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Fessenheim : 56 militants de Greenpeace interpellés, fin de l'action
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Action coup de poing

Une cinquantaine de militants de Greenpeace se sont introduits ce mardi matin, vers 5h30, dans la centrale nucléaire de Fessenheim pour dénoncer "le risque que fait courir le nucléaire français à l’Europe entière".

Nouvelle action spectaculaire et médiatique pour les anti-nucléaire. Ce mardi matin, une cinquantaine de militants de l'ONG Greenpeace se sont introduits dans la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).

Dans un communiqué publié sur son site, l'association indique que les militants, de "14 nationalités différentes", souhaitent dénoncer "le risque que fait courir le nucléaire français à l’Europe entière" et rappeler" l’impérative nécessité d’une vraie transition énergétique en France". Promis à la fermeture en 2016, la centrale de Fessenheim est régulièrement la cible des actions coup de poing de l'ONG qui entend aussi dénoncer le manque de sécurité entourant ses réacteurs.

56 personnes ont participé à l'action coup de poing. Parmi eux, une quarantaine a réussi à entrer en zone protégée. Peu avant 14h30, l'ensemble des militants ont été interpellés, rapporte le site des Dernières nouvelles d'Alsace.

Avant d'être arrêté par les gendarmes, les militants ont eu le temps de déployer une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteurs appelant les autorités de la centrale et les pouvoirs public à faire cesser "la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe", dans un message qui clamait en anglais "Stop risking Europe". "Pour stopper le risque nucléaire qui s’aggrave avec le vieillissement des centrales, une durée d’exploitation maximale de 40 ans doit être fixée pour les réacteurs nucléaires en France et en Europe", demande Greenpeace.

"Les centrales nucléaires vieillissantes en France, les centrales à charbon en Allemagne et à l’est de l’Europe doivent être abandonnées au profit d’un développement massif des énergies renouvelables partout en Europe", explique dans le communiqué Cyrille Cormier, de Greenpeace. "C’est la seule option pour mener une vraie transition énergétique créatrice d’emplois et économiquement bénéfique", poursuit ce même texte. .

A noter que cette opération de Greenpeace intervient deux jours avant le sommet des chefs d’Etats européens "qui doit décider  de l’avenir de l’énergie en Europe".

lu sur Le Nouvel Observateur

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