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Coronavirus : quand Libération fait le tri entre les religions…
©Reuters

Allah n’y est pour rien.

Il y en a certaines qui, bien plus qu’une autre, sont accueillantes avec le virus.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les dieux ont soif. Et ils ont aussi faim. La chair humaine leur estindispensable pour se nourrir. Même que certains d’entre eux sont boulimiques. Alorsils appellent l’Apocalypse. Et se pourlèchent les babines devant les monceaux decadavres qu’’ils vont manger.

Nous sommes tous des enfants de Dieu. Et dans l’antiquité grecque Cronosdévorait ses propres enfants. Mais aujourd’hui les dieux cannibales portent d’autresnoms. La cellule de veille de Libération les a vus à l’œuvre en France, en Inde, enCorée du Sud, en Israël et aux États-Unis. Pas ailleurs !

Suivons l’exploration géographique et théologique de Libération. A Strasbourgau début de l’année – et donc bien avant les mesures de confinement – s’est tenu unrassemblement évangélique propice, selon le journal, à la propagation ducoronavirus. Libération en voudrait-il seulement aux évangélistes ?

Pas du tout. En effet le journal dénonce une réunion hindouiste sur les bordsdu Gange. Là le dieu coupable et féroce, s’appelle Shiva. Il est connu pour sesdésirs destructeurs. Libération en voudrait-il seulement aux hindouistes ?

Non plus. La cellule de veille du journal a retrouvé la trace d’une secte sudcoréenne passablement tordue. Ses adeptes voient en le coronavirus une punitiondivine. En conséquence de quoi ils ne font rien pour se protéger, risquant decontaminer tous les autres. Libération en voudrait-il seulement à cette secte ?

Mais non. Car le journal s’attarde longuement sur les méfaits de Yahvé. EnIsraël il y a des Juifs orthodoxes les Harédim, qui refusent obstinément de suivre lesconsignes sanitaires du gouvernement. Et le journal en a même trouvé quelques unsà Brooklyn.

La boussole de Libération est très orientée. Pour des raisons connues d’unseul dieu son aiguille refuse de s’arrêter à Kaboul, Islamabad ou Djedda.

C’est queAllah, lui, contrairement à toutes les autres divinités est gentil et bienveillant.

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