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Marine Le Pen et Emmanuel Macron s'affrontent sur le terrain social à l'usine Whirlpool d'Amiens
©AFP

Une campagne accrochée

Emmanuel Macron a été accueilli par des sifflets lors de son arrivée à l'usine de Whirlpool en début d'après-midi, où Marine Le Pen a effectué une visite surprise.

  • Invitée sur TF1, Marine Le Pen a attaqué de son adversaire, critiquant la vision "d’un tradeur de salle de marché, qui a une vision très radicale, qui veut une France soumise."
  • Présent au JT de France 2, Emmanuel Macron a estimé que "rien n'est gagné" mais assure "ne pas regretter" l'épisode de la Rotonde, dénonçant le "diktat de la bien-pensance triste".
  • Un premier sondage pour Atlantico montre un meilleur départ pour Marine Le Pen.
  • De son côté, François Baroin veut diriger un gouvernement de cohabitation.

A LIRE AUSSI - 61% des Français pensent que Marine Le Pen a plutôt réussi son début de campagne de 2d tour contre 52% qui pensent qu'Emmanuel Macron a plutôt raté le sien

21h30 : Xavier Bertrand : Xavier Bertrand : "Je le dis clairement, il faut voter pour Emmanuel Macron"

Sur le plateau de David Pujadas, Xavier Bertrand a demandé mercredi soir à son parti Les Républicains d'appeler sans ambigüité à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai prochain : "Notre responsabilité, notre devoir, c'est de faire barrage à l'extrême droite", a-t-il déclaré.

21h00 : Emmanuel Macron : "Marine Le Pen, elle se prétend du peuple, mais elle est une héritière (...) Dites-le à celles et ceux qui n'y croient plus, elle n'est pas la réponse".

20h30 : Emmanuel Macron : "Marine Le Pen a fait des selfies sur un parking, elle a profité de la misère. Elle n'a pas parlé du fond."

20h15 : Emmanuel Macron monte sur scène pour son meeting à Arras

19h10 : Emmanuel Macron donné largement en tête au second tour

Selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé pour Paris Match, CNews et Sud Radio publié ce mercredi, le candidat d'En marche ! est crédité de 60,5 % des intentions de vote contre 39,5 % à la candidate du FN. Cette enquête a été menée entre le soir du 23 avril, c'est-à-dire une fois connus les noms des deux finalistes du second tour de l'élection présidentielle, et mercredi.   

17h40 : Marine Le Pen : "Je m'engage à sauver le site" de Whirlpool

Dans un communiqué publié mercredi après-midi, la candidate du Front national a déclaré que "rien n'était plus important que le sort des salariés qui pourraient subir une décision scandaleuse prise par une multinationale avide de profits" avant d'ajouter : "Je m'engage à sauver ce site".

15h50 : Emmanuel Macron sifflé à son arrivée sur le site de Whirlpool

"Emmanuel Macron est sifflé à l'entrée de l'usine où l'accueil de l'ancien ministre de l'Economie est très frais. Le candidat arrivé en tête du premier tour a précisé qu'il n'était pas venu faire de la démagogie ou instrumentaliser la détresse des ouvriers", rapporte Le Figaro. 

14h30 : les présentateurs du débat sont connus

Le débat d'entre deux tours sera animé par Christophe Jakubyszyn pour TF1 et Nathalie Saint-Cricq pour France 2 ont expliqué les deux chaines qui retransmettent l'évènement. Il s'agit en fait des deux responsables des services politique.

14h15 : "Whirlpool, c'est une anecdote" affirme Jacques Attali

Le soutien d'Emmanuel Macron a provoqué la polémique en affirmant, sur LCI, que la menace de fermeture de Whirlpool était "une anecdote qui s'inscrit dans un contexte plus large de création d'emplois."

13h30 : Duel à Amiens sur fond de crise sociale

"Emmanuel Macron est du côté de l'oligarchie, du Medef. Il est du côté de monsieur Attali, il est du côté de ces grands groupes qui cherchent à arracher la richesse des salariés français" a déclaré Marine Le Pen.

"Madame Le Pen est venue à Amiens car j'y venais. Bienvenue à elle. Mais nous n'avons pas les mêmes projets (...) Madame Le Pen fait de l'utilisation politique car elle va haranguer les militants politiques sur un parking" a répondu Emmanuel Macron.

13h20 : Marine Le Pen se rend aussi chez Whirlpool

13h : "Je voterai donc pour Emmanuel Macron" annonce Nicolas Sarkozy

Dans un message Facebook, l'ancien président a annoncé son intention de voter pour Emmanuel Macron. "Je considère que l'élection de Marine Le Pen et la mise en œuvre de son projet entraîneraient des conséquences très graves pour notre pays et pour les Français" écrit-il. "Je voterai donc au second tour de l’élection présidentielle pour Emmanuel Macron. C’est un choix de responsabilité qui ne vaut en aucun cas un soutien à son projet."

Il a par ailleurs exclu un retour en politique. "J'ai décidé il y a quelques mois de me retirer de la vie politique active. Je n'ai pas l'intention de revenir sur ce choix mais, au regard de la situation exceptionnelle à laquelle nous devons faire face, j’appelle tous les responsables de la droite et du centre au rassemblement des énergies, des talents et des compétences."

12h40 : Mélenchon gardera son vote pour lui

Blanc ou Macron ? Personne n'en saura rien. Jean-Luc Mélenchon gardera son vote secret pour le deuxième tour. Une chose est sûre, ce ne sera pas Marine Le Pen.

12h30 : Hollande veut un engagement de ses ministres contre Le Pen

François Hollande a demandé à ses ministres "s'engager pleinement dans la campagne électorale pour que Marine Le Pen ait le score le plus bas possible" a déclaré Stéphane Le Foll.

12h10 : nouveau sondage gagnant pour Emmanuel Macron

Selon un nouveau sondage OpinionWay-Orpi pour Les Echos et Radio Classique, Emmanuel Macron emporterait le second tour avec 60% des voix, devant Marine Le Pen.

11h40 : Macron à la rencontre des salariés de Whirlpool

Le candidat d'En Marche est à Amiens, ce matin, pour y rencontrer l'intersyndical de Whirlpool dont l'établissement est menacé de fermeture. Une visite à haut risque dans sa ville natale.

10h55 : Alexis Corbière s'en prend à Hamon

"A quoi a servi (...) le fait qu'il utilise ses dernières journées, notamment son meeting à République, pour nous insulter et dire que nous avions un problème avec la démocratie ? Lui il l'a fabriquée, Marine Le Pen au deuxième tour" juge le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon sur LCI. "Le Parti socialiste lui n'a servi à rien si ce n'est à nuire à cette campagne".

10h20 : Jean-Frédéric Poisson ne suit pas Christine Boutin  

10h15 : Sens Commun a "totalement plombé" sa campagne, estime Fillon

"Pendant une semaine, je n’ai parlé que de Sens commun. Et ça a occulté tout le reste" estime François Fillon, selon les indiscrétions du Canard Enchainé.  

9h15 : le climat se tend à droite

Face au second tour, la droite est plus divisée que jamais. En témoigne ce tweet de Gérald Darmanin (maire de Tourcoing) à destination de ceux qui préféreraient voter blanc face à Marine Le Pen.

9h10 : François Baroin "disponible" pour diriger un gouvernement de cohabitation 

"Si les Français veulent une alternance sans équivoque, s'ils veulent tourner la page de Hollande et de Macron  alors dans ce cas-là les Français choisiront un gouvernement de droite et de centre droit", explique le sénateur Républicain sur Cnews. "Et, dans ce cas-là, je suis disponible pour (...) diriger le gouvernement, sur la base de la volonté des Français." Il a, par ailleurs, exclut toute coalitation avec Emmanuel Macron.

9h05 : "Un référendum pour ou contre la mondialisation" explique David Rachline

"La mondialisation a fait beaucoup de mal à la France" explique le sénateur FN sur BFMTV. "Cette idéologie est partagée par une bonne part de l'oligarchie dont le candidat est Emmanuel Macron." Selon lui, le deuxième tour sera un "référendum pour ou contre la mondialisation".

8h50 : "pas un chèque en blanc pour Macron" promet Pierre Laurent

Le patron du PCF n'a pas caché, sur RMC, son intention de faire battre Marine Le Pen. Mais il ne s'agit pas pour autant d'un soutien à Emmanuel Macron. "L'accession de Marine Le Pen à l'Elysée, qui est un danger réel, il faut cesser de le banaliser" explique-t-il D'un autre côté, comptez sur nous, nous nous battrons contre les politique libérales d'Emmanuel Macron, ce n'est pas un chèque en blanc."

8h45 : "Il faut que le FN soit le plus bas possible" assure Ségolène Royal

Sur Europe 1, la ministre de l'Environnement explique qu'il "faut faire attention. Il ne faudrait pas qu’on ait des remords et des regrets si le FN est très haut. "La France est regardée dans le monde entier. Il faut revenir sur des débats de fonds, d’avenir (…) Il faut que le FN soit le plus bas possible". 

8h25 : Hamon et Mélenchon, "la gauche la plus bête du monde" critique Gérard Filoche

Dans une tribune publiée sur le Huffington Post, Gérard Ficoche a chargé les deux candidats perdants. "C'est parce qu'elle s'est divisée entre deux candidats qui se sont révélés les plus bêtes du monde en étant incapables de chercher à s'unir en pareille circonstance. On est dans un cas d'école historique inouï ou il suffisait de réaliser l'unité pour être en tête ce 23 avril autour de 30 % et de gagner largement contre Le Pen le 7 mai."

8h20 : Bernard Arnault soutient Emmanuel Macron

Dans une interview au Figaro, le patron de LVMH n'a pas tari d'éloges sur l'ancien ministre de l'Economie. "La plupart de nos dirigeants ont enfin compris que le seul moyen de lutter contre le chômage c'est de développer les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la fonction publique", explique-t-il. "Le nouveau président qui s'annonce a cette vision : Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements, plus de croissance pour la France."

8h15 : les cadres du FN "prétendent parler au nom du peuple sans avoir jamais travaillé" tance Benjamin Griveaux

"Vous prenez les cadres du Front national. Aucun n'a jamais travaillé" critique le porte-parole d'Emmanuel Macron sur RTL. "Marine Le Pen a été vaguement avocate deux ans, Marion Maréchal-Le Pen n'a jamais travaillé, Nicolas Bay n'a jamais travaillé, Florian Philippot n'a jamais travaillé, David Rachline n'a jamais travaillé... Ce sont des gens qui prétendent parler au nom du peuple, parler du travail, ils se présentent comme les tenants de l'emploi... Ils n'ont jamais passé un entretien d'embauche de leur vie."

8h : Sarkozy va appeler à voter Macron, assure Estrosi

"Sarkozy est l'autorité morale qui reste la plus forte dans notre formation politique. Il va appeler à voter Macron" explique Christian Estrosi sur France Inter. Très critique envers son camp, il assure néanmoins ne pas chercher à briguer un ministère auprès du candidat d'En marche.

Qui pour mener la bataille des législatives pour la droite ? "Avant cela, il faut déterminer quelle va être notre ligne politique", explique le patron de la région Paca.

7h45 : Cambadélis "ne comprend pas" Mélenchon

"Quand on est de gauche on est immédiatement dans le combat contre le FN" explique le patron du PS sur France 2, alors que celui de la France Insoumise n'a pas voulu donner de consignes de vote. "Quand on est un responsable politique on ne biaise pas dans la lutte contre le Front national. Pour moi quand on est de gauche, la lutte contre le FN est spontanée."

"Président de la République ce n'est pas : "Ce que je pense est juste et ce que pense les autres est faux." Ça serait mal commencé. Il doit avoir de l’écoute. Il a pensé qu’il était déjà élu."

7h30 : Macron, le candidat par défaut ?

Libération publie justement un sondage inquiétant pour le candidat d'En Marche en vue des législatives. 41 % de ses électeurs ont voté pour lui "par défaut". Pire : 30% de ses électeurs l'ont choisi pour faire "barrage à un autre candidat," marque d'un électorat volage. Les élections de juin pourraient s'avérer compliquées.

Enquête Viavoice réalisée dimanche et lundi auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1 961 personnes. 

7h25 : Libération met en garde Macron contre tout triomphalisme

7h20 : Un meilleur départ pour Marine Le Pen

Selon un sondage exclusif Harris Interactive pour Atlantico/RMC, la présidente du Front national a réussi son début de campagne de 2nd tour pour 61% des Français. Tandis que 52% d'entre eux estiment qu'Emmanuel Macron a plutôt raté le sien. Tous les détails sur cet article.

7h10 : Ce qu'il s'est passé hier

Marine Le Pen sur TF1 : "L’élection n’est pas faite, il n’y a que quelques voix qui nous séparent de M. Macron", a-t-elle déclaré. "Je sais que l’oligarchie a déjà poussé M. Macron dans le fauteuil du président, mais il faut peut-être que l’oligarchie soit un peu plus modeste. Il va y avoir une grande surprise."

"Le projet de M. Macron est un projet fratricide car il vise à jeter les communautés les unes contre les autres, à jeter les salariés les uns contre les autres, mais aussi parce qu'il veut lancer les entreprises les unes contre les autres. La négociation sur les 35 heures doit avoir lieu par branche, comme je le propose, et pas par entreprise parce que cela fausserait la concurrence. C'est le plus dur qui gagnera avec M. Macron, ce n'est pas ma vision".

La candidate FN s'en est prise violemment à Emmanuel Macron, qu'elle accuse d'être "entre les mains de l'Union des organisations islamiques de France" (UOIF), dont elle promet la dissolution si elle est élue. "Il a expliqué qu'il y avait dans son entourage un islamiste radical, mais que c'était un type bien", a-t-elle déclaré, avant de lâcher : "Pour moi, les intégristes ne sont pas des types biens".

Emmanuel Macron sur France 2 : "Quand j'entends Mme Le Pen, dans ses formules, dans son ton, je vois beaucoup plus de brutalité que de mon côté. Je ne porte pas un projet de mondialisation naïve. Je dis juste Nous sommes dans le monde. Nos agriculteurs, nos éleveurs, tous me l'ont dit. Ils travaillent dans l'Europe. Il faut réguler les choses. Leur promettre que l'on va sortir du monde, ça n'a pas de sens. Nos producteurs vendent aussi à l'étranger. Puis, la France et ses valeurs sont universelles. Nous sommes tout sauf le rétrécissement. Si nous savons nous réformer et protéger les plus faibles, nous pouvons avoir une société qui est plus équitable et plus juste".

L'ancien ministre a totalement assumé son diner à la rotonde. "C'était sincère et je l'assume totalement. Car il y a un an, nous n'existions pas. La grande majorité des personnes qui étaient là étaient des femmes et des hommes qui, depuis des mois, travaillent pour que cela advienne. Ce sont des gens qui oeuvrent chaque jour, des gens simples. Moi j'ai invité les gens avec qui je travaille dans une brasserie parisienne. Ce n'est pas le diktat d'une bien-pensante triste qui me dira là où je dois aller".

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