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Manuel Valls depuis Barcelone : "Il faut dire non au populisme et oui à l'Europe de progrès"
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Sur le ring

Le Premier ministre a accordé un entretien à iTélé juste avant le meeting de ce mercredi soir dans la capitale catalane.

Manuel Valls a donné une interview ce mercredi en direct de Barcelone quelques minutes avant le meeting qu'il donne sur l'Europe. Il a évoqué de nombreux sujets d'actualité. 

Son engagement lors de ces européennes ? "Je suis profondément Français, j'ai fait ce choix quand j'avais 20 ans et je crois dans la place que la France doit avoir dans la construction européenne. Je viens soutenir de nombreuses têtes d'affiche à Barcelone. Il faut une nouvelle orientation pour l'Europe et ce ne sera possible que par un vote pour Martin Schulz".

La discrétion de François Hollande dans le débat européen ?  "Le président a donné sa vision et son statut n'a rien à voir avec celui de Merkel ou de Cameron. Il a fait des efforts pour sauver l'euro et réorienter l'Europe et ils seront amplifiés si la gauche l'emporte"

La prise de parole de Nicolas Sarkozy ? "Son projet, c'est le bilan des années où la droite a gouverné en Europe. Les conservatuerus dominent aujourd'hui le Parlement. Aujourd'hui, on voit ce bilan. Il faut changer d'esprit. (...) Je ne comprend pas qu'on compare Nicolas Sarkozy et François Hollande ! Il a pris des décisions lors de sommets internationaux. Il a pris des décisions au nom de l'Europe. Il a agi".

Vote sanction ? "Je crois que nous sommes dans une autre phase. Je redoute l'abstention. Il faut aller voter, c'est essentiel. Il faut repousser les populistes et il faut faire un choix entre la droite et la gauche."

Je redoute que le FN soit en tête dimanche. Je me bats pour les valeurs universelles de l'Europe et donc que ça n'arrive pas. Mais je vois que l'Europe doit changer, elle doit être plus concrète et s'occuper des vrais problèmes des gens. Le FN n'aime pas l'Europe et n'aime pas la France : Marine Le Pen veut tout détruire, et les propos de Jean-Marie Le Pen montrent la vraie face de la famille Le Pen. La France doit se rebeller et ne pas élire les valeurs de la haine. (...) Le FN ne pèsera pas au Parlement. Sortir de l'euro, c'est affaiblir les ouvriers, les retraités et les Français en général. Il faut dire non au populisme et oui à l'Europe de progrès".

Le scepticisme des Français sur les questions européennes ? "Les Français ne sont pas sceptiques à l'égard de l'Europe mais ils ont un doute, c'est vrai et c'est normal. Je suis pour une Europe qui protège et qui fasse de la croissance, une priorité. Il faut un changement au niveau des politiques européennes pour être mieux représenté".

Leonarda ? "Cette famille n'a rien à faire en France. Elle ne reviendra pas. Nous avons besoin de fermeté sur ces sujets".

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