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Collision entre un TGV et un TER dans les Pyrénées-Atlantiques : le TER s'est arrêté au signal rouge
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Enquête

Cet accident a fait 40 blessés. Ce vendredi après-midi, six personnes demeuraient hospitalisées, dont deux dans un "état sérieux", mais sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

Une terrible catastrophe ferroviaire a eu lieu ce jeudi dans les Pyrénées-Atlantiques. Un TGV avec près de 180 personnes à bord et un TER avec 70 passagers se sont percutés près de la commune de Denguin, située à une dizaine de kilomètres de Pau. Un accident qui a fait 40 blessés : six personnes étaient toujours hospitalisés ce vendredi, dont deux dans un "état sérieux". Si leur pronostic vital n'est pas engagé, elles demeurent toujours en réanimation. L'enquête judiciaire a été confiée au groupement de gendarmerie de Pau avec l'appui de la section de recherche. Et elle s'oriente principalement, comme l'a déclaré le directeur général de la SNCF, Alain Krakovitch,  vers un problème de signalisation. En effet, le signal est resté en rouge en permanence.

Lors d'un point de presse vendredi, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) ont tenté de retracer la chronologie de l'accident.  Ils ont ainsi indiqué qu'un premier TER avait fait état de la défaillance d'un signal permettant de garantir qu'un seul train se trouve sur cette portion de ligne comportant une seule voie. Un agent de maintenance a alors été dépêché sur place, peu avant l'arrivée du TGV. Ce train "s'est arrêté au signal, (...) au rouge car l'agent de maintenance" travaillait dessus, a expliqué Alain Krakovitch.

Le TGV a obtenu l'autorisation de passer, franchi le signal et poursuivi sa route à vitesse réduite 30 km/h. "Le TER est ensuite arrivé, il s'est arrêté quelques secondes, il est ensuite reparti et c'est là qu'on ne comprend pas ce qu'il s'est passé", a ajouté le directeur général de la SNCF, précisant qu'il "a franchi le signal à vitesse normale, c'est-à-dire 120 km/h". Interrogé sur la couleur du signal, M. Krakovitch a répondu: "On ne sait pas, il est possible que le signal soit passé au vert". Voyant le TGV, le TER a freiné, mais a percuté le TGV à 95 km/h.

Les circonstances de l'accident ne sont pas encore tout à fait établies, mais "au moment de l'accident, il y avait une intervention sur la signalisation", a confirmé ce vendredi sur RTL Frédéric Cuvillier. "Est-ce qu'il y a un lien de causalité entre les deux éléments ? (…) Il y a une enquête interne et il y aura une enquête judiciaire. Rien ne peut être exclu, mais rien ne permet de privilégier une piste (en particulier)", tempère-t-il toutefois. "Il faut que tout soit vérifié sur le champ car la loi des séries peut intervenir. Mais "l'infrastructure venait de faire l'objet d'une modernisation", poursuit-il.

L'accident de Denguin s'est produit presque un an jour pour jour après l'accident ferroviaire qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Frédéric Cuvillier a cependant écarté toute similitude entre les deux drames. Toujours sur RTL il a en effet tenu à rassurer: "Cet accident est rarissime". "Le dernier de type date d'il y a plus de 20 ans". 

Lu sur RTL.fr

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