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Rwanda : il faut rétablir la vérité !
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Polémique

Depuis le génocide au Rwanda en 1994, l'armée française a été plusieurs fois mise en cause pour sa supposée complicité dans les massacres entre Tutsis et Hutus. Pour le général Didier Tauzin, qui a commandé plusieurs opérations au Rwanda dont l'opération Turquoise qui s'est interposée entre Tutsis et Hutus et a mis fin aux exactions, il est grand temps de répondre aux mensonges et aux calomnies colportés par ceux qui, en France comme en Afrique, souhaitent réécrire l'histoire et portent ainsi atteinte à l'honneur des soldats français.

Didier Tauzin

Didier Tauzin

Didier Tauzin est général de division.

Il a commandé de 1992 à 1994 le prestigieux RPIMa (Premier régiment parachutiste d'infanterie de marine), notamment lors d'opérations au Rwanda.

Il est l'auteur du livre "Rwanda, je demande justice pour la France et ses soldats" (éditions Jacob Duvernet, 2011) ainsi que de "Rebâtir la France" (Mareuil éditions) et Rebâtir la France après le Covid-19 (Mareuil éditions).

 

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Depuis 1994, Kagamé et ses soutiens étrangers, notamment français, veulent réécrire l'histoire de la guerre du Rwanda. Selon eux, la France, émule de l'Allemagne nazie, aurait contribué à l'organisation d'un génocide comparable à la Shoah ; l'Armée française aurait fait pire au Rwanda que les Waffen SS à Oradour sur Glane. A l'appui de ces calomnies, Kigali a publié à l'été 2008 le rapport Mucyo qui prétend établir les preuves de ces crimes, mais qui n'a pas résisté à l'analyse sérieuse qui en a été faite : c'est un tissu de mensonges, de calomnies et d'approximations digne de ce que faisait autrefois le KGB, artiste de la désinformation.

Quand certains veulent réécrire l'histoire

En France même, l'association Survie qui, depuis 1989 au moins, soutient Kagamé en désinformant l'opinion publique et en sapant la politique française en Afrique, participe encore aujourd'hui à ce travail de réécriture de l'histoire.

Tout cela, nos autorités politiques l'acceptent sans sourciller : sans exiger rétractation et réparation de ces injures attentatoires à l'honneur de la France, de son armée et d'un président de la République, sans s'élever contre la réécriture de l'histoire au détriment de la France, elles ont pris l'initiative de rétablir les relations diplomatiques que Kagamé avait rompues suite à l'émission de mandats d'arrêt internationaux par le juge Bruguière, et envisagent de le recevoir en visite officielle.

Mais le jour vient où Kagamé sera inculpé de génocide pour le comportement de ses troupes en République Démocratique du Congo de 1996 à 2006 : le rapport Mapping, publié par l'ONU en octobre 2010 ouvre très clairement cette perspective. Ce jour là, les Français complices de Kagamé auront eux aussi à rendre des comptes.

Rétablissons l'honneur de la France !

Rétablir la vérité sur la guerre du Rwanda est le combat de ceux qui refusent que les enfants de France apprennent, contre toute vérité, que leur pays et leurs soldats se sont déshonorés.

Rétablir la vérité sur la guerre du Rwanda est un combat civique pour la justice et la liberté. Une nation qui se laisse insulter est une nation qui sera méprisée ! Elle est en danger d'asservissement lorsque l'Etat accepte que l'opinion soit désinformée et manipulée, lorsqu'il ne protège plus les valeurs fondamentales que sont la vérité, la justice, l'honneur, la fierté d'appartenir à un peuple digne et respecté parce que respectable.

Rétablir la vérité sur la guerre du Rwanda est une cause humaine : nous devons la vérité à la mémoire des 6 000 000 de victimes de la guerre du Rwanda et de ses suites. Nous devons faire la vérité si nous voulons vraiment, au delà de la démagogie politicienne et électorale, construire un monde moins inhumain.

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