Coronavirus : méfiez-vous des cathos intégristes ! <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Social
Coronavirus : méfiez-vous des cathos intégristes !
©

Eli, Eli lama sabachthani

Ni le gouvernement, ni les autorités médicales n’ont jugé bon de nous alerter sur ce danger. Un journal vigilant vient de le faire.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Presse Océan est un quotidien d’excellente réputation. Il rayonne sur tout le département de Loire-Atlantique. Presse Océan pense bien. Et surtout en cette saison d’urgence sanitaire, il pense au bien commun.

Sa « une » sonne le tocsin : « en dépit des consignes une messe intégriste a été célébrée ». Le lieu du forfait : la chapelle du Christ Roi. D’après Presse Océan, ils étaient une vingtaine de fidèles à assister à cette messe que l’on ne peut que qualifier de noire.

Là ou d’autres médias se seraient contentés d’un entrefilet le journal relate cet événement au demeurant et incontestablement imprudent avec un gros titre. Cinq colonnes à la une ! En conséquence de quoi le journal s’interdit de regarder ce qui se passe dans les banlieues de Nantes où, comme ailleurs, les consignes de confinement sont allègrement bafouées.

Chers lecteurs, nous vous conjurons de ne pas vous rendre dans la région de Nantes. Car à l’heure qu’il est, nous ignorons où se trouvent les vingt et un criminels fidèles de la chapelle du Christ Roi. A toutes fins utiles, nous allons vous aider à les reconnaître. Voici quelques indices.

Pour la plupart, ils sont très âgés. Autour du cou, ils ont un médaillon avec la Vierge Marie. Les plus jeunes - il y en a quelques-uns - portent sur leur pull ou à leur boutonnière une fleur de lys. Autre signes particuliers : ils sont très pâles car ils passent des heures en dévotion dans l’église au lieu de gambader dans les champs où l’air est si pur.

Mais même si avec ces indications vous êtes capables de les reconnaître et de les éviter, n’allez pas en Loire-Atlantique. Il vous faut attendre le résultat des battues organisées par la gendarmerie locale. Les cathos intégristes sont traqués. Et le préfet, dont nous dénonçons ici le laxisme insupportable, n’a pas donné l’ordre de tirer à vue et de les abattre sur le champ.

Il préfère – honte à lui – risquer la vie des gendarmes qui pourraient être contaminés en arrêtant les fidèles. Le préfet n’est pas seul à blâmer. Le Bon Dieu est aussi, sinon plus, coupable que lui. Pourquoi n’a-t-il pas foudroyé ces catholiques intégristes pendant cette messe sacrilège ? Oui il fait quoi le Bon Dieu ? Certains prétendent qu’il n’existe pas ? Je n’irai pas jusque-là. Mais je pense fortement que c’est un bon à rien.

Une preuve supplémentaire de son coupable aveuglement. A Draguignan les bonnes sœurs de la Consolation fabriquent bénévolement des masques de protection. Des saintes femmes ? Oh que non ! Car pendant leur travail, elles ne portent pas de masques. Et le Bon Dieu laisse faire.

* Les paroles du Christ sur la Croix. C’est de l’araméen : « Dieu, Dieu ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? ».

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !