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François Fillon sur TF1 : "Il y a peu de chance pour que le président redresse la situation"
©Reuters

Rentrée médiatisée

Invité du 20h de TF1, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré :"J'avais déjà souhaité bonne chance à Manuel Valls il y a trois mois, trois mois après on est toujours dans la même situation".

Dans son discours de rentrée de ce mercredi 27 août à Rouez-en-Champagne, François Fillon s'est livré à une critique très sévère de la politique menée depuis l'élection de François Hollande. Invité du 20h de TF1, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a réitéré :"J'avais déjà souhaité bonne chance à Manuel Valls il y a trois mois, trois mois après on est toujours dans la même situation".  Pour François Fillon "ce quinquennat a mal commencé, il y a peu de chance pour que le président redresse la situation". Selon lui, une dissolution de l'Assemblée nationale "reste possible", même si elle n'est pas souhaitable. 

Interrogé par le journaliste Gilles Bouleau sur le remaniement minstériel et discours de Manuel Valls à l'université d'été du Medef, le candidat à la primaire de l'UMP pour 2017 s'est "réjouit qu'il tienne des propos favorables aux entreprises". "On va attendre les actes, mais c'est l'inquiétude qui domine" a-t-il toutefois ajouté. Au sujet de la nomination d'Emmanuel Macron au poste de ministre de l'Economie, François Fillon a estimé que "c'est certainement beaucoup mieux qu'un ministre de l'Economie qui insultait en permanence nos partenaires". Mais si Emmanuel Macron est présenté comme le symbole du tournant social-libéral de l'Exécutif, François Fillon a rappelé qu'il restait "l'inspirateur de la politique de Hollande". Et l'homme politique de donner des conseils au gouvernement : "abroger les 35 heures, réécrire le code du Travail de façon radicale, baisser les impôts, réduire les dépenses publiques".

Inévitablement interrogé sur le retour possible de Nicolas Sarkozy à l'UMP, François Fillon a déclaré que "la décision n'est pas prise", "compte tenu du fiasco démocratique de l'élection de 2012, le rôle du prochain président de l'UMP c'est de remettre de l'ordre dans les comptes" a-t-il lancé sans détour. Dans le même temps, son rival Alain Jupé était l'invité du JT de France 2. 

Lu sur LCI.TF1.fr

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