Manuel Valls : "Il existe un France bashing qui est insupportable"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Manuel Valls : "Il existe un France bashing qui est insupportable"
©

Y en a marre !

Ce jeudi, depuis le perron de Matignon, le Premier ministre a ainsi appelé à ne pas peindre "un tableau trop noir" alors même que les mauvaises nouvelles s'accumulent.

Trop, c'est trop ! Ces derniers jours, Manuel Valls ne fait qu'intervenir dans la presse pour réagir aux différentes affaires qui perturbent l'exécutif. Ainsi, ce mercredi, le Premier ministre est revenu sur le cas Thomas Thévenoud. Il a notamment estimé que "son comportement, sa désinvolture, fait mal à la France, à la République, à la gauche. Son attitude est désarmante, impardonnable".  Autant de déclarations publiques qui ont lieu alors même que l'exécutif est au plus bas dans les sondages et que Paris vient d'annoncer un nouveau dérapage de son déficit. En clair, le tableau est bien sombre pour le gouvernement. Une situation qui agace quelque peu Manuel Valls. Ce jeudi, il a tapé du poing sur la table et dénoncé un "France bashing"  qui est, selon lui, "insupportable". Dès lors, sur le perron de Matignon, le Premier ministre a appelé à ne pas peindre "un tableau trop noir".

"Moi, je suis marqué et choqué par les évènements qui au fond tirent le débat public vers le bas mais aussi par le regard très cruel qui est porté parfois, y compris par vous-mêmes (les journalistes, ndlr) sur la France", a-t-il insisté. Et de poursuivre : "On ne peut pas parler de la France ainsi. La France, je ne cesse de le répéter, est un très grand pays". Manuel Valls en a pris pour preuve le rôle diplomatique et militaire de la France, le déplacement de François Hollande en Irak prévu pour vendredi, ainsi que son rang de cinquième économie mondiale.

"Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas être lucide sur nos difficultés, elles sont là. Nos difficultés, pas celles du gouvernement, mais celles que la France et surtout les Français éprouvent", a-t-il poursuivi. Et le Premier ministre de conclure : "Et moi je veux parler à ces Français, à ces Français qui souffrent, je veux leur rappeler aussi les efforts que nous faisons, les efforts collectifs, pour préparer l'avenir, pour eux et pour leurs enfants. Voilà, c'est un discours de rassemblement, c'est un discours de confiance, mais aussi, pardon de le dire dans ce moment là, d'optimisme dans les capacités qui sont les nôtres, la fierté d'être Français".

Lu sur Le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !