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Pascale Boistard : la secrétaire d'État aux Droits des femmes est soupçonnée d'avoir fourni emploi fictif à sa sœur
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Nouvelle affaire

Selon des informations du Point, la députée l'aurait embauché à l'Assemblée nationale entre novembre et décembre 2012.

Après Jérôme Cahuzac, après Aquilino Morelle, après Thomas Thévenoud, un nouveau membre du gouvernement se retrouve au cœur d'une affaire compromettante. En effet, à en croire des informations du Point, à peine nommée, en qualité de secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard est soupçonnée d'avoir fourni un emploi fictif à sa sœur. Plus précisément, selon le site de l'hebdomadaire, alors qu'elle a été élue députée de la Somme en juin 2012, "sa sœur Catherine a été embauchée en novembre de la même année à l'Assemblée nationale" qui connaît à l'époque des "baisses de revenus". 

Pascale Boistard a-t-elle alors subvenu aux besoins de Catherine, s'interroge Le Point. "Elle n'est restée que deux mois payée 2 000 euros", s'explique à l'hebdomadaire la secrétaire d'État jointe. Qu'a-t-elle fait au Parlement ? "Elle a travaillé sur une mission dans son domaine de compétences. Elle a apporté un éclairage technique." Mais Pascale Boistard ne veut "pas en dire plus". Dans un communiqué, relayé par Le Courrier Picard, elle reconnaît avoir "comme la loi l'y autorise, recruté comme collaboratrice parlementaire sa soeur pendant une durée de deux mois". "En novembre et décembre 2012, cette dernière, enseignante spécialisée dans les questions liées aux dispositifs éducatifs pour adolescents en décrochage scolaire, a apporté son expertise à la députée de la Somme sur la mise en oeuvre de mesures destinées aux élèves des quartiers d'Amiens, après les émeutes de l'été 2012. Pour le travail qu'elle a accompli, elle a été rémunéré environ 1550 euros nets mensuels durant deux mois".

Problème, comme l'indique Le Point, à l'Assemblée, parmi les collaborateurs de la députée de la Somme, personne n'a croisé Catherine. "À aucun moment, ni de près ni de loin, Catherine Boistard n'a accompli la moindre tâche professionnelle en rapport avec le mandat de mon employeur, Pascale Boistard, députée de la Somme", confirme Stéphane Ouraoui, un des anciens salariés, en conflit larvé avec la secrétaire d'Etat. 

Ainis, dans son communiqué de réponse, Pascale Boistard écrit constater "que la seule source évoquée est un ancien collaborateur contre lequel une procédure en diffamation est engagée devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les propos diffamatoires de M. Stéphane Ouraoui font suite à la fin de son contrat de détachement auprès Pascale Boistard, pour fautes répétées (insubordination et absences injustifiées)". 

Lu sur Le Point

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