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Pour la présidente socialiste d’Occitanie, hostile à tout accord électoral avec la Fi, le chef insoumis est un plus grand repoussoir que son homologue du RN auprès des Français. Ce 18 septembre devrait être un bon test.

Le philosophe Raphaël Enthoven, qui a qualifié La France insoumise de parti « passionnément antisémite », sera jugé le 23 septembre pour « injure publique ». L’audience pourrait poser la question de la critique de l’antisémitisme dans le débat politique français.

A la faveur de la chute du gouvernement Bayrou, les Socialistes, par la voix de Boris Vallaud, se sont présentés comme les successeurs naturels du Béarnais à Matignon, réclamant au président Macron le droit de gouverner. Un choix aux antipodes de celui de la France Insoumise qui continue à réclamer la démission du chef de l'Etat. Devant de telles divisions, le Front Populaire paraît plus divisé que jamais et la guerre des gauches semble poindre. Décryptage.

Jean-Luc Mélenchon, désigné par Bruno Retailleau comme « l’ingénieur en chef de la violence », contrôle-t-il encore vraiment ses compagnons de route racialistes ?

Né sur les messageries cryptées et amplifié par les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons Tout » appelle à paralyser le pays le 10 septembre, en réaction au plan d’économies présenté par François Bayrou. Derrière un slogan simple, une nébuleuse de collectifs s’organise, portée par des milliers de jeunes militants et largement ancrée à gauche. Entre revendications multiples, radicalité assumée et exclusions internes, le mouvement cherche encore sa forme.

Le discours du leader de La France Insoumise lors de leur université d'été (AMFIS) 2025 montre une proximité idéologique frappante entre la logique de M. Mélenchon et celle du président Poutine sur la question ukrainienne.

Le leader insoumis laisse planer l’idée d’un défaut sur la dette, dont seuls les « investisseurs étrangers paieraient l’addition ». C’est révolutionnaire mais il y a un précédent.

Mélenchon relance la procédure de destitution contre Emmanuel Macron et appelle à maintenir la mobilisation du 10 septembre

En recourant à l’article 49.1 et en sollicitant un vote de confiance le 8 septembre, François Bayrou tente de reprendre l’initiative. Mais ce geste traduit surtout la fragilité d’un gouvernement sans majorité solide.

La dette française reste attractive, mais surtout par défaut : dans une économie atone, les investisseurs se réfugient dans l’obligataire. Derrière ce paradoxe, un risque systémique se profile si la hausse des taux perdure.

Entre héritage social et quête de nouveaux récits, la gauche française s’interroge sur son unité. Aux universités d’été, de LFI au PS en passant par les Verts, tensions idéologiques et fractures identitaires dominent les débats.

De Corinthe au plateau télé, il n’y a qu’un tweet : Jean-Luc Mélenchon a brandi la Première lettre de saint Paul pour prouver la « soumission » des femmes. L’historien Jean-Marie Salamito, professeur à la Sorbonne, démonte la légende en restituant le texte (1 Co 11, 2-16) dans son décor.

À moins d’un an des élections municipales, les tractations se multiplient en coulisses, notamment à gauche. Le Parti socialiste d’Olivier Faure semble prêt à renouer avec ses anciens alliés dans certaines communes, quitte à fermer les yeux sur des compromis idéologiques. La campagne de 2026 pourrait être marquée par le clientélisme et des pressions liées à l’entrisme islamiste.

Interpellé par Jérôme Guedj, l’influenceur Fi en chef met les internautes au défi de le prendre en défaut d’antisémitisme. Les réponses fusent et satureraient un disque dur.

La Fi renvoyait déjà tous les musulmans à l’islamisme, elle leur demande désormais d’endosser barbares et pillards. Ils vont finir par se fâcher.

S’inquiétant de la menace chinoise, Macron compare Taiwan à l’Ukraine. « Mais Taiwan, c’est la Chine ! », le rembarre le leader insoumis en écho de Xi Jinping.

Le voilement des petites filles est probablement impossible à interdire pour des raisons pratiques, mais comment en arrive-t-on à en faire une « liberté » ?

Propagande, déni, traque des traîtres et psychologie des fake news, la réaction du mouvement à l’enquête des journalistes Olivier Pérou et Charlotte Belaïch est tout aussi révélatrice de sa nature que le contenu du livre.

Comparer Jean-Luc Mélenchon à un dignitaire nazi est objectivement absurde mais c’est lui qui a lancé la mode.

Une enquête sur le fonctionnement sectaire de la Fi et le despotisme de son chef met le parti en difficulté.