Alain Juppé ne se cache plus : "Nicolas Sarkozy est mon principal concurrent"<!-- --> | Atlantico.fr
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Alain Juppé va sans doute affronter Nicolas Sarkozy lors de la primaire 2016
Alain Juppé va sans doute affronter Nicolas Sarkozy lors de la primaire 2016
©Reuters

Combat des chefs

Dans un entretien donné à Valeurs Actuelles et publié le 11 septembre, le maire de Bordeaux réaffirme ses ambitions.

Nicolas Sarkozy a toujours pensé que personne n'oserait l'affronter s'il revenait en politique. Et encore moins Alain Juppé. Il semble que l'ancien président de la République se soit trompé. Déclaré candidat à la primaire de l'UMP en 2016, le maire de Bordeaux ne semble pas vouloir reculer face à l'ex-chef de l'Etat. Dans un entretien donné à Valeurs Actuelles et publié le 11 septembre, il réaffirme mêmem ses ambitions et qualifie Nicolas Sarkozy de "principal concurrent" tout en respectant l'ex-président.

"Je n'ai jamais attaqué Nicolas Sarkozy, je défends son bilan, j'ai une longue histoire avec lui, j'ai beaucoup d'estime pour lui, je crois qu'il en a aussi pour moi. Mais je souhaite mener un combat, le mot n'est pas guerrier, disons une compétition, sur des questions de fond, sans animosité contre quiconque" explique-t-il. Puis, le maire de Bordeaux analyse ce qui le différencie de l'ancien chef de l'Etat. "Je crois moins aux ruptures brutales et davantage à l'esprit de rassemblement et d'apaisement (...) Pour réformer la France, il faut d'abord éviter les clivages inutiles" indique-t-il.

Alors qu'il espère des "débats de fond" avec Nicolas Sarkozy, il explique aussi que pour lui "une primaire ouverte à tous les sympathisants de la droite et du centre, à tous les partisans de l'alternance républicaine" est "absolument indispensable". "Si nos légitimes compétitions ne sont pas soldées dans le cadre de la primaire, elles se cristalliseront au premier tour de l'élection présidentielle, avec un risque majeur que le candidat de notre famille soit absent du second tour. Je crois aussi que cela correspond à une aspiration profonde de nos électeurs, qui n'ont plus envie de se voir imposer un candidat par la décision d'un parti politique mais qui désirent participer au choix" soutient l'ancien Premier ministre.

"Mon credo reste le triptyque : apaisement, rassemblement et réformes bien préparées" explique-t-il, lui qui se définit "certes comme libéral, mais aussi social et gaulliste". Cette fois, les bases sont posées. Alain Juppé est lancé.

Lu sur Valeurs Actuelles

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