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Georges Tron invoque
un complot du FN
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Ligne de défense

L'ancien secrétaire d'État estime avoir été victime d'une manipulation menée par des proches du Front National. Une hypothèse nourrie par les rapports entretenus par l'une des plaignantes avec le conseiller de Marine Le Pen.

L'ancien ministre Georges Tron maintient sa position. Alors que le maire de Draveil a été mis en examen pour viols présumés sur trois femmes, il continue d'invoquer son innocence et évoque un complot mené par le Front National, selon une enquête révélée par L'Express.  

Ce soupçon d'implication du parti d'extrême droite dans l'affaire Georges Tron est alimenté par l'attitude et la personnalité complexe de l'une des plaignantes : Eva Loubrieu.  La jeune femme de 36 ans a porté les accusations les plus graves contre l'ancien secrétaire d'État chargé de la Fonction publique en décrivant avec force détails la nature des relations qui lui auraient été imposées par Georges Tron.

Toutefois, il apparaît que suite à son licenciement en mars 2009, de son poste à la régie municipale, elle "a commencé à nourrir de forts ressentiments contre Georges Tron", selon un proche. 

Au-delà des sérieuses accusations portées contre l'élu, les enquêteurs s'intéressent également aux relations qu'a pu entretenir Eva Loubrieu à Draveil ces derniers mois. Pour le camp Tron, elle est une amie proche de Jacques et Philippe Olivier, époux de Marie-Caroline Le Pen et conseiller de Marine.

Une amitié non anodine pour les partisans de Georges Tron. Depuis deux ans, le maire de Draveil est en guerre ouverte avec les jumeaux Olivier, sur fond de contentieux immobilier, lié à la vente d'une partie du site de l'hôpital Joffre-Dupuytren.

Le camp Tron est alors persuadé que les accusations d'agressions sexuelles visent à l'éliminer. "En avril, un mois avant le déclenchement de cette affaire, Jacques Olivier m'avait averti qu'il y aurait des plaintes contre la mairie. Il m'avait même demandé de prévenir Georges Tron pour qu'il sache d'où proviendrait le coup qui lui serait porté", rapporte François Levasseur, conseiller municipal et vice-président de la communauté d'agglomération.  

Par ailleurs, comme pour achever de discréditer les accusations de la plaignante, et renforcer la thèse du complot, François Levasseur évoque de nombreuses soirées, "devenues des rendez-vous incontournables de la ligue anti-Tron."  Les frères Oliviers auraient assisté régulièrement à ses rassemblements et ne n'auraient pas manqué d'apporter leur soutien à Eva Loubrieu. 

Lu sur l'Express

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