Il est enivrant de redécouvrir la passion du vide. Enivrant de voir à quel point quelques gros trous béants dans un sol bétonné, puissent devenir une source de bonheur absolu.
23 juin 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 21 au 27 juin
Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.
Il est enivrant de redécouvrir la passion du vide. Enivrant de voir à quel point quelques gros trous béants dans un sol bétonné, puissent devenir une source de bonheur absolu.
Bien entendu, la plus grosse sortie au cinéma est celle de Mission Impossible, « Final Reckoning » pour son titre anglais, la seconde partie, un fleuve de 3H qui signe en beauté une épopée démarrée par Cruise il y a plus de 20 ans. Ce garçon est incroyable de talent et de réussite. Il restera un monument du cinéma américain, sous tous ses aspects. Producteur, acteur, cascadeur.. Cruise vient d’une autre planète.
À force de reniements politiques, de postures morales à géométrie variable et de renoncements économiques, la France semble s’acheminer vers un effondrement silencieux. Pendant que le pouvoir célèbre des symboles, les entreprises meurent, les territoires se vident et la République recule. Et si le naufrage n’était plus une menace, mais un quotidien ? Entre colère sourde et ironie amère, ce texte est le cri d’alarme d’un entrepreneur pour qui l’agonie du pays ne se lit plus dans les chiffres, mais dans les larmes de ceux qui ferment boutique.
Il y a des efforts louables. Le fait de maquiller une mariée pour la rendre plus désirable peut parfois se comprendre, c’est pour le bien commun. La mariée n’avait pas forcément tous les atouts, et dans un monde chaque jour, un peu plus dévoré par l’apparence, forcer le destin reste un acte respectable.
Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir, jamais boudé, d’être « l’entrepreneur » français exilé aux USA qu’on interroge sur son sentiment du jour face au tsunami de mesures dont Trump inonde le monde.
À l’heure où de nouveaux préavis de grève viennent perturber un printemps déjà chargé en jours fériés, cette tribune s’interroge sur les fragilités structurelles du modèle français. Entre culture du temps libre, déficit de productivité et crise de sens au travail, l’auteur appelle à repenser collectivement la place du travail pour préserver notre modèle social et redonner un cap à une nation en perte de vitesse.
Passer du temps avec la famille Tapie, c'est toucher du doigt l'histoire d'un homme que la France officielle a sacrifié pour mieux intimider le peuple. Bernard Tapie, symbole d'une réussite populaire insupportable pour l'élite, incarne aujourd'hui plus que jamais l'urgence de redonner au pays son énergie, son audace et son espoir. À l'heure où la politique française se décompose, son héritage mérite d'être ravivé – non par nostalgie, mais pour offrir une alternative aux désastres annoncés de 2027.
A l’origine, je n’étais pas parti sur le sentier de guerre, pas de peintures guerrières sur le visage. Certes j’étais invité sur un plateau télé où trônait Jacques Attali, qui, lorsqu’il intervient, entend être séparé, en bon homme de gauche, de la plèbe journalistique et entrepreneuriale, tel le monarque sur son piédestal, afin de dispenser sa pensée fulgurante et éviter en retour, les virus de ces gueux avec qui il doit partager le plateau. Les sans-dents, une tradition bien de gauche.
Donald Trump propose aujourd’hui une nouvelle doctrine politico-économique : le libéralisme égocentrique. Explication ?
Entre pantouflage à grande échelle, nominations douteuses et promotion des incompétents, l’ère Macron s’achève dans un bal de privilèges et de recyclages politiques qui révèle, sous le vernis républicain, une monarchie de copinage. Le règne des petits arrangements entre amis continue, au mépris de la décence et de la démocratie.
C’est la foire aux affaires. Le plus proche de Trump, le plus bas dans les cours. Tous ceux qui sont proches de Trump voient depuis quelques semaines le cours de leur action naviguer vers le bas, le très bas même. Le marché se réjouit, pour une raison simple, de la même façon que tout ce qui monte est appelé à descendre, tout ce qui s’écroule a vocation à remonter.
Nous vivons une période formidable. Le niveau des débats ressemble à un glissement de terrain lors de fortes pluies. Son avancement est irrésistible, et il entraîne tout sur son passage, et principalement l’intelligence. Internet conjugué à un niveau de plus en plus navrant des débats télé et radio, produit sur les neurones, l’effet du soleil sur le chocolat. C’est la grande fonte.
Il y a 2 théories sur la réduction de coûts. La première et la seconde !
Dans le monde, certains agissent et décident. Les autres s’agitent et brassent de l’air. Dans la première catégorie, tout le monde aura compris qui occupe la première place. Tout le monde aura malheureusement compris que l’Europe et ses « leaders » appartiennent irrémédiablement à la seconde.
Le vice-président américain s’est exprimé vendredi au premier jour de la Conférence de la sécurité de Munich. Un discours durant lequel il appelle les Européens à « changer de cap ».
Il est partout, quand ce n’est pas physiquement, c’est virtuellement. Pour une raison qui m’échappe totalement, les Présidents ne venaient pas au SuperBowl, ce qui vous surprendrait autant que si notre Président n’allait pas à la finale de la coupe de France.
Musk a commencé à frapper. Fort. Comme prévu. Le télétravail chez les agents administratifs, la fête permanente qui conduit à une baisse énorme de productivité, c’est fini. Pour tous ceux qui, à titre d’exemple, attendent le traitement de leur visa ou de leur carte verte et à qui on annonce depuis l’avènement du télétravail, que leur délai d’attente sera à minima de 2 ans, la menace sonnera comme un signe d’espoir. Ils vont se remettre au boulot !
Un magnifique contraste éclaire le monde ces derniers jours. D’un côté, les parangons de l’éthique, des « valeurs » (nous cherchons encore lesquelles), d’une autre voie, à priori, vu la tournure des choses, on doit parler de la voie de garage…. De l’autre, l’outrance, l’ambition, la rapidité, une volonté quasi indécente de régner sur le monde, d’en devenir le seul propriétaire ou au moins l’un des deux principaux. D’un côté, la tête d’enterrement de ceux qui ont renoncé, de l’autre le regard triomphant de ceux qui savent et veulent.
En ce jour d'investiture, Denis Jacquet revient sur la personnalité de Donald Trump et sa politique.
Il faut, malheureusement, y aller à la tronçonneuse, dégraisser le mammouth, Allègre avait raison, mais il ne fait pas bon le dire en France, même si cela va changer.