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Il m’arrive parfois d’avoir honte pour la France…
©capture d'écran / LCI / Youtube

Un aveu

Surtout quand j’entends Maboula Soumahoro. Mais pourquoi lui donne-t-on encore la parole ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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« Notre pays à nous, c’est celui à l’égard duquel nous pouvons éprouver de la honte ». Voilà une belle et très juste définition de l’identité nationale. La formule est d’un des plus grands historiens contemporains, Carlo Ginzburg, juif d’origine russe et passionnément italien.

Des Allemands qui aimaient l’Allemagne ont eu honte pour leur pays, en entendant des centaines de milliers de voix hurler "Heil Hitler". Des Russes qui aimaient la Russie ont eu honte pour leur pays en voyant les horreurs de la terreur stalinienne. Des Français qui aimaient la France ont eu honte pour leur pays quand celui-ci était sous la coupe du régime ignoble de Vichy.

Moi, j’ai honte pour la France quand j’entends parler Maboula Soumahoro. Elle était à la télévision, conviée parce que Noire, pour porter la réplique à Alain Finkielkraut. Le philosophe expliquait tout ce qu’il devait à la France qui avait accueilli ses parents étrangers et qui lui avait permis de faire des études. Et il concluait par un « merci la France ».

Maboula Soumahoro le cassa aussitôt avec la suffisance des imbéciles assumés. « Ici, c’est chez moi. Je ne dois rien à la France. Et je n’ai pas à lui dire merci ». J’ai honte pour Finkielkraut qui s’est cru obligé de participer à une émission où elle était invitée.

J’ai honte pour les radios et les télévisions qui servent la soupe à cette femme haineuse. J’ai honte pour l’université française qui a accordé un poste de chargé de cours à Maboula Soumahoro. J’ai honte pour la France qui autorise des « camps décoloniaux » interdits aux Blancs et donc parfaitement racistes.

J’ai honte pour la France quand les pouvoirs publics permettent à Marwan Muhammad de venir dédicacer son livre à Magnanville là où deux policiers ont été égorgés aux cris de « Allah Akbar ». J’ai honte pour la France quand des émules des Gardes Rouges maoïstes interdisent (sans réaction aucune) dans leurs universités des livres ou des philosophes qui ne leur plaisent pas. J’ai honte pour la France parce que c’est mon pays et que je l’aime.  

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