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Edouard Philippe : "Les Français ont vu les premiers pas de ce gouvernement et lui ont donné la majorité"
©AFP

C'est reparti

Le nouveau gouvernement a été annoncé à 19h15.

  • Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a annoncé, mercredi 21 juin, la composition du nouveau gouvernement d'Edouard Philippe
  • Ce remaniement est intervenu après le départ de trois ministres Modem mis en cause dans l'affaire des emplois fictifs présumés
  • Le gouvernement Philippe 2 comprend 19 ministres, dont deux ministres d'Etat, et 10 secrétaires d'Etat.
  • Parmi les nouveaux entrants figurent Nicole Belloubet à la Justice, Florence Parly aux Armées, Jacques Mézard à la Cohésion des territoires, Nathalie Loiseau aux Affaires européennes

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21h00 : Les premières réactions politiques

20h40 : Passation de pouvoirs au Quai d'Orsay

Ca n'a pas tardé : Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l'Europe chargée des affaires européennes, a remplacé Marielle de Sarnez au quai d'Orsay. 

20h30 : Lutte contre le terrorisme : le projet de loi "essaie de conserver l'équilibre entre le contrôle du terrorisme et le respect des libertés"

Interrogé sur TF1 à propos du projet de loi antiterroriste préparé par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui sera présenté en conseil des ministres ce jeudi, Edouard Philippe a assuré que "le texte que le ministre Gérard Collomb va proposer demain, essaie de conserver l'équilibre entre le contrôle du terrorisme et le respect des libertés. Il est indispensable." Expliquant que "la France est un pays de liberté", il a ajouté : "Je me suis engagé à garantir la sécurité des Français. Nous voulons le faire en respectant la loi, la Constitution."

20h20 : Edouard Philippe : "Les Français ont vu les premiers pas de ce gouvernement et lui ont donné la majorité"

Sur le plateau du 20h de TF1, Edouard Philippe a estimé que ce nouveau gouvernement "s’inscrit dans le même esprit que le premier gouvernement : parité homme-femme, des membres de la société civile, le souci de renouvellement avec des nouveaux visages, des personnalités très jeunes et une équipe resserrée."

Réagissant au départ de trois ministres du Modem, pour cause de soupçons d'emplois fictifs au Modem, il a parlé d'un "élement très fort" : "les Français ont indiqué beaucoup plus fermement qu'ils souhaitent ne pas être embarrassés par le soupçon". Il a néanmoins rappelé que la mise en examen "n'est pas le signe de la culpabilité".  "On ne peut pas imaginer un système efficace et durable où une simple accusation (...) permettrait de démettre quelqu'un", a-t-il souligné.

Sur le gouvernement, il a indiqué qu'il ne savait pas s'il est "hybride", mais l'assure : "les Français ont vu un président proposer un gouvernement qui rassemble. Ils l'ont vu faire, ils ont donné une majorité à ce gouvernement. C'est donc dans la clarté que ce gouvernement puise sa légitimité".

20h10 : Le Premier ministre Edouard Philippe s'exprime dans le 20h de TF1

19h40 : Les ministres qui font leur entrée au gouvernement

- Nicole Belloubet (ex-PS), nouvelle garde des Sceaux, est juriste, membre du Conseil constitutionnel
- Florence Parly (PS), ministre des Armées, était directrice générale de SNCF Voyageurs. Elle a été Secrétaire d'État au Budget de Lionel Jospin de 2000 à 2002
- Jacques Mézard (PRG), ministre de la Cohésion des territoires, est sénateur du Cantal
- Stéphane Travert (EM, ex-PS), ministre de l'Agriculture, est député de la Manche
- Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l'Europe chargée des Affaires étrangères, est directrice de l'ENA depuis 2012
- Jacqueline Gourault (UDI), ministre auprès du ministre de l’Intérieur, est sénatrice du Loir-et-Cher
- Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, a été présidente de la RATP de 2015 à 2017

19h25 : La composition du gouvernement Edouard Philippe 2

- Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l'Intérieur
- Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et Solidaire
- Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Jean-Yves Le Drian, ministre de de l'Europe et des Affaires étrangères
- Florence Parly, ministre des Armées
- Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires
- Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé
- Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et Finances
- Françoise Nyssen, ministre de la Culture
- Muriel Pénicaud, ministre du Travail
- Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation
- Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
- Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics
- Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'innovation
- Annick Girardin, ministre des Outre-mers 
- Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l'Europe chargée des affaires européennes
- Elisabeth Borne, ministre des Transports
- Laura Flessel, ministre des Sports

Les secrétaires d'Etat :

- Christophe Castaner, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement 
Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes 
Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées
Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique
Sébastien Lecornu et Brune Poirson, secrétaires d'Etat auprès du ministre chargé de la transition écologique
Jean Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées
Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires
Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances

19h05 : Selon l'Élysée, la composition du nouveau gouvernement sera annoncé à 19h15

18h50 : Patience est mère de toutes les vertus

Comme vous l'avez sans doute deviné, l'annonce du nouveau gouvernement n'a pas eu lieu à 18h, comme cela était annoncé. Elle ne devrait pas intervenir avant 19h10. La bonne nouvelle, c'est qu'Edouard Philippe sera à 20h sur TF1, donc l'annonce devrait avoir lieu avant.

17h45 : Le porte parole du gouvernement salue un discours "digne et responsable"

17h35 : Il serait "logique" qu'il y ait des nouveaux ministres Modem au gouvernement

Le Modem reste attaché au gouvernement, assure François Bayrou. "Je serai à côté du président de la République pour l’aider et pour le soutenir, fidèle à une entente politique et personnelle à laquelle j’attache du prix." "C'est quelqu'un que j'estime, je trouve qu'il est magnifiquement à la hauteur de sa fonction", a-t-il dit. Il estime qu'il "serait logique" qu'il y ait de nouveaux ministres Modem au gouvernement. 

17h30 : "Je choisis de ne pas exposer à des campagnes mensongères le gouvernement que je soutiens"

François Bayrou, revenant sur son projet de loi de moralisation de la vie politique, explique : "On devinait bien que le débat au Parlement allait être détourné de son sens. Or, c’est une loi à laquelle je tiens beaucoup, à laquelle j’ai beaucoup donné. Je donne plus de prix au but à atteindre qu’à mon rôle personnel. J’en ai donc tiré les conclusions." En démissionnant, il choisit "de ne pas exposer à des campagnes mensongères le gouvernement que je soutiens" et de ne pas exposer le président Emmanuel Macron, dont l'élection est "une chance pour la France".

Faisant un parallèle avec la seconde guerre mondiale, il a estimé que "nous ne pouvons pas vivre dans une société de perpétuelle dénonciation. La France a été, hélas, à d'autres époques le pays des lettres anonymes.  Aujourd'hui, l'acte le plus anodin et le plus normal sous ce miroir grossissant apparaît suspect. A cette déferlante la démocratie ne survivra pas."

17h20 : François Bayrou : "Nous n’avons jamais eu d’emplois fictifs et ce sera aisé à les prouver"

Lors de sa conférence de presse, l'ancien Garde des Sceaux a commencé par vanter sa loi sur la moralisation de la vie publique : "J’ai porté une loi à laquelle je tenais beaucoup dont l’objet était de donner à la vie publique des règles sûres pour la moraliser dans tous les secteurs nécessaires", a-t-il dit en préambule.

Dénonçant une campagne de "dénonciations anonymes", il l'a assuré : "Nous n’avons jamais eu d’emplois fictifs et ce sera aisé à les prouver.  Pour le prouver, j’ai une absolue confiance en la justice". François Bayrou estime être la véritable cible de cette "campagne", "dans le but de décrédibiliser la personne qui portait la loi" de moralisation de la vie politique, car celle-ci dérangereait un "certain nombre de forces pour qui se serait un obstacle" à leur lobbyisme.

"Je n'accepte pas de vivre sans liberté de parole", ajoute François Bayrou, qui estime que le garde des Sceaux est le seul citoyen à ne pas pouvoir se défendre fasse à des dénonciations.

17h10 : La conférence de presse de François Bayrou commence

17h : Un groupe Modem créé à l'Assemblée nationale

Marielle de Sarnez a confirmé la création d'un groupe parlementaire Modem, sans évoquer le fait qu'elle pourrait le présider, quelques minutes avant la conférence de presse de François Bayrou, prévue pour 17h. "On a constitué ce groupe qui est en voie de se rassembler. Nous nous retrouverons mardi matin pour l'organisation", a déclaré l'élue parisienne à la sortie de l'Assemblée nationale.

16h20 : Le Modem "reste dans la majorité"

Interrogé par Le Monde, l'entourage d'Emmanuel Macron explique que "le Modem est dans la majorité et va le rester. Les départs de Sylvie Goulard, de François Bayrou et de Marielle de Sarnez sont des décisions individuelles. Ils ne se font pas à l'initiative du chef de l'Etat. Il n'y a pas de clash avec le MoDem." Le quotidien du soir annonce que des élus Modem pourraient faire partie du prochain gouvernement.

15h55 : Pas de sanction pour les "Constructifs"

Christian Jacob, réélu à la tête des Républicains à l'Assemblée nationale, a dénoncé la constitution du groupe des "Républicains constructifs", qu'il voit comme un "marchepied" pour entrer dans le gouvernement. Pour autant, la création de ce groupe est un "choix individuel" et il n'y a pas deux droites au Parlement, a-t-il assuré, excluant toute sanction. "La maison est ouverte, nous avons toujours été dans cet état d'esprit", a-t-il dit.

15h25 : Pas d'alliance entre la France insoumise et le PCF

Lors d'une conférence de presse, le député communiste André Chassaigne a annoncé que les députés du PCF auront leur propre groupe à l'Assemblée nationale.

15h15 : "Ce n'est pas une démission" affirme François Bayrou

"Ce n'est pas une démission, c'est simplement que je ne serai pas membre du prochain gouvernement" s'est contenté de glisser François Bayrou, lors de son arrivée à l'Assemblée nationale, où il doit acceuillir les nouveaux députés MoDem. Pour rappel, une conférence de presse est prévue à 17h.

14h45 : Le PS devrait s'abstenir sur le vote de confiance

Toujours selon L'Opinion, le groupe PS devra choisir entre l'ancienne ministre Delphine Batho et Olivier Faure pour prendre la tête du groupe PS. C'est ce dernier qui en était président jusqu'ici. Par ailleurs, les deux proposent de s'abstenir sur le vote de confiance plutôt que de s'y opposer.

Le Figaro annonce une troisième candidate : la députée réélue en Saône-et-Loire, Cécile Untermaier, proche d'Arnaud Montebourg.

14h15 : L'UDI passe chez les "constructifs"

Selon une journaliste de l'Opinion, tous les députés UDI de l'Assemblée nationale intègrent le groupe des "constructifs".

12h50 : deux droites irréconciliables ?

12h25 : Christian Jacob réélu à la tête des Républicains

Alors qu'une partie de la droite fait sécession, Christian Jacob a été réélu à la tête des Républicains à L'Assemblée nationale.

12h20 :  Thierry Solère annonce la création d'un groupe de "constructifs"

Comme attendu, Thierry Solère a annoncé la création d'un groupe "les Républicains constructifs UDI et indépendants" à l'Assemblée nationale. "Mardi prochain, nous espérons, au Parlement, être une des forces nouvelles qui permettent de faire avancer le pays", a lancé le député LR.

"Nous avons entendu ce que disent les Français sur le terrain. Ils attendent de nous que nous ayons de nouvelles pratiques politiques, qu'un groupe qui n'est pas un groupe majoritaire ne soit pas à s'opposer à tout, tout le temps" s'est-il justifié, aux côtés du patron de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde. "Notre détermination c'est de faire de ces cinq années des années utiles pour la France" a expliqué ce dernier, critiquant "cette opposition systématique, pavlovienne, à tout ce que propose un gouvernement, y compris lorsque le premier ministre est issu de nos rangs."

Le groupe compte 18 UDI et une vingtaine de Républicains.

11h45 : Bayrou "jeté comme un vieux torchon" estime Marine Le Pen

"Je pense que M. Macron s'est servi de M. Bayrou pendant la campagne présidentielle et, maintenant qu'il a une majorité sans le MoDem, il le jette comme un vieux torchon" explique-t-elle lors de son arrivée à l'Assemblée nationale.

11h : La France insoumise, première force d'opposition

A en croire le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio, les Français estiment que la France Insoumise est actuellement la première force d'opposition (34%) devant les Républicains (30%).

10h50 : Muriel Pénicaud sur la sellette ?  

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, risque rapidement être au centre de toutes les attentions, après le départ des ministres du MoDem. En effet, c'est elle qui dirigeait Business France, organisme perquisitionné hier par la police dans le cadre d'une enquête préliminaire pour favoritisme. 

10h30 : "une Bérézina pour ce gouvernement" estime Phlippot

"J'ai le sentiment que ce qui devait être au départ un simple remaniement technique, classique au lendemain des législatives se transforme en véritable Bérézina pour ce gouvernement et pour Emmanuel Macron lui-même", a tancé Florian Philippot sur Franceinfo. "On nous avait promis de nouvelles pratiques, la moralisation, les enquêtes qui allaient nous permettre d'avoir des gouvernements merveilleux"

9h20 : Edouard Philippe "prend acte" de la décision de Bayrou

Dans un communiqué à l'AFP, Edouard Philippe "prend acte" et "respecte" la décision de François Bayrou. Il maintient "l'objectif" de nommer un gouvernement d'ici 18h.

8h50 : "On nous dit qu'il y a trop de doutes pour rester au gouvernement mais on bascule à l'Assemblée nationale ?" critique Wauquiez

Sur RMC, Laurent Wauquiez n'a pas mâché ses mots contre l'exécutif. "L'initiateur de la loi sur la moralisation est tombé au bout d'un mois. Triste vie politique française" explique-t-il, affirmant que "ceux qui n'ont plus leur place au gouvernement n'ont pas leur place à la tête de groupes parlementaires." Une allusion à Richard Ferrand et Marielle de Sarnez qui vont prendre la tête des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale. "On nous dit qu'il y a trop de doutes pour rester au gouvernement mais on bascule à l'Assemblée nationale ?" critique Laurent Wauquiez.

8h45 : Estrosi salue le départ de Bayrou

"De toute évidence, un ministre qui porte une loi sur la moralisation, qui doit donner des leçons à tous ceux qui franchissent les lignes blanches, jaunes et rouges, dans une société confrontée à l'insécurité et au terrorisme, doit être une personne au-dessus de tous soupçons" a-t-il expliqué sur LCI.

Le maire de Nice a, par ailleurs, exclu de rentrer au gouvernement. "Vous savez, à la veille du 14 juillet, de la commémoration de cette tragédie, ma mission est beaucoup plus importante que d'exercer des responsabilités gouvernementales."

8h35 : "ça simplifie la situation" estime Castaner

"Face à la tourmente, il y a un choix personnel : ça simplifie la situation, parce qu'il était difficile, y compris pour le porte-parole que je suis, de répondre aux questions de la presse sur le sujet. Il n'y avait pas de mise en cause, mais je pense qu'il est plus facile de se consacrer totalement à cette défense-là" explique Christophe Castaner sur Europe 1.

"Le Modem a toute sa place dans l'engagement présidentiel et le gouvernement" a-t-il par ailleurs souligné

8h25 : Brice Hortefeux critique la scission annoncée chez les LR

Pendant ce temps, les députés LR se déchirent sur le soutien ou non au gouvernement. Invité sur RTL, l'ancien ministre Brice Hortefeux a critiqué la démarche des "constructifs" qui souhaitent se rapprocher de l'exécutif. "Je le regrette profondément," explique-t-il. "Comment expliquer que le premier acte de ceux qui se baptisent 'constructifs' soit d'être destructif ? (…) Quand une main est tendue, il faut regarder ce qu'il y a dans le creux de cette main"

8h15 : Plus de MoDem au gouvernement

Avec ce double départ, il n'y a donc plus de minitres MoDem au gouvernement, puisque Sylvie Goulard avait déjà annoncé son départ hier. Le parti de François Bayrou est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons d'emplois ficitfs, concernant des assistants parlementaires. Une position difficile à assumer pour François Bayrou qui portait la loi de moralisation politique.

8h10 : Marielle quitte aussi le gouvernement

Sans surprise, Marielle de Sarnez a, elle-aussi, décidé de quitter le gouvernement, dans une annonce à l'AFP. Elle devrait prendre la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale.

8h : François Bayrou quitte le gouvernement

Sous pression depuis plusieurs jours, François Bayrou jette l'éponge ! A l'AFP, le ministre de la Justice annonce son départ du gouvernement.

7h30 : Christian Jacob maintenu ?

Du côté des Républicains, on choisit le nouveau président du groupe LR. PLusieurs députés, comme Eric Ciotti, ont déjà apporté leur soutien à celui qui présidait le groupe avant les élections : Christian Jacob. Réponse ce matin.

7h25 : Que faut-il attendre du remaniement ?

Il devait être "technique", finalement, il ressemble davantage à un casse-tête, après l'exfiltration de Richard Ferrand, le départ de Sylvie Goulard et peut-être celui de Marielle de Sarnez. Le MoDem risque donc d'être clairement affaibli au gouvernement même si son patron François Bayrou résiste encore et toujours. Mais les places vacantes pourraient bien profiter à des personnalités de droite, ancrées chez les "constructifs".

A LIRE AUSSI - 57% des Français ne souhaitent pas que François Bayrou soit maintenu au gouvernement et près des 2/3 préféreraient qu'il change de ministère s'il reste au gouvernement

  • Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a annoncé, mercredi 21 juin, la composition du nouveau gouvernement d'Edouard Philippe
  • Ce remaniement est intervenu après le départ de trois ministres Modem mis en cause dans l'affaire des emplois fictifs présumés
  • Le gouvernement Philippe 2 comprend 19 ministres, dont deux ministres d'Etat, et 10 secrétaires d'Etat.
  • Parmi les nouveaux entrants figurent Nicole Belloubet à la Justice, Florence Parly aux Armées, Jacques Mézard à la Cohésion des territoires, Nathalie Loiseau aux Affaires européennes
    • Un nouveau gouvernement doit être nommé avant 18h
    • François Bayrou et Marielle de Sarnez quittent le gouvernement
    • La droite se scinde en deux à l'Assemblée nationale, avec la création d'un groupe de "Républicains constructifs"
    • Pas d'alliance entre la France insoumise et le PCF

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