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Affaire Bygmalion : Moscovici  tire à boulets rouges sur Sarkozy
©Reuters

Critiques à tout va

Selon l'ancien directeur de campagne de François Hollande, Nicolas Sarkozy "ne pouvait pas être inconscient" qu'il menait en 2012 une campagne "très coûteuse".

L'affaire Bygmalion n'en finit plus d'avoir des remous. Depuis les révélations de Jérôme Lavrilleux, les choses se sont accélérées. Entre multiplication des perquisitions et démission de Jean-François Copé, ce scandale est sur deux volets : l'un politique et l'autre judiciaire. Mais cette affaire pourrait avoir des répercussions encore plus importantes. En effet, les déclarations de l’avocat de l’agence de communication et de celles de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, laissent entendre que cette affaire est avant tout celui des comptes de campagne de l’ancien chef de l’Etat. Point de vue sur lequel a été interrogé ce dimanche le député socialiste Pierre Moscovici. Sur Radio J, l'ancien directeur de campagne de François Hollande a vertement critiqué Nicolas Sarkozy.

"S'ils avaient voulu respecter les plafonds, ils auraient pu, personne n'est obligé de faire des fausses factures", a dans un premier temps  estimé l'ancien ministre. Puis, Pierre Moscovici a pris pour cible l'ancien président de la République. "Je pense qu'un homme politique de son expérience ne pouvait pas être inconscient, et d'autres autour de lui, que c'était une campagne très coûteuse", a –t-il déclaré. "Moi, plusieurs fois par semaine, je faisais le point avec le directeur administratif de la campagne, un préfet, les responsables de l'association de financement", a précisé celui qui fut le trésorier de la campagne de Lionel Jospin en 1995. "Quand nous allions trop vite, ils me disaient il faut ralentir", a-t-il relaté, assurant qu'en 2012, François Hollande "naturellement était informé des choses".

Pierre Moscovici ne s'est pas arrêté en si bon chemin dans les critiques à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Toujours sur Radio J, le socialiste a tiré à boulets rouges sur un possible retour en politique de l'ex-chef de l'Etat. Il assure en effet que  ce "n'est pas ce qu'attendent les Français". "Je ne sens pas de nostalgie Sarkozy dans le pays", a-t-il insisté. "Il y a un paradoxe à voir un ancien président de la République (...) éventuellement reconquérir un parti pour éviter que ses rivaux s'affirment ou pour traiter je ne sais quel problème lié au financement de sa campagne présidentielle", a ajouté le député.

"Je vais vous donner mon sentiment: ça ne marchera pas parce que c'est décalé, les Français ont besoin d'une politique propre, éthique, qui se rénove, Nicolas Sarkozy n'incarne pas cela", a-t-il enchaîné, convaincu que Nicolas Sarkozy "aujourd'hui n'est pas une solution pour la France". A bon entendeur…

lu sur La Tribune

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