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L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signé un accord-cadre de paix à Washington le 8 août, après près de quatre décennies de conflit. Les deux nations, longtemps divisées par des différends territoriaux, se sont engagées à mettre fin aux hostilités, à normaliser leurs relations et à respecter l'intégrité territoriale de l'autre.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ont signé un accord à la Maison blanche les engageant à « cesser définitivement » le conflit territorial qui les oppose.

Alors que l'Arménie affronte des défis existentiels, il est temps de se mobiliser pour préserver son identité et sa démocratie face aux menaces croissantes de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Nous devons agir pour garantir la dignité et la survie de ce peuple résilient.

En multipliant les déclarations incendiaires, le président turc, dont le pays est pourtant dans l’Otan, oublie allègrement l’héritage de l’Empire ottoman à commencer par le génocide arménien.

L'Azerbaïdjan et l'Arménie se sont livrés deux guerres, dans les années 1990 et en 2020, qui ont fait des dizaines de milliers de morts, au sujet de l'enclave du Haut-Karabakh, finalement reconquise en septembre par les forces de Bakou.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a accusé la France de « préparer le terrain pour une nouvelle guerre » dans le Caucase en « armant » l'Arménie, dont elle est un soutien historique, selon un communiqué publié mardi.

Moins d’un mois après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh et la reddition en vingt-quatre heures du gouvernement de la République séparatiste, l’inquiétude sur l’avenir de la région grandissait en Arménie comme au sein de certaines chancelleries occidentales.

Le conflit est désormais aux portes de l’Arménie. Dans ce contexte si incertain, des négociations de paix doivent pourtant s’ouvrir entre Bakou et Erevan.

Si la situation pourrait s’avérer tragique pour l’Arménie en tant que pays, elle l’est d’abord pour tous les Arméniens en tant que peuple.

L’inaction des Etats-Unis dans une zone où la Russie a longtemps été influente interpelle tout particulièrement.

Aussi à la Une de vos hebdos : les jeunes de banlieue sont sans boussole dans L'Obs, et le Point voit la peur régner sur l'école : les profs s’autocensurent. L’Express dénonce l'espionnage chinois via les grandes écoles.

Très compliqué. Et même trop compliqué pour nous.

L’occasion pour Catherine Colonna de réitérer « l'engagement de la France aux côtés de l’Arménie », après la prise de contrôle du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan.

D'après les chiffres officiels, environ 120 000 Arméniens vivaient dans l'enclave avant l'annonce de la dissolution de cette république séparatiste autoproclamée plus tôt dans la semaine.

Après sa reconquête du Haut-Karabakh, il serait naïf de penser que l’Azerbaïdjan s’arrêtera en si bon chemin.

La quasi-totalité de la population de l'enclave arménienne a quitté la région depuis que l'Azerbaïdjan s'en est emparé la semaine dernière.

L'auteur compositeur aux origines arméniennes était l’invité de BFMTV. André Manoukian a appelé l'Europe à se mobiliser pour les Arméniens qui quittent massivement la région séparatiste du Haut-Karabakh suite à l’offensive militaire de l'Azerbaïdjan.

Et aussi : Le Point fait sa une sur la tragédie des arméniens, Marianne interviewe "cette France qui a faim", frappée par "la misère moderne".

Une semaine après une offensive victorieuse de l'Azerbaïdjan, les séparatistes annoncent la fin des institutions à partir du 1er janvier 2024.

La France va ouvrir un consulat dans la région méridionale du Syunik, une région convoitée par l'Azerbaïdjan. La France veut empêcher une invasion azérie dans le sud du pays.