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Comment François Hollande se résout à changer de méthodes
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Le changement c'est maintenant

Le Monde fait le tour des "révolutions" que le président souhaite mener à l'Elysée.

Deux ans après son accession au pouvoir, le président tente de rassurer les Français malgré une cote de popularité au plus bas. Plus qu'un réveil nécessaire, Le Monde.fr revient sur les méthodes internes envisagées par le président. Selon David Revault d'Allonnes, journaliste au service politique du Monde, "le président entend, à l'évidence, faire évoluer sa méthode". Au programme: "une série de menus détails de géopolitique interne", tel qu'un conseil des ministres resserrés. Jean-Pierre Jouyet, nouveau secrétaire général de l'Elysée et vieil intime du président estime dans les colonnes du Monde que "le président souhaite que les choses soient revues, en terme de méthode, d'impulsion et d'organisation, au plan interministériel et dans le fonctionnement de cette maison.

Sur les grands dossiers, les principaux conseillers et du président et l'architecture demeurent, selon le quotidien du soir. Le cabinet, qui ne s'était pas réuni au cabinet depuis le deuxième tour des municipales, a désormais rendez-vous tous les jours, en comité restreint, à 9 heures du matin dans le bureau du secrétaire général. Autre point noir qui n'est plus : les départs de MM. Morelle et Lemas, qui entretenaient des relations notoirement tendues, devraient "permettre un esprit plus collectif au staff présidentiel", analyse le journal. Le chef du service de presse, Fabrice Hermel, va également quitter l'Elysée. "Il n'y a plus différents émetteurs", assure  un proche de l'Elysée. A charge pour le nouvel homme fort de la communication à l'Elysée, Gaspard Gantzer, "d'éviter toute divergence à l'avenir".

Le plus grand soin devrait désormais être "apporté à la préparation des déplacements", indique-t-on dans l'entourage présidentiel. Déplacements qui permettront de reconquérir l'opinion et de redorer la cote de popularité de François Hollande. L'équipe, qui planche sur l'agenda des prochaines semaines, réfute néanmoins toute tentation de s'en référer à l'exemple de François Mitterrand, qui, après sa défaite en 1983 aux Municipales, s'était raréfié. Bilan des courses pour le président de la République : "il faut reconquérir le terrain humain et retrouver le sens du tempo", indique un proche du président dans les colonnes du Monde.

Lu sur Le Monde

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