany réside fréquemment et sur d’éventuelles dissimulations au fisc. Vendredi 10 octobre, M6 évoquait la somme de 4 millions d’euros. 

Lu sur Le Monde

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