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Nicolas Sarkozy veut réécrire la loi Taubira et ironise sur les affaires judiciaires
©Reuters

Prestation

Le candidat à la présidence de l'UMP a donné son troisième meeting lundi soir à Velizy.

Nicolas Sarkozy poursuit sa tournée. Lundi soir, il était en meeting à Vélizy, dans les Yvelines, pour se prêter à une nouvelle série de questions-réponses. L'ex-chef de l'Etat a abordé pendant une heure l'avenir de la France, de sa famille politique, la loi Taubira ainsi que les affaires judiciaires le concernant alors qu'une nouvelle information judiciaire vient d'être ouverte pour "abus de confiance".

La loi Taubira

Au lendemain de la Manif pour tous contre la PMA et la GPA, qui a rassemblé entre 70 000 et 500 000 personnes à Paris selon les sources, Nicolas Sarkozy a raillé l'attitude du Premier ministre, Manuel Valls : "Quand on ment, on sème la colère." Il a assuré que "la réécriture de la loi Taubira est obligatoire". "La loi Taubira est devenue le symbole du sectarisme dans ce qu'il y a de plus caricatural." Déclarant que "le droit de l'enfant est une expression insensé", il a tenté de rassurer les militants : "Nous défendrons la famille. Je suis pour que notre groupe au Sénat soit porteur d'un projet ambitieux."

Les ennuis judiciaires

Lundi après-midi, une nouvelle enquête visant directement Nicolas Sarkozy a été diligentée pour "abus de confiance". Cette information judiciaire porte sur l'invalidation des comptes du candidat UMP par le Conseil constitutionnel et au paiement des pénalités par le parti. Une nouvelle affaire après Bygmalion. L'ex-chef de l'Etat a préféré répondre par l'ironie : "La sécurité en France va très bien. Si on n'a que des délinquants comme moi, vous pouvez laisser vos enfants sortir". Rappelant qu'en 2012, "pendant toute la campagne présidentielle, j'ai dû me justifier sur l'affaire Bettencourt".

L'UMP

L'heure était au rassemblement lundi soir. "Si je suis revenu, c'est pour porter le message du rassemblement. Oui on a besoin d'Alain Juppé, de François Fillon ou de Bruno Le Maire. (…) Si je deviens président, il n'y aura pas de sarkozyste, de filloniste, de juppéiste ou de lemairiste. " Nicolas Sarkozy a assuré que des primaires auront bien lieu pour 2017. "Oui vous choisirez votre candidat", a lancé la candidat à la présidence du parti aux militants.

La politique économique

Nicolas Sarkozy a réaffirmé vouloir revenir sur les 35 heures. "Nous devons permettre aux entreprises de choisir si elles souhaitent ou non rester aux 35 heures". Concernant la fonction publique, l'ex-chef de l'Etat a déclaré vouloir rétablir un jour de carence.

L'éducation

Nicolas Sarkozy a lancé un message au monde de l'éducation. Il estime qu'"il y a assez d'heures de classe mais pas assez d'adultes dans les établissements". Il souhaiterait donc "d'augmenter de 30% le temps de classe des enseignants et qu'ils soient payés pour ça".

Lu sur RTL

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