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Le pape va-t-il béatifier Greta Thunberg ?
©VINCENZO PINTO / AFP

Urbi et orbi

Ce n'est pas acquis. Mais ça en prend le chemin.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le souverain pontife est un homme résolument moderne. A priori, son boulot consiste à sauver les âmes . Mais il veut aussi sauver la planète. Et c'est pourquoi il se met à parler comme la jeune scandinave.

Il l'a d'ailleurs reçue au Vatican il n'y a pas longtemps. C'est elle qui, à coup sûr, lui a fait découvrir son chemin de Damas. Il s'est, de son propre aveu, "converti à l'écologie". Une nouvelle religion. Avec le catholicisme, ça en fait deux. Et deux religions valent mieux qu'une...

Le pape François a fait part de sa conversion en recevant au Vatican un groupe de personnes "engagées dans la défense de l'environnement". Il leur a confié que son cheminement a été lent et complexe.

"En 2007, j'ai participé à une conférence des évêques sud-américains sur l'environnement", a-t-il dit. "Mais à l'époque, a-t-il ajouté, je n'ai rien compris : les évêques brésiliens parlaient sans cesse de l'Amazonie et je les trouvais fatigants". "Mais maintenant, je comprends", a-t-il conclu. Un mea culpa bienvenu qui honore celui qui l'a prononcé. Le pape François veut ainsi vivre avec son temps. Pourquoi pas ? Mais les temps modernes charrient aussi leur lot de niaiseries.

Aimer la nature est une belle chose. L’idolâtrie, c'est autre chose. Nous suggérons au souverain pontife de revenir, pour que sa conversion soit complète, aux sources du christianisme. A l’époque, la Palestine romaine était vierge de toute pollution.

Les eaux du lac de Tibériade, sur lesquelles Jésus marcha, étaient pures. Les apôtres et le Christ lui-même étaient vêtus de lin, une noble matière issue du commerce équitable et du travail de petits producteur. Nous attendons maintenant du souverain pontife qu'il transforme la place Saint-Pierre en espace vert.  

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