



Et pour remplacer "la bête immonde", Macron inventa "la lèpre"
Au Moyen Âge, les rois guérissaient les écrouelles. Saint Louis excella dans ce domaine. À cette époque, la lèpre faisait des ravages en Europe. On la craignait, si l'on peut oser cette expression, comme la peste... Avec les progrès de la médecine et de l'hygiène, on croyait cette maladie éradiquée. On se trompait. Elle a fait un retour massif et inquiétant sur notre continent. Une épidémie diagnostiquée par le Dr Macron.
Le Président de la République, parlant à Quimper, a dénoncé "la lèpre populiste" qui touche une grande partie de notre continent. Aucun mot n'est aussi fort que "lèpre" pour désigner ce qu'il appelle "le réveil des nationalismes et des égoïsmes". Il nous semble que Macron aurait du être un peu plus circonspect dans son vocabulaire.
Les premiers populistes qu'il a dénoncé, c'étaient les Italiens. Qualifiés de "cyniques et irresponsables" pour avoir refusé d'accueillir l'Aquarius. Puis, Emmanuel Macron a rencontré Giuseppe Conte, le Premier ministre italien. Ils ont affiché "une entente parfaite"... Macron lui a donné l'accolade. Il n'a pas eu peur d'attraper la lèpre. À suivre la pensée complexe du président de la République, il y a des dizaines de millions de lépreux eu Europe. Les Italiens déjà nommés, les Anglais avec le Brexit, les Hongrois, les Polonais, les Tchèques. Ça en fait du monde !
Au Moyen Age, les lépreux devaient se déplacer avec une crécelle pour prévenir les braves gens de leur contagieuse arrivée. Vous entendez le bruit monstrueux des crécelles qui envahissent l'Europe ? Une seule solution pour éviter que les lépreux viennent en France, fermer nos frontières aux Italiens, Anglais, Hongrois, Polonais et Tchèques.
Mais Macron a peut-être une autre idée pour nous prémunir contre la lèpre. On lui prête l'intention de financer l'agrandissement de la célèbre léproserie du Dr Schweitzer à Lambaréné. Elle deviendra un gigantesque camp de rétention pour nos indésirables. Les Gabonais sont partants : ils aiment les Européens, même malades.