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Gaza : le Hamas refuse de désarmer ses combattants
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Catégorique

"Les armes de la résistance sont la garantie que nos revendications ne seront pas contournées", a lancé Khaled Mechaal, le chef du Hamas, lors d'une conférence de presse ce jeudi 28 août.

Qu'Israël se le tienne pour dit : "les armes de la résistance sont sacrées". Ce jeudi 28 août, le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a rejeté en bloc l'idée de désarmer ses combattants dans la bande de Gaza. La mesure est pourtant l'une des principales demandes d'Israël en vue d'arriver à un accord à long terme. "Les armes de la résistance sont sacrées. Et nous n'accepterons pas qu'elles soient à l'ordre du jour" des prochaines négociations prévues par l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a déclaré Khaled Mechaal lors d'une conférence de presse à Doha, au Qatar, où il vit en exil. "Les armes de la résistance sont la garantie que nos revendications ne seront pas contournées", a-t-il martelé.

Après cinquante jours d'une guerre qui a fait plus de 2 140 morts et 11 000 blessés parmi les Gazaouis et 70 morts côté israélien, un accord de cessez-le-feu a été décidé mardi 26 août entre Israël et le Hamas. Il a été observé depuis. Il prévoit notamment l'allégement du blocus de Gaza imposé depuis 2006 par Israël. Et outre la démilitarisation, la réouverture de l'aéroport et du port maritime de Gaza doit être négociée au Caire.

Khaled Mechaal a également réaffirmé l'engagement du Hamas à poursuivre le processus de réconciliation avec l'Autorité palestinienne. Il a assuré "se tenir aux côtés du gouvernement d'union", mis en place le 2 juin qui, selon lui, peut "exercer toutes ses prérogatives à Gaza comme en Cisjordanie". Il a toutefois exclu une visite du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans la bande de Gaza, contrôlée par son mouvement, disant attendre "les conditions propices".

Lu sur Le Monde

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