Le Sénégal triompha de la Tunisie par 1-0 : les supporters sénégalais se livrèrent alors en France à une orgie de violences<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le Sénégal triompha de la Tunisie par 1-0 : les supporters sénégalais se livrèrent alors en France à une orgie de violences
©SEYLLOU / AFP

Article grotesque et inventé de toutes pièces

Le Sénégal est un grand et beau pays. La langue française y est pratiquée à égalité avec le wolof. Normal : nous l'avons colonisé pendant près d'un siècle. Une mainmise qui n'a pas toujours été tendre.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Note de la rédaction : suite aux nombreuses remarques qui nous sont parvenues, nous tenons à préciser que les propos du contributeur qui suivent relèvent de l'ironie et veulent mettre l'accent sur les différences de réactions suivant un même évènement entre populations d'origines diverses.

Pour expier ce péché, nous avons, après leur indépendance acquise dans les années 1960, fait venir chez nous des centaines de milliers de Sénégalais. Ils ont durement travaillé en usine et pour les loger nous avons construit des HLM, de véritables palais comparés aux taudis de leur pays natal.

Ils ont eu des enfants dont le droit du sol a fait des Français. Ces derniers ont eu à leur tour des enfants, Français comme eux. Tous aiment le foot. Quand le "onze" de France gagne, ils sont donc contents. Mais quand c'est le "onze" du Sénégal qui remporte la victoire, leur joie se transforme en délire accompagné de saccades d'une grande violence.

C'est ce qui s'est passé un peu partout en France ce dimanche. C'était le 14 juillet. Un jour maudit pour les Sénégalais de France car ce n'est pas celui de la fête nationale de leur pays dont la capitale est Dakar.

Des magasins ont été pillés et dévastés. Des policiers caillassés, attaqués avec des fumigènes, des voitures roulant à grande vitesse sur les trottoirs pour faire fuir les indigènes gaulois. Pendant ces heures de violence, il valait mieux porter sur les épaules un drapeau sénégalais si on ne voulait pas se faire démolir.

Il y avait bien-sûr l'excitation de la victoire de l'équipe sénégalaise assortie de la haine d'un pays qui (jusqu'à maintenant mais pour combien de temps encore ?) a refusé de troquer le drapeau tricolore contre les couleurs du Sénégal. Mais au-delà de ça s'est manifestée une volonté farouche de marquage de territoires : une envie irrésistible de prolonger Saint-Denis jusqu'aux Champs-Elysées.

Par conscience journalistique, j'ai appelé Le Soleil, le plus grand journal de Dakar. Un confrère local m'a appris que là-bas tout s'était bien passé. Beaucoup de joie, mais ni pillages ni voitures brûlées. Ils sont bizarres ces Sénégalais du Sénégal.

J'ai conscience en écrivant cela que j'encours l'accusation de "sénégalophobie". Mais contrairement à une autre phobie, celle-ci n'est nullement considérée comme répréhensible.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !