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Affaire des écoutes : Thierry Herzog et Gilbert Azibert déférés
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Justice

Selon des informations d'Europe 1, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, suite (et certainement pas fin). Alors que l'ancien président de la République a été placé ce mardi matin en garde à vue, son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert l'étaient quant à eux depuis la veille. Mais selon des informations d'Europe 1 et de BFMTV, ils ont été déférés ce mardi soir. Plus précisément, entendu par les enquêteurs l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (Oclciff) dans le cadre d'une possible affaire de trafic d'influence et de violation du secret de l'instruction, le conseil de l'ex-chef de l'Etat a, selon Europe 1,  été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Dans le même temps BFMTV annonçait que le magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert avait lui aussi été déferré. La chaîne d'informations rappelle que "dans l'enquête sur ce possible financement libyen, l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février, pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction". 

En clair, la justice soupçonne l'ex-président d'avoir tenté, avec l'appui de maître Thierry Herzog, d'obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d'intervention pour un poste de prestige à Monaco.  Dans cette affaire, Me Herzog avait dénoncé, le 8 mars, "une affaire politique". Nicolas Sarkozy était pour sa part sorti de sa réserve dans une tribune au Figaro pour critiquer des "coups tordus". 

lu sur Europe 1

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