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Ces petits arrangements politiques qui se cachent derrière la hausse des carburants
©BEHROUZ MEHRI / AFP

Matraquage fiscal

Le Conseil National des Professions de l’Automobile lance une campagne d’affichage dans les stations-service pour alerter les pouvoirs publics sur la hausse des prix des carburants à la pompe.

P Tilly

P Tilly

Ptilly est contributeur du site internet Décider & Entreprendre.

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La récente augmentation des prix du carburant et les congés sont la meilleure occasion pour le CNPA de tirer la sonnette d’alarme auprès des pouvoirs publics sur l’impact des hausses sur le budget des ménages et la compétitivité des entreprises.

Peut-on parler de frénésie fiscale, spécialement si vous utilisez un véhicule à moteur diesel ?

Au départ des intentions louables, il s’agit d’accélérer la convergence du prix du gazole et celui du super sans-plomb comme souhaité par les écologistes.

Mais une bonne surprise n’arrivant jamais seule le gouvernement n’a pu résister à augmenter à bon compte ses rentrées d’argent. Le super a également augmenté réduisant de fait l’effet de rattrapage. La TICPE augmente donc sur tous les carburants, alors qu’elles représentent déjà une part très importante du prix des ceux-ci.

Matraquage fiscal ou arnaque écologique ?

On sait depuis des décennies que les automobilistes sont des vaches à lait, ce n’est pas ce qui suit qui va démontrer le contraire.

 « France-Inflation » nous montre dans un tableau exhaustif la hausse des carburants depuis les dernières élections et sa projection jusqu’en 2022… Ça pique !

Tout d’abord, comme le souligne « Témoignage fiscal » :

"La justification écologique n’est pas démontrée !"

L’essentiel de la pollution est due au chauffage domestique pas aux voitures. Par ailleurs on n’évoque ni les carburants des avions ou des engins agricoles, ni les poids lourds, ni les navires en tous genres qui brûlent des dizaines de milliers de litres qui sont au mieux apparentés au diesel, au pire à du fuel lourd extrêmement polluant apparenté à des déchets.

Qui va donc payer pour les plus gros pollueurs ?

La vache à lait. CQFD !

Les moteurs diesels récents ne polluent pas plus que les moteurs à essence… Mais si le moteur diesel persistait et si les prix du carburant diesel restaient moins chers que l’essence… Et oui vous avez compris ! Cela ferait beaucoup moins de recettes fiscales.

Carburant VS électricité ?

Mais alors que faire, sachant que les moteurs électriques ne sont pas in fine moins polluants, car tout aussi consommateurs de matières premières qu’il faut bien aller déterrées ?

Toute la question est là ! Comment les générations à venir, à qui nous allons déjà laisser la dette nationale à payer, vont-elles régler le problème ?

Allez je vais chercher le pain en vélo !

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