Marine Le Pen : "le livre de Valérie Trierweiler est un déshonneur pour la France"

Marine Le Pen ne lira pas le livre de Valérie Trierweiler qui sort ce jeudi. Mais cela n'a pas empêché la présidente du Front national de donner son avis sur cette publication qui secoue encore un peu plus François Hollande. Ce jeudi matin sur RTL, elle a estimé que ce livre est "un déshonneur pour la France. Cela touche celle qui parle mais aussi de qui elle parle. C'est une vengeance" a-t-elle d'abord expliqué avant de critiquer l'intérêt du bouquin. "Il faut préserver la fonction présidentielle, il faut un peu de hauteur. C'est un règlement de compte d'indécence. Lorsque l'on suit la la longue histoire du mandat, c'est un concours d'indécence entre elle et lui" a-t-elle précisé.

Interrogée sur la formule de François Hollande, les "sans-dents", pour qualifier les pauvres, Marine Le Pen a estimé que la formule était "abjecte" si elle a été prononcée (ce que dément l'entourage du président). Pour elle, cela révèlerait "la face cachée" du président de la République. Un chef de l'Etat qu'elle a ensuite égratigné pour sa décision de ne pas livrer le Mistral à la Russie en raison de la situation en Ukraine.

"Je trouve que cette décision est grave car elle va à l'encontre de nos intérêts et elle révèle notre soumission à la diplomatie américaine. Le symbole est ravageur. Elle va avoir un coût pour l'emploi car c'est 4 mois de plein emploi à Saint-Nazaire. Il va y avoir des amendes que vont payer les contribuables français. (...) Il faut parler à la Russie et se mettre autour d'une table avec elle. On ne peut pas trouver une solution en Ukraine sans eux. L'Union européenne est dans une position conflictuelle, on suit les Etats-Unis" a expliqué la présidente du FN.

Enfin, interrogée sur la Une choquante de Minute sur Najat Vallaud Belkacem, Marine Le Pen a répondu : "La une de Minute ? Quelle pub, vous lui faîtes ! On fait beaucoup de publicité à cette publication. Mais on survictimise aussi Najat Vallaud-Belkacem. C'était moins souligné quand cela concernait Jean-Marie Le Pen ou même Nicolas Sarkozy. Voyez, ce n'est pas souvent que je soutiens l'ancien président de la République".