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Elles lynchent Macron en chantant (mal) et en dansant (très mal)…
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

La révolution sera cruelle ou ne sera pas

Elles s'appellent Esther Benbassa, Manon Aubry, Clémentine Autain, Elsa Faucillon. Toutes belles et rebelles.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ces révolutionnaires intrépides étaient devant l'Assemblée Nationale pour protester contre la réforme des retraites. Le poing levé ? Même pas ! Leur incontestable féminité leur a inspiré une délicieuse chorégraphie.

Pour la circonstance, Mmes et Mlles Benbassa, Aubry, Autain et Faucillon avaient revêtu la tenue qui s'imposait. Pas un tutu : ça c'est bon pour les petits rats de l'Opéra. Pas un justaucorps avec un haut très échancré : ça ça se fait au Lido. Elles n'ont pas pris modèle non plus sur le Crazy Horse Saloon où de charmantes créatures ne portent rien du tout. 

Déguisées à la façon de la célèbre "Rosie la riveteuse" (une icône féministe), ces belles révolutionnaires portaient des bleus de travail. Ainsi, elles communiaient avec des millions d'ouvrières suant sang et eau dans des usines aux cadences infernales.

Tout ça en chantant "A cause de Macron" sur l'air d'un tub des années 80 " A cause des garçons". Et surtout elles ont, hélas, dansé. Manon Aubry, ça allait à peu près. Clémentine Autain, c'était supportable. Elsa Faucillon c'était limite. S'agissant d'Esther Benbassa, la galanterie et un reste de bonne éducation nous interdit de commenter ses déhanchements.

Sur une vidéo plus sophistiquée et travaillée, on voit des filles habillées comme celles déjà citées rouer de coups une marionnette à l'effigie de Macron. Il en prend plein la gueule le Président de la République. Frappé, disloqué, piétiné. Qu'il crève !

A première vue tout cela peut paraitre parfaitement grotesque. Mais derrière ces imbéciles contorsions, se cache une vraie violence. Une envie de mort, que d'autres demoiselles révolutionnaires concrétisent en promenant la tête de Macron au bout d'une pique. Sainte et bienfaisante guillotine…

Chez les Sioux il y avait la danse du scalp. Les Sioux étant rares sous nos latitudes, les Squaws insoumises les ont remplacés. Est-ce que ce sera suffisant pour terrasser le valet du capital qui dirige la France ? Pas sûr.

Esther Benbassa, Clémentine Autain, Manon Aubry et Elsa Faucillon devraient se tourner vers les tropiques pour trouver une solution.Le vaudou peut en effet être un précieux auxiliaire de la révolution. Les aiguilles plantées dans le cœur d'une poupée Macron devraient donner d'excellents résultats. 

L'Obs

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