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Oui camarade Mélenchon tu as raison : il faut un tribunal pour les médias ! Avec une seule sanction : un séjour de rééducation au Venezuela…
©D.R

Justice populaire

Tes paroles sont pour nous un encouragement à ne pas baisser la tête. Avec toi nous ferons face aux chiens de garde de la bourgeoisie.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Cher petit père des peuples et guide bien aimé.

Le cœur se serre et la conscience se révolte quand on voit le martyre que tu as vécu à l'Emission Politique de France 2. Tu as été humilié, sali, torturé. Deux furies hystériques, shootées avec la coke que leur fournissent les requins du CAC 40, étaient à en service commandé pour t'assassiner. Elles répétaient, ces gorgones malfaisantes, toujours les mêmes mots : "Venezuela, Venezuela…".

Ces esclaves de l'argent ricanaient en te demandant si le Venezuela était réellement démocratique. Que ne leur as-tu pas répondu que la démocratie était un luxe pour bourgeois, un hochet pour socio-démocrates pourris ? Car la seule et vraie démocratie c'est la dictature du prolétariat. Elle, elle seule, permet au peuple de parler d'une seule voix : la tienne.

Camarade Mélenchon tu as été grand et stoïque sous les crachats. Et si tu as dit à l'une des deux furies d'aller "se faire foutre" c'était pour son bien et pour l'équilibre de sa libido perturbée. Le peuple de France se sent insulté par l'affront qu'on t'a fait. Il veut, il exige, que ceux qui pourrissent des âmes innocentes avec leur venin mortel soient écartés de la scène publique. Grande est sa colère.

On comprend que le peuple, fier et ombrageux réclame que Léa Salamé et Nathalie Saint-Cricq soient lynchées et tondues. Mais toi, ô Jean-Luc adoré, tu es sage. Et tu veux éviter de tels débordements qui pourraient nuire à la Cause. C'est pourquoi tu as réclamé la création d'un tribunal spécial pour les médias. Il aura pour charge de traquer les mensonges et les calomnies dont tu fais l'objet.

Ce tribunal du peuple sera exemplaire. Tu as lu attentivement les comptes rendus des procès de Moscou des années 30 et c'est de cette justice prolétarienne que tu veux t'inspirer. L'accusateur public ce sera toi. Qui d'autre serait digne de cette noble fonction ? Le jury sera composé de Thomas Guénolé, Daniele Obono, Clémentine Autain, Alexis Corbière et Raquel Garrido. On leur adjoindra quelques ouvriers choisis parmi les militants les plus éclairés du syndicat Sud.

Il eut été bon que Tariq Ramadan en fasse partie car nombre de tes fidèles lui sont fidèles. Mais cet intellectuel qui fait honneur à la France et à sa religion en a été empêché par une abominable cabale sioniste. Les audiences du tribunal seront publiques. Elles seront obligatoirement diffusées, en temps réel, par toutes les radios et toutes les chaînes de télévision françaises. Les télévisions de ton frère Maduro les relaieront avec une traduction simultanée en Espagnol.

Tout le monde doit savoir de quels crimes sont capables les agents stipendiés de la bourgeoisie, les valets du grand capital, les vipères lubriques, les hyènes dactylographiques. Ils avoueront tout. Car la puissance de ton verbe sera telle qu'il leur faudra baisser la tête.

Leurs avocats, reprenant tes mots justes et sévères, égrèneront les forfaits des accusés en s'étouffant d'indignation. Ils demanderont, bien sûr, la clémence du tribunal. Le peuple, lui, exigera la mort, une peine bien trop légère pour des êtres aussi abjects. Mais toi, ô guide éclairé, toi génie des Carpates (oh pardon ça a déjà été pris par Ceausescu), toi phare lumineux du peuple tu seras clément. Les journalistes criminels se verront condamner à des séjours de durée indéterminée dans des camps de rééducation au Venezuela. Et peut-être que tu accepteras de t'installer là-bas pour suivre de près la mise en œuvre de ce beau programme?

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