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Aix-en-Provence : la maire UMP Maryse Joissains-Masini mise en examen
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Enquête

L’édile de Provence a été mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans le cadre d'une affaire d'emplois présumés de complaisance, mardi soir.

L’édile a fait l’annonce elle-même, à l’issue de sa garde à vue. Maryse Joissains-Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence, réélue en mars dernier, a annoncé sa mise en examen mardi 8 avril au soir pour "prise illégale d'intérêts" dans le cadre d'une affaire d'emplois présumés de complaisance.

La maire avait été convoquée en début d’après-midi au tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence, d’où elle est ressortie peu avant minuit.

"On a gagné à moitié, il y avait une imputation sur quatre fonctionnaires et il demeure une imputation sur deux fonctionnaires [...] C'est un soulagement, et je suis persuadée que les nouveaux éléments que nous allons apporter entraîneront un non-lieu global", a-t-elle assuré. 

La maire a précisé être poursuivie pour l'emploi à la Communauté du Pays d'Aix (CPA) d'une collaboratrice de son cabinet, chargée d'une mission concernant les animaux, et la promotion de son chauffeur au plus haut grade dans la fonction publique (catégorie A). Les charges concernant le statut du directeur des services de la CPA et le recrutement du fils de son chauffeur à la CPA ont, elles, été abandonnées selon l'élue et ses conseils.

Confiante, et persuadée d’aboutir sur un non-lieu, la maire de la ville a assuré qu’il ne s’agissait pas d’emplois fictifs : "Ce qui est contesté, c'est l'avancement de l'un. Pour l'autre, la communauté d'agglomération n'a pas la compétence protection animale, mais elle était souhaitée par tous les maires [...] Il n'est pas contesté que ces deux personnes travaillent, ce ne sont pas des emplois fictifs. J'ai appliqué la loi, purement et simplement."

Maryse Joissains-Masini avait été placée en garde à vue le 26 décembre 2013, par la brigade financière de la police judiciaire de Marseille dans cette enquête pour "trafic d'influence" et "détournement de fonds publics". Une garde à vue dont elle était ressortie libre, huit heures plus tard, sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre elle.

Lu sur lemonde.fr

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