Happy Birthday Mister President<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Happy Birthday Mister President
©

Etats-Unis

Les Etats-Unis ont célébré le Jour de l'Indépendance le 4 juillet dernier. Un mois après, tout juste, c'est au tour de Barack Obama de fêter son anniversaire (le 49ème). A cette occasion, 13 millions de personnes ont reçu par mail une invitation à signer la carte d'anniversaire de Barack (c'est Michelle qui vient solliciter ce geste). Une attention après laquelle il est proposé à l'internaute d'effectuer un don pour "Organizing for America", l'association de soutien au président américain, pour des montants allant de 25 à 2.500 dollars. La poursuite de l'exploitation du fichier d'électeurs constitué tout au long de la campagne présidentielle est une Première aux Etats-Unis. Si un quart des sollicitations visent la simple levée de fonds, les démocrates utilisent désormais ces données pour accroître le soutien de la population aux réformes entreprises par l'administration Obama - système de santé et réforme de Wall Street en tête. Les élections de mi-mandat, qui interviendront en novembre prochain, verront également la mobilisation de cette précieuse ressource. Avec plusieurs changements depuis 2008, cependant : 1. "Organizing for America" n'est plus une structure qui fait remonter les idées du bas vers le haut, mais qui cherche en bas l'assentiment de ce qui est décidé en haut. 2. "Organizing for America" n'est plus une association indépendante des partis politiques puisqu'elle est désormais hébergée par les Démocrates. Si la famille Obama reste très populaire, le président, lui, n'est plus au faîte des sondages. Sa politique est certes mieux considérée que celle de l'administration Bush pour relancer l'économie, mais un tel repli partisan pourrait être contre-productif. Les critiques à ce sujet se multiplient, notamment sur l'incapacité d'Obama à unifier le pays. Selon Patrick Cadell et Douglas Schoen, anciens "conseillers sondage" pour les présidents Carter et Clinton, l'actuel président qui pendant sa campagne en appelait à dépasser les clivages partisans ne cesse depuis de diviser les Américains, que ce soit sur la base de la race, de la classe ou de l'appartenances politiques. Dans leur article (en anglais), les deux hommes, qui ne sont pourtant pas sans sympathies pour la politique d'Obama, reviennent sur une tendance qui, en se confirmant, pose des problèmes de légitimité et affaiblit clairement la portée du changement.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !