Réponse
Jean-Yves Le Drian estime que la question des frappes en Syrie est "posée"
Sur RTL ce jeudi matin, le ministre de la Défense a néanmoins affirmé que "c'est une opportunité qui ne se présente pas aujourd'hui".
L'Etat Islamique est devenu la cible à abattre. Après la mort d'Hervé Gourdel, l'otage français décapité en Algérie mercredi, le gouvernement affiche ce jeudi sa détermination dans la lutte contre le terrorisme. Les ministres ont défendu l'intervention militaire en Irak. Et Jean-Yves Le Drian est même allé un peu plus loin sur RTL estimant que la question de frappes françaises contre l'Etat islamique en Syrie, pas envisagées jusqu'alors, se pose et sera tranchée en fonction de l'évolution de la situation.
La stratégie de la France pourrait donc évoluer dans les jours à venir. "C'est une opportunité qui ne se présente pas aujourd'hui. Nous avons déjà une tâche importante à mener en Irak et on verra dans les jours qui viennent comment évolue la situation", a tempéré le ministre de la Défense. Pour l'heure, l'action française en Syrie se limite donc à un soutien à l'Armée syrienne libre, qui combat les forces gouvernementales du président Bachar al Assad. Ce jeudi matin, sur France Info, Laurent Fabius a indiqué à ce propos que la France avait "deux ennemis : Bachar al-Assad et Daech".
François Hollande réunit dans la journée un conseil de défense. Pour l'instant, lors de ses différentes interventions, le président de la République a indiqué que la France n'avait pas l'intention de mener des opérations aériennes en Syrie. Mais après les derniers événements et la montée en puissance de l'Etat Islamique, et même si la priorité de l'opération reste l'Irak, cette hypothèse n'est peut-être plus totalement exclue.
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