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Et l'assaut des hordes fascistes se brisa à l'Assemblée nationale...
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Héroïque

Il furent une vingtaine de députés à résister. Gloire à eux !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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En 1936, les troupes franquistes étaient aux portes de Madrid. Les miliciens républicains épaulés par les Brigades Internationales les mirent en échec. Une atmosphère de liesse régna dans la capitale espagnole. Et des centaines de milliers de voix crièrent "No pasaran"...

Sagement Marx avait dit que l'Histoire se répétait toujours deux fois. La première comme tragédie, la deuxième sous forme de farce. Une farce vient de se terminer à l'Assemblée nationale. Une commission a siégé pendant des semaines pour évaluer le danger des groupuscules d'extrême droite. Il s'agissait de traquer la bête immonde, de la débusquer, et de la montrer pour faire peur au plus grand nombre. 

Car le fasciste est l'élixir de jouvence, le viagra des députés LREM, Insoumis et PS qui se sont lancés dans cette méritante croisade. Sans fascistes, ces parlementaires se sentent esseulés. L'identitaire et le crâne rasé sont indispensables à leur équilibre personnel. Ils sont pour eux une denrée de première nécessité. Quand le député LREM rentre chez lui le soir et que son épouse lui demande "Qu'as-tu fait aujourd'hui?", il répond en bombant le torse "J'ai combattu le fascisme!"

La commission a auditionné tous les spécialistes reconnus en la matière: Jean-Yves Camus, Pascal Perrineau...Leur diagnostic a été sans ambiguïté: la bête immonde était en France une espèce en voie de disparition et ne représentait aucun danger pour la République. On imagine la détresse des parlementaires. 

L'un d'eux refusa pourtant de rendre les armes. M'jid El Guerrab (on a retenu son nom car il est célèbre) s'était fait connaître quand il avait fracassé le crâne d'un de ses copains socialistes avec le casque de son scooter. Allez devant le Palais bourbon. Vous y verrez un homme qui court derrière les passants en criant : "Le fascisme ne passera pas!" Il a un casque à la main. C'est lui. 

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