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Libéralisation : le transport par autocar bientôt ouvert à la concurrence
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En France, deux acteurs exercent aujourd'hui un quasi-monopole sur ce secteur : Eurolines, détenu par Transdev, et ID Bus, appartenant à la SNCF.

A l'occasion de la présentation de son projet de loi pour la relance de l'activité, mercredi 15 octobre, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a évoqué le souhait de l'Etat d'ouvrir à la concurrence le secteur du transport de passagers par autocar.

En France, deux acteurs exercent aujourd'hui un quasi-monopole sur ce secteur : Eurolines, détenu par Transdev, et ID Bus, appartenant à la SNCF. A l'exception de ces deux enseignes, le transport de passagers à travers l'hexagone est en effet très réglementé. Sur l'année 2013, 110 000 personnes ont choisi l'autocar pour se déplacer sur une longue distance.

Le gouvernement (qui vise idéalement 5 millions d'usagers par an) devrait ainsi remédier à certaines lourdeurs de ce secteur, en supprimant par exemple le système actuel d'autorisation de création de nouvelles lignes longue distance. Le fait d'autoriser les autocars à transporter librement des passagers pourrait faire augmenter de 700 millions d'euros le pouvoir d'achat des français d'après les calculs du gouvernement.

En choisissant cette orientation, la France s'inspire de l'ouverture de ce secteur à la concurrence en Allemagne et au Royaume-Uni, où des millions de passagers choisissent aujourd'hui ce mode de transport. Les infrastructures britanniques sont en effet adaptées pour aller dans ce sens et promouvoir l'utilisation des autocars.

lu sur Le Monde

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