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La révolution féministe sera sanglante ou ne sera pas : "Un mec, une balle !"
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8 mars, jour de colère

Ce jour-là c'était la Journée internationale des droits de la femme. Certaines d'entre elles pensent avoir tous les droits sur nous.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La Révolution de 1789 a eu ses enragés. Ils coupaient des têtes et ensuite les exhibaient au bout d'une pique. La révolution féministes a ses enragées. Ce qu'elles veulent couper ce ne sont pas des têtes... Et ce qu'elles entendent promener au bout d'une pique est sensiblement plus petit qu'une tête... 


On les a vues belles, rebelles, vengeresses à la manif parisienne. Parmi les slogans scandés : "Un mec, une balle !". Pourquoi vouloir tuer les mecs ? Parce qu'ils sont intrinsèquement coupables et abusent de leur position dominante pour faire subir aux femmes -êtres fragiles et sans défense- d'odieuses violences.
De toute façon, les mecs sont malades. Ils portent en eux le "virus patriarcal" dénoncé par les manifestantes. Comment ce virus se propage-t-il ? Par la main, par la bouche ? Non, par une autre partie du corps ! Pour l'éradiquer les féministes radicales n'envisagent qu'une seule solution : couper les c.... 


Leur manifestation était porteuse d'autres richesses. On y a vu des drapeaux palestiniens. Nul n'ignore en effet que Mahmoud Abbas, fervent combattant de la cause féministe, se bat nuit et jour pour l'émancipation des femmes palestiniennes. 


On a vu également des pancartes proclamant : "Le lesbianisme n'est pas un choix : c'est une bénédiction !". Un monde sans homme voilà leur rêve. Une angoissante question se pose néanmoins : qui assurera la procréation de futures et souhaitées générations de lesbiennes ? On me fait remarquer que cette question est imbécile car je suis un mâle borné. En effet, des donneurs de sperme pourvoiront à la reproduction de l'espèce lesbienne. 
Un autre slogan en revanche n'a pas manqué de nous interpeller. Les manifestantes criaient : "Toutes les femmes détestent la police". Et là force est constater qu'elles ont été contaminées par le "virus patriarcal". Lors des manifs d'extrême gauche, à La République et ailleurs, on entendait des centaines d'hommes crier : "Tout le monde déteste la police". Un slogan masculin que les féministes enragées ont emprunté à l'espèce maudite.
Mais peut-être que à ces hommes-là elles ne veulent pas couper les c..... . Une pensée maintenant pour Simone de Beauvoir auteur d'une phrase célèbre : "On ne naît pas femme, on le devient". Paraphrasons la : On ne naît pas idiote, on le devient.


PS : Le "un mec une balle" s'inspire d'une belle tradition née lors du Forum social de Durban, il y a de cela plusieurs années. Il fut marqué par un déchaînement anti-israélien, anti-sioniste et, pour parler clair, anti-juif : nombre de participants portaient des t-shirts avec l'inscription suivante : "One Jew, one bullet". Les Juifs sont des mecs, non ? 

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