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Israël risque de devenir un "Etat d'apartheid" selon John Kerry
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Cassure irrémédiable

Les Israéliens ont annoncé le 24 avril la suspension des négociations de paix en cours avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

Jimmy Carter l'avait dit avant lui, et pour autant rien avait changé. Le Secrétaire d'Etat américain a échoué dans sa tentative de trouver un accord de paix entre Israël et Palestine avant le 29 avril. En réunion avec des diplomates étrangers, il a fait savoir sa déception et sa position sur le dossier. "La création de deux Etats sera la seule solution réaliste. Parce qu'un Etat unitaire finirait par être soit un Etat d'apartheid avec des citoyens de seconde classe, soit un Etat qui détruira la capacité d'Israël d'être un Etat juif ", a-t-il déclaré selon le Daily Beast qui cite un enregistrement de ses propos tenus lors d'une réunion à huis clos de la Commission trilatérale, un groupe non partisan de discussion non gouvernemental fondé par David Rockefeller.

Le terme d'apartheid fait référence au système social ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud de 1948 à 1994. Tandis que John Kerry et le président Barack Obama se sont abstenus d'utiliser ce terme en parlant du conflit israélo-palestinien, l'ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter (1977-1981) avait intitulé son livre sur le sujet publié en 2006 Palestine : la paix, pas l'apartheid.

"Une fois ce scénario à l'esprit (...) vous comprenez combien il est impératif d'arriver à une solution à deux Etats, à laquelle les deux leaders, (jeudi) encore, ont réaffirmé leur attachement", a-t-il ajouté. Les Israéliens ont annoncé le 24 avril la suspension des négociations de paix en cours avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, après l'annonce de sa réconciliation avec le Hamas.

John Kerry avait réagit officiellement à la décision israélienne de suspendre le dialogue. "Il existe toujours une possibilité d'avancer, mais les dirigeants doivent, pour cela, faire des compromis. (…) S'ils ne souhaitent pas faire les compromis nécessaires, cela va devenir très difficile. La situation est entre leurs mains". 

The Daily Beast

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