Crise de la zone euro, le direct : Christine Lagarde souhaite "renouer le dialogue" avec le prochain gouvernement grec<!-- --> | Atlantico.fr
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""Il faut qu'on remette les compteurs à jour, car on ne sait pas très bien ce qui a été réalisé"
""Il faut qu'on remette les compteurs à jour, car on ne sait pas très bien ce qui a été réalisé"
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Crise

Jean-Claude Juncker appelle les Grecs à faire barrage à la gauche radicale lors des prochaines élections législatives. De son côté, l'historien anglais Niall Ferguson parle d'un " l'équivalent financier de la crise des missiles de Cuba".

[Mis à jour à 12h30]

Christine Lagarde souhaite "renouer le dialogue avec le gouvernement issu du scrutin de dimanche" en Grèce. "Il faut qu'on remette les compteurs à jour, car on ne sait pas très bien ce qui a été réalisé, ce qui a été respecté ou non ces six ou huit dernières semaines", explique la directrice du Fonds monétaire international (FMI), en poste depuis un an, dans un entretien à Libération.

[Mis à jour le 16 juin à 11h]

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a estimé qu'une sortie de la Grèce de l'euro aurait un "effet dévastateur".
Dans une interview publiée samedi par le quotidien autrichien Kurier, le premier ministre du Luxembourg a mis en garde les Grecs, sur le point de voter pour les élections législatives dans leur pays :"Indépendamment des conséquences économiques et sociales pour la Grèce seule, (un retrait d'Athènes de l'UE) serait un préjudice pour la zone euro et pour la cohésion de la zone euro".

En filigrane, Juncker appelle donc les Grecs à faire barrage à la gauche radicale, opposée aux mesures d'austérité imposées par la Troika :"Si la gauche radicale l'emporte... les conséquences sur l'union monétaire sont imprévisibles", a-t-il déclaré, soulignant que l'UE devait discuter avec le nouveau gouvernement grec, quel qu'il soit.

"Cela doit être clair pour les Grecs. On ne peut pas négocier sur le contenu du programme d'austérité pour la Grèce", a rappelé Jean-Claude Juncker, qui a cependant évoqué jeudi une possible prolongation des délais pour la mise en œuvre des mesures d'austérité.

[Mis à jour à 21h10]

Le chef de file des conservateurs de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, a déclaré vendredi que la Grèce devrait choisir lors des élections législatives de dimanche entre l'euro et la drachme. "Nous nous acheminons vers des élections qui décideront de l'avenir de la Grèce et de nos enfants", a-t-il dit. "Le premier choix que doit faire le peuple grec est entre l'euro et la drachme".

ND, qui soutient les mesures d'austérité imposées par l'Union européenne et le FMI en échange d'une aide financière, est donnée dans les sondages au coude-à-coude avec la Coalition de la gauche radicale (Syriza), résolument hostile au Mémorandum d'austérité. Antonis Samaras a également affirmé que son pays ne pouvait pas se permettre un troisième scrutin parlementaire et devait former un gouvernement après les élections de dimanche, les deuxièmes après celles, indécises, du 6 mai. "Une troisième série d'élections est impossible. On n'y résisterait pas"", a-t-il dit lors de son dernier meeting électoral à Athènes.

Il s'est de nouveau engagé à renégocier les conditions du Mémorandum des mesures d'austérité imposées par les créanciers internationaux en mettant l'accent sur la création d'emplois.

[Mis à jour à 17h45]

Alors que l'Espagne est attaquée par les marchés financiers et embourbée dans une sérieuse crise financière, le Fonds monétaire international juge nécessaire une aide immédiate de la zone euro au financement des banques pour éviter la congation. "La situation de l'Espagne est très difficile mais l'économie dispose d'un potentiel de rebond", estime-t-il.

Le FMI appelle l'Espagne à présenter un plan de réformes "clair et cohérent" et estime que son objectif de 5,3% de déficit pour cette année sera "probablement raté". Le FMI préconise d'étaler la réduction des déficits en période d'extrême faiblesse.

Quant au plan de 100 milliards signé samedi dernier pour soutenir le secteur bancaire espagnol, l'institution internationale la juge "gérable" du point de vue de la dette.

[Mis à jour à 16h40]

Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi avoir autorisé 14 des 17 régions espagnoles, qui se sont engagées à faire des économies, à emprunter plus de 17 milliards d'euros pour les aider à payer leurs factures.

Le gouvernement a autorisé "14 régions autonomes à emprunter à long terme pour un montant de 17,719 milliards d'euros", a indiqué sa porte-parole Soraya Saenz de Santamaria, à l'issue du Conseil des ministres. En avril, 14 régions sur dix-sept (la Galice, la Navarre et le Pays Basque avaient décidé de ne pas participer) avaient remis à l'Etat 3,9 millions de factures, pour un montant total de 17,255 milliards d'euros.

En contrepartie, elles s'étaient engagées à présenter des plans d'économies, afin de ramener leur déficit à 1,5% contre 2,94% en 2011. Le 17 mai, l'Etat central avait souscrit un prêt syndiqué de 30 milliards pour aider les collectivités locales à payer leurs fournisseurs. Le même jour, il avait approuvé les plans d'austérité présentés par 16 des 17 régions du pays (sauf les Asturies), qui prévoient 18 milliards d'euros d'économies.

Résultat de cette rigueur: le gouvernement a fait état d'un déficit "zéro" au premier trimestre pour les régions, tout en reconnaissant qu'elles seraient en déficit de 0,45% du PIB sans d'"importants transferts" d'argent de l'Etat en début d'année. Emblèmes de la diversité culturelle du pays, les régions espagnoles, qui jouissent d'une grande autonomie, ont été responsables en 2011 des deux tiers du dérapage budgétaire de l'Espagne, qui a cumulé un déficit de 8,9% du PIB en 2012, contre 6% promis.

L'agence de notation Fitch, qui a récemment abaissé la note de 11 collectivités dont la région de Madrid, a souligné "les difficultés d'accès au financement à long terme" pour les régions, alors que le pays traverse une crise financière historique avec des taux d'emprunts records.
Ces collectivités affrontent en 2012 des échéances de dette pour près de 36 milliards, auxquels il faut ajouter, selon les médias espagnols, 15 à 16 milliards pour financer leurs déficits.

[Mis à jour à 16h00]

Le gouvernement italien va vendre trois sociétés publiques (Fintecna, Sace et Simest) à la Caisse des dépôts italienne, contrôlée par l'Etat, pour environ 10 milliards d'euros, en vue de réduire la dette du pays sous pression des marchés, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

Il a en outre décidé de mettre sur pied un fonds immobilier dans lequel seront placés "tous les immeubles publics" qui seront ensuite "valorisés et vendus" avec l'aide de la Caisse des dépôts, a ajouté le gouvernement, sans donner d'estimation sur le produit de la cession de ces biens immobiliers.

[Mis à jour à 15h50]

Angela Merkel a réagi ce vendredi aux attaques européennes, et surtout françaises, à propos de sa défense de la rigueur. Selon la chancelière, ce "manque de confiance entre les acteurs" de la zone euro, ne peut être résolu qu'en s'attaquant "aux racines de la crise", à savoir "l'endettement et les écarts de compétitivité"."Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle tempêté. "Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon" en zone euro, s'est-elle emportée.

Mentionnant le prochain sommet du G20 au Mexique, elle a martelé, comme elle l'avait déjà fait la veille, que l'Allemagne "ne se laissera[it] pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations" ou l'introduction d'un fonds commun de garanties bancaires en Europe.

"Il n'y aura pas de bonne union économique et monétaire sans union politique", synonyme d'abandon de souveraineté, a-t-elle par ailleurs affirmé. Elle a rappelé qu'elle plaidait pour un contrôle budgétaire beaucoup plus strict en zone euro, permettant à la Cour européenne "d'invalider" des budgets nationaux déséquilibrés, "mais cela ne [plaît] pas à certains Etats". Le futur de l'Europe "se décide dans ces prochains mois, cette année".

Au passage, elle a égratigné la France, appelant à observer "l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne", une manière de louer les efforts de réforme faits par l'Allemagne, et l'avantage de cette dernière en termes de compétitivité. Selon elle, opposer "croissance et rigueur budgétaire" est "un faux débat". Référence directe aux prises de position de François Hollande qui ne cesse de mettre l'accent sur la croissance.

[Mis à jour à 15h00]

Selon Niall Ferguson, professeur à Harvard, la zone euro risque de connaitre une épisode similaire que lors de la chute de la banque Lehman Brothers. Et ce, dès la semaine prochaine, suite aux élections législatives en Grèce. "S'il doit y avoir un épisode à la Lehman, ça sera la semaine prochaine", a-t-il déclaré ce vendredi à Bloomberg TV.

Il fait aussi un parallèle inquiétant."C'est l'équivalent financier de la crise des missiles de Cuba. Et le missile en question est la faillite bancaire, à laquelle même les Allemands ne sont pas complètement immunisés. Cela n'arrivera pas forcément, mais les effets d'une faillite bancaire à travers l'Europe du sud se feront sentir dans l'économie de toute l'Europe. Les décideurs allemands le savent, ils vont simplement dire une chose à leurs électeurs, et autre chose ne privé aux dirigeants européens."

Ferguson reste optimiste quant à la capacité de la Grèce de rester dans la zone euro et des dirigeants européens à trouver un terrain d'entente après les élections grecques. Mais il met en garde contre le fait de placer une trop grande confiance dans les banques centrales.

[Mis à jour à 12h30]

Parallèlement à la flambée des taux d’intérêts, la dette publique de l'Espagne a battu un nouveau record. La Banque d'Espagne a publié vendredi lesnouveaux chiffres de la dette pour le mois de mars 2012. Fin mars, la dette s'élevait à 72,1% du PIB, soit huit points et demi de plus qu'il y a un an (63,6%). La dette s'élevait à 68,5% du PIB il y a encore trois mois.

Le niveau de la dette espagnole ne devrait pas s'améliorer au cours de l'année, le gouvernement tablant sur 79,8% du PIB en fin d'année. En outre, cette prévision ne prend pas en compte le prêt européen qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros et amplifier la dette de dix points.

La dette publique de l'Espagne s'élève, fin mars, à 774,549 milliards d'euros.

Au même moment, la tension monte entre la France et l'Allemagne au sujet des réponses à apporter à la crise. Tandis que François Hollande réclame de «nouveaux instruments financiers», tels que des euro-obligations, pour calmer les marchés, l'Allemagne s'y oppose fermement. Elle refuse également une union bancaire qui ferait du contribuable allemand le bouclier contre une ruée des épargnants européens vers les guichets.

Deux jours de suite, jeudi et vendredi, la chancelière allemande a martelé la méfiance de l'Allemagne face à des solutions "faciles" et la "médiocrité".

"Le danger des propositions précipitées de mutualisation" de la dette est d'occulter les divergences de puissance économique entre les pays en nivellant les taux d'emprunt des Etats, a-t-elle averti. "Celui qui occulte cela finit dans la médiocrité. Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon" en zone euro, s'est emportée Angela Merkel, précisant que la discussion opposant"croissance et rigueur budgétaire" était "un faux débat". 

[Mis à jour le 15 juin à 6h]

Victime de la contagion de la crise espagnole, l'Italie a emprunté, jeudi, à des taux d'intérêt au plus haut depuis six mois. 

Le Trésor public a emprunté jeudi 6,5 milliards d'euros à douze mois. Les taux se sont envolés à 3,972%, contre 2,34% le 11 mai dernier. Les taux taux longs à dix ans sont repassés au-dessus des 6%, un niveau jamais atteint depuis l'an dernier. Pour Mario Monti , cette méfiance des marchés est temporaire et ne découle pas d'une «faiblesse spécifique» de l'Italie. Selon le président du Conseil, les taux se détendront si les dirigeants européens adoptent fin juin un «paquet crédible de mesures» pour la croissance.

Mario Monti recevait au même moment François Hollande à Rome. Le chef du gouvernement italien a noté “une très forte convergence de vues” avec le président français. D'une même voix, les deux dirigeants ont insisté sur l’importance d’accorder une plus grande attention à la croissance.

Record historique pour l'Espagne. Son taux à dix ans vient en effet ce jeudi d'atteindre son plus haut niveau depuis la création de la zone euro, à près de 7%, plus précisément 6,865%. Cette mauvaise nouvelle, signe d'un véritable incendie en Espagne, suit la dégradation de trois crans de la note du pays à "Baa3" par l'agence de notation financière Moody's Investors Service. La note "Baa3" donnée par l'agence de notation place l'Espagne juste au dessus de la catégorie spéculative. Moody's a en effet pensé que le fait de supporter le plan d'aide au seul état espagnol ne ferait qu'accentuer ses problèmes structurels de déficit budgétaire. L'agence a motivé sa décision par l'accès limité de l'Espagne aux marchés financiers pour se refinancer, le taux d'endettement en hausse, mais aussi le risque grec.

Le taux à dix ans de l'obligation ibérique est donc à un niveau jugé insoutenable sur le long terme par les marchés, et indique bien que les investisseurs sont toujours très inquiets de la situation du pays, en dépit du plan européen d'aide à ses banques.

Au cours du week-end dernier, les ministres européens des Finances se sont en effet mis d'accord sur une aide financière de 100 milliards d'euros à l'Espagne pour garantir la survie de son système bancaire. Le Premier ministre espagnol, Ramon Rajoy, avait donc dû se plier aux exigences des autres pays de la zone euro et demander une aide financière à l'UE.

Mais l'annonce du plan d'aide n'a donc pas réussi à rassurer les marchés.

L'économiste chez Natixis cité par l'AFP, Jesus Castillo, ajoute que "le manque d'informations qui a suivi le communiqué de l'Eurogroupe et de la part du gouvernement espagnol s'est traduit par une augmentation significative de la nervosité parmi les investisseurs".

Le chercheur Charles Dumas a lui aussi expliqué pourquoi beaucoup pensaient que ce plan de sauvetage n'était en fait pas une bonne solution : "Le plan de sauvetage espagnol est un exemple typique de demi-mesures. Il semblait intelligent d'isoler l'Espagne une semaine avant les élections grecques, de sorte qu'une sortie de la Grèce serait possible sans contagion majeure sur l'Espagne. Mais les banques espagnoles avaient besoin d'équité, et non pas du financement de la dette qui laisserait le pays aussi insolvable qu'auparavant".

 Le professeur Pablo Triana quant à lui estime que les dégradations ne font peut-être que commencer. Il est selon lui tout à fait possible que les agences de notation dégradent à nouveau leurs perspectives sur la dette souveraine espagnole.

Ce regain d'inquiétude des marchés intervient à un moment particulièrement mal choisi, à deux jours des résultats des nouvelles élections anticipées en Grèce. Au deuxième tour des élections législatives dimanche, les grecs devront choisi entre un centre doit pro-européen et une gauche radicale menée par Alexis Tsipras. Ce dernier est accusé par son rival conservateur Antonis Samaras, chef de la Nouvelle-Démocratie, de vouloir annuler le plan de rigueur dicté par les créanciers de la Grèce, et conduire le pays à la catastrophe et hors de la zone euro.

Mais il est possible que ces nouvelles élections aboutissent à nouveau à un échec, et qu'aucune formation n’obtienne la majorité le 17 juin. Les formations politiques risquent alors de devoir de nouveau se livrer au jeu des coalitions pour former une majorité.

Donnée favorite par certains sondages, la Nouvelle démocratie pourrait cependant obtenir un score suffisant pour gouverner an coalition avec la gauche modérée du Pasok. Mais, craignant la virulente opposition de la formation de gauche radicale Syriza,  les deux grands partis préféreraient un gouvernement d’union nationale, que Syriza refuse absolument.

Atlantico a posé trois questions à Jesus Castillo, économiste chez Natixis, pour qu'il commente la situation espagnole après l'annonce du taux record à dix ans de l'obligation ibérique.

Atlantico : Comment expliquer que les taux espagnols aient grimpé à 7% ce jeudi, soit deux jours après l'adoption d'un large plan de sauvetage du système bancaire du pays ?

Jésus Castillo : La défiance des investisseurs s'explique avant tout par l'absence de détails concernant ce plan de sauvetage. La grande interrogation réside en ce que personne ne sait qui va réellement payer ce nouveau fond ? Il s'agit d'un point particulièrement technique : est-ce le FESF -  le Fond européen de stabilité - ou le MES - le Mécanisme européen de stabilité ?

Il y a une hiérarchie des créditeurs. S'il s'agit du second fond, il a alors un statut de créditeur Senior ce qui signifie qu'il est le premier à être remboursé après les crédits éventuels du FMI, les autres investisseurs arrivant de facto en seconde position. La dette souveraine espagnole deviendrait donc subordonnée à celle du MES. En revanche, le FESF ne détient pas un tel statut.

Quelque soit le fond sélectionné, il lèvera des fonds sur les marchés afin de les prêter à nouveau au Frob - le fond de restructuration du système bancaire espagnol - qui ensuite recapitalisera les banques. C'est aussi ici que se trouve une seconde incertitude. En effet, quelle forme va prendre cette consolidation du système bancaire ?

Le troisième facteur est celui de l'incertitude qui règne autour du montant qui sera nécessaire pour y parvenir. Depuis trois jours, plusieurs estimations de différents niveaux circulent (100 milliards d'euros, 80 milliards, 37 milliards...).

Les élections législatives qui se tiennent dimanche prochain en Grèce entrent-elles en jeu ?

Effectivement. L'inquiétude quant aux résultats qui sortiront des urnes joue sur les marchés ? Si les partis radicaux forment une coalition majoritaire, remettant en cause le plan d'austérité, il y aura un arrêt des aides internationales et, par conséquent, une probable sortie du pays de la zone euro.

Si ce scénario se réalise, l'onde de choc sur les marchés risque d'emporter l'Espagne.

Le plan de sauvetage espagnol, qui visait à créer une séparation entre crise bancaire et crise souveraine, est-il un échec, du moins à court terme ?

L'Etat espagnol seul n'avait de toute façon pas la capacité d'aider ses banques. Ce plan n'a pas eu l'effet escompté en terme de confiance à court terme. Mais cela ne signifie pas qu'il s'agit d'un échec définitif. Il faudra regarder l'évolution sur une durée plus longue puisque nous ne sommes qu'au début du processus.

Le contexte actuel est très défavorable avec une conjonction de dates et d'événements très défavorable pour l'Espagne. L'incertitude et la confusion règnent.

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