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Le Danemark a interdit les fausses barbes! Et pour les vraies on fait quelque chose ?
©Mads Claus Rasmussen / Ritzau Scanpix / AFP

Guerre aux poils

La question de la pilosité fait débat. Voici ma modeste contribution à cette épineuse et piquante question.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Amnesty International milite inlassablement en faveur des droits de l'Homme. Cette ONG très connue se bat également pour le droit des femmes à être asservies. Ainsi Amnesty a protesté avec indignation contre la décision du Danemark d'interdire la burqa.

Cette courageuse prise de position nous a incité à aller voir de plus près les détails et les attendus de la loi danoise. Et nous avons découvert que les législateurs de Copenhague ont vu plus large que la burqa. Soucieux d'éviter toute stigmatisation ils ont également prévu d'interdire les fausses barbes et tout ce qui pourrait dissimuler la véritable identité des individus.

Concernant les vraies barbes une solution radicale avait été trouvée dans les années 30 par Atatürk en Turquie. Il les fit raser, les contrevenants étant passibles de prison. Mais Atatürk est aujourd'hui piétiné par Erdogan. Et ni Emmanuel Macron, ni Angela Merkel, ni Theresa May ne sont des disciples d'Atatürk.

En ce qui nous concerne nous sommes résolument pogonophobes*. Comme les Danois nous ne voulons pas stigmatiser. La barbe d'Edouard Philippe nous insupporte. La pilosité faciale de Christophe Castaner nous énerve au plus haut degré. Et depuis que Manuel Valls s'est laissé pousser une barbe nous le trouvons détestable.

Ce sont ces barbes là que je ne peux plus voir. Je n'ai aimé, et n'aime, qu'une seule barbe : celle de Victor Hugo. Si certains pensent à d'autres barbes haïssables qu'à celles de Philippe, de Castaner et de Valls, ils seront sévèrement poursuivis pour détournement  de poils.

* Pour ceux qui ne savent pas ce que cela veut dire la définition est dans le Larousse

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