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Nicolas Sarkozy sur TF1 et Europe 1 : la réaction des médias français
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Sur le pied de guerre

Pour la plupart des journaux, loin de se laisser abattre par sa mise en examen, Nicolas Sarkozy est plus que jamais d’attaque pour un retour fracassant en politique.

Mis en examen dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet, notamment pour "corruption active", Nicolas Sarkozy a fait une apparition médiatique mercredi sur TF1 et Europe 1 afin de se défendre. Ce jeudi 3 juillet, cette intervention radio-télévisée fait les choux gras de la presse nationale. Pour la plupart des médias français, loin de se laisser abattre, Nicolas Sarkozy est plus que jamais d’attaque pour un retour fracassant en  politique.

Le quotidien Le Monde se montre particulièrement sévère envers l’ex-chef de l’Etat. Il fustige notamment un "feuilleton judiciaire [...] désastreux" pour lui. "Chacun de ses épisodes - et il ne s'agit là que des principaux - témoigne que, pour ses acteurs et le premier d'entre eux en particulier, la fin justifie tous les moyens". En revanche, Le Figaro semble adhérer à la théorie de l’acharnement contre l’ancien président : "Au nom de quelle obligation de mutisme inscrite dans aucun code aurait-il dû conserver le silence, s'offrant ainsi en victime consentante à ces juges qui semblent faire du 'dossier Sarkozy' un combat personnel ?", écrit Paul-Henri du Limbert.

Pour La Croix, cette mise en examen ne devrait pas réjouir la gauche "tant les 'affaires' ouvrent une voie royale à ceux qui nourrissent leur succès en jetant l'opprobre sur des hommes politiques ­jugés 'tous pourris'", avertit Dominique Quinio.Sans surprise, Libération se moque de l’intervention de l’ancien chef de l’Etat "comme s'il n'avait rien retenu des déboires de ses prédécesseurs et de la vacuité de cette stratégie, Nicolas Sarkozy a repris mercredi soir le refrain éculé de 'l'instrumentalisation politique de la justice' et de juges rouges animés par la haine et le mépris du droit", écrit Eric Decouty. ".

Sud-Ouest, quant à lui, fait surtout état de la colère d’un Nicolas Sarkozy qui veut en découdre. "Rarement un tel concentré de rage froide, de détermination contrainte, aura été livré à des téléspectateurs à une heure de grande écoute. C'est ainsi que Nicolas Sarkozy est apparu, homme ulcéré, aux lèvres parfois tremblantes, aux joues creusées. [...] Hier soir, il a donné sous nos yeux le singulier et fascinant spectacle d'un fauve de la politique à qui manque l'odeur de l'arène et pressé par les événements d'y retourner", commente Yves Harté.

Pour Philippe Marcacci de L'Est républicain, "Nicolas Sarkozy a mené sa riposte médiatique à la vitesse d'une guerre éclair. Avec la pugnacité et la hargne qui l'a toujours caractérisé." Enfin, pour Thierry Borsa, du Parisien/ Aujourd’hui en France : "Organiser une telle contre-attaque, cela s'appelle repartir en campagne !"

Lu sur Le Nouvel Obs

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