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Compte pénibilité : Manuel Valls annonce un report partiel
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Renoncement

Initialement prévue pour le 1er janvier 2015, le Premier ministre indique dans Les Echos à paraître mercredi 2 juillet que sa mise en œuvre aurait lieu pour partie en 2016.

Le Medef a (en partie) gagné son bras de fer contre le gouvernement. L'organisation patronale qui dénonce depuis des semaines la mise en place du compte pénibilité a obtenu gain de cause face à l'exécutif. En effet, alors qu'elle réclamait un délai et avait même menacé de boycotter la conférence sociale qui se tient les 7 et 8 juillet prochain si son entrée en vigueur devait être maintenue pour le 1er janvier 2015, Manuel Valls annonce un report partiel. Plus précisément, dans une interview à paraître mercredi dans Les Echos, le Premier ministre indique  "l'année 2015 sera une année de montée en charge progressive. L'objectif est d'aboutir à une généralisation en 2016, dans les meilleures conditions". Et de poursuivre : "Nous allons compléter la législation sur le temps partiel, afin d’écarter tout risque juridique quand des contrats de moins de 24 heures par semaine sont établis avec l’accord individuel du salarié".

Le chef du gouvernement juge aussi "incompréhensible" une éventuelle absence du Medef de la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Une intervention qui intervient alors qu'une réunion se tenait ce mardi soir entre  le Medef, la CGPME et l'UPA afin de décider d'une ligne commune sur la pertinence de participer ou non à ces deux jours de dialogue social avec les syndicats."Je comprends évidemment l’inquiétude, l’angoisse, l’exaspération parfois, de beaucoup d’entrepreneurs, qui créent la richesse et l’emploi et dont les carnets de commandes sont insuffisants et incertains. Mais on ne peut pas se plaindre du trop d’Etat et déserter le dialogue social. On ne peut pas vouloir être davantage respecté comme partenaires sociaux et ne pas respecter ses propres partenaires" affirme Manuel Valls dans Les Echos.

Pour rappel, le compte-pénibilité est une des mesures de la dernière réforme des retraites. Le principe est le suivant :  les salariés qui ont travaillé dans des conditions difficiles pourront partir plus tôt en retraite, obtenir plus de financement pour des formations, ou obtenir des réductions de temps de travail.

Lu sur Les Echos

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