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"Elysée 2017" : "Les Français ont le choix entre deux visions de la société", estime Marine Le Pen
©PATRICK KOVARIK / AFP

Nouvelle campagne

Après le passage d'Emmanuel Macron dans le JT de 20h sur France 2. Les Français ont retrouvé Marine Le Pen sur TF1, dans l'émission "Elysée 2017".

  • Emmanuel Macron (24,01%) et Marine Le Pen (21,30%) seront au second tour de l'élection présidentielle
  • François Hollande a annoncé qu’il voterait Emmanuel Macron
  • Marine Le Pen s’est mise en congé de la présidence du Front national
  • François Fillon a affirmé n’avoir "plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives

>>>>> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER COMPLET SUR LA PRESIDENTIELLE

Ce direct est désormais téerminé.

22h35 : Emmanuel Macron, le prochain invité de TF1

Demain soir à 21h, Emmanuel Macron sera l'invité de l'émission "Elysée 2017" sur TF1.

22h30 : François Hollande, "un homme urbain qui vient parler" de Marine Le Pen "tous les jours"
Quels seront les derniers mots de Marine Le Pen à François Hollande : "Nous aurons un échange sur les dossiers sensibles pour l’équilibre, le bien-être, la sérénité de la République française. Je ne suis pas sûre qu’il veuille me dire des mots doux, même si c’est un homme urbain qui vient parler de moi tous les jours. Moi je suis respectueuse de la République française, des institutions et des hommes". Avec ces mots, Marine Le Pen clôture l'émission. 
22h25 : Marine Le Pen : "Nos dirigeants passent leur temps à aller voir Mme Merkel pour obtenir son onction"
Quel dirigeant étranger verra-t-elle en premier ? "Je vais en voir beaucoup, des chefs d’Etat", explique la candidate. En référence au premier voyage de François Hollande en Allemagne, elle déclare : "Nos dirigeants passent leur temps à aller voir Mme Merkel pour obtenir son onction". "Cette espèce de bénédiction que certains vont chercher auprès de Mme Merkel, je la trouve malsaine", fustige-t-elle. 

22h21 : Marine Le Pen admire-t-elle son adversaire ? 
"Je n’ai pas d’admiration pour quelqu’un qui veut déconstruire la France, pour cette vision d’un tradeur de salle de marché, qui a une vision très radicale, qui veut une France soumise. Il est poussé par une ambition inouïe. Moi; je défends la culture de la France et aussi le droit des peuples à défendre la leur".
22h20 : Marine Le Pen accusera la potentielle défaite
"Ça fait des décennies que nous nous présentons et nous avons toujours reconnu les résultats", a lancé la candidate. Elle précise aussi qu'elle ne laissera pas tomber la politique. "Est-ce qu'on peut abandonner le combat pour la France ? Ce qui m'importe est de rassembler l'ensemble des patriotes de France. Croyez-vous que j'abandonnerai cette mission ? Jacques Chirac s'est présenté combien de fois avant d'être élu ? Ce sont les électeurs qui décident".

22h15 : Une journaliste de CNN questionne Marine Le Pen 

Face à une journaliste de la chaîne américaine CNN, Marine Le Pen promet "une grande surprise". "L’élection n’est pas faite, il n’y a que quelques voix qui nous séparent de M. Macron", déclare Marine Le Pen. "Je sais que l’oligarchie a déjà poussé M. Macron dans le fauteuil du président, mais il faut peut-être que l’oligarchie soit un peu plus modeste. Il va y avoir une grande surprise", indique-t-elle. "Les peuples disent “nous voulons reprendre le pouvoir, nous n’avons plus confiance en vous,les élites”. C’est ce qui s’est passé pour le Brexit, pour l’élection de Donald Trump dont la campagne a été très compliquée".

"Je suis la candidate capable d'avoir des relations apaisées avec l’ensemble des nations, a assuré Marine Le Pen. Les nations veulent être respectées dans leur mode de vie, dans leur choix, dans leur identité. C'est exactement la ligne qui sera la mienne", a souligné la candidate.

22h12 : François Fillon dans le viseur de Marine Le Pen
Marine Le Pen a déclaré "partager la déception" des électeurs de François Fillon, qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron dès l'annonce de sa défaite. "Je me mets à la place de ces électeurs et de ces militants fidèles parce que la pire des trahisons est celle du chef", a-t-elle déclaré.
22h10 : Marine Le Pen : "Le projet de M. Macron est un projet fratricide"
Marine Le Pen s'est ensuite attaqué de nouveau à son adversaire. "Le projet de M. Macron est un projet fratricide car il vise à jeter les communautés les unes contre les autres, à jeter les salariés les uns contre les autres, mais aussi parce qu'il veut lancer les entreprises les unes contres les autres. La négociation sur les 35 heures doit avoir lieu par branche, comme je le propose, et pas par entreprise parce que cela fausserait la concurrence. C'est le plus dur qui gagnera avec M. Macron, ce n'est pas ma vision". 

22h08 : Marine Le Pen pense avoir une majorité lors de législatives, si elle est élue

"Je compte sur la cohérence des Français, elle n’a jamais manqué. Chaque président a toujours eu une majorité lorsqu’une législative suit une présidentielle. Je n’ai absolument aucun doute. Je n’ai aucun doute non plus pour M. Macron,  je suis sincère et franche". 

22h02 : Que pensent les Français de Marine Le Pen ? 

Selon l'enquête Kantar Sofres onepoint sur la capacité de Marine Le Pen à exercer la fonction présidentielle, 73% des Français pensent qu’elle a de l’autorité et 62% qu’elle est capable de prendre des décisions. Cependent, seulement 39% la jugent à la hauteur et 32% l’estiment capable de rassembler au-delà de son camp. En outre, 54% des Français estiment que la candidate est capable de résoudre les problématiques liées à la sécurité, mais seulement 34% pour favoriser le pouvoir d’achat et 31% pour faire diminuer le chômage.

"Je ne peux pas répondre sur la compétence, mais leur dire que ceux qui ont été au pouvoir ont été incompétents. Les décisions qu’ils prennent sont mauvaises", a réagi Marine Le Pen. "J’ai envie de dire aux Français “l’essayer c’est l’adopter”. Essayez une politique que vous êtes majoritaires à attendre. M. Macron lui veut faire une loi El Khomri x 1 000 par ordonnances. J’ai envie de dire aux Français “arrêtez de vous faire culpabiliser par les sachants, les journalistes etc". Je crois que le projet de M. Macron est ultra minoritaire", a-t-elle ajouté. 
22h00 : Marine Le Pen veut "dès 2018, augmenter à 2 % du PIB le budget de l’armée" 
"La dissuasion, c'est ce qui a amené la paix en Europe. On dit que c’est la construction européenne qui a fait la paix, ça n’est pas vrai. (…) Je veux dès 2018 augmenter à 2 % du PIB le budget de l’armée avec un objectif de 3 % à la fin du quinquennat".
21h55 : Marine Le Pen étrille le gouvernement sur ses choix politiques en matière de l'immigration
"J’ai le sentiment que, à chaque problème, les dirigeants français ont répondu “on n’a qu’à régler le problème avec l’immigration” sans voir qu’elle même posait des problèmes", précise-t-elle. "On avait un problème de natalité ? C’est pas grave, faisons entrer des immigrés. Un problème  de main-d’œuvre ? Faisons entrer des immigrés. C’est un problème très grave, car l’immigration a un poids qui a des conséquences très graves".
"Nous faisons venir 200 000 étrangers chaque année mais pour quels emplois, pour les loger où ? Si on ne met pas le holà, notre système de sécurité sociale va s’effondrer, il va y avoir de plus en plus de communautarisme et donc une société multiculturelle avec les conséquences que l’on connaît".

21h52 : Marine Le Pen : "Je  crois que l’immigration est le secret le mieux gardé de notre République"
"Je  crois que l’immigration est le secret le mieux gardé de notre République", affirme Marine Le Pen. Elle propose un "moratoire de quelques semaines sur les visas de longue durée". "Je veux pouvoir faire un bilan de cette immigration. Et pour cela, il me faut quelques semaines, il pourra y avoir des visas de courte durée", a-t-elle souligné. 

21h50 : Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron est "entre les mains" de l'UOIF
La candidate FN s'en est ensuite pris violemment à Emmanuel Macron, qu'elle accuse d'être "entre les mains de l'Union des organisations islamiques de France" (UOIF), dont elle promet la dissolution si elle est élue. "Il a expliqué qu'il y avait dans son entourage un islamiste radical, mais que c'était un type bien", a-t-elle déclaré, avant de lâcher : "Pour moi, les intégristes ne sont pas des types biens".
21h45 : Marine Le Pen se prononce sur l'emploi des jeunes 
"Je propose la suppression totale des charges sur la première embauche d’un jeune de moins de 21 ans".
En ce qui concerne les formation, Marine Le Pen pense que "avoir une bonne formation, il faut une bonne école, qu’ils en sortent en ayant acquis les savoirs fondamentaux, la maîtrise de la langue est essentielle pour trouver un emploi pas un chef d’entreprise ne vous dira l’inverse".
"Je veux que 50 % du temps de primaire soit consacré à l'apprentissage du français. Il faut aussi développer l’enseignement professionnel. C’est la fin du collège unique que je demande.  Je veux revaloriser les filières professionnelles pour permettre aux jeunes de trouver des emplois", propose-t-elle. 

21h40 : Marine Le Pen affirme ne pas être "une adversaire de l'Europe"
"Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative".

21h37 : Marine Le Pen : "Le référendum, c’est un élément essentiel de la Ve République"

Marine Le Pen a annoncé que si elle est élue, elle engagera des négociations avec l'UE. "Soit l’Union européenne ne veut pas négocier. Dans les deux cas, je dirais que je ne peux faire autrement que de me tourner vers les Français. Les Français, on ne les interroge jamais. Je me tournerai vers eux de la manière la plus démocratique qui soit.  Le référendum, c’est un élément essentiel de la Ve République. Mais c’est aussi un élément de négociation. Je veux arriver avec le mandat que le peuple Français m’a donné. Peut-être que cela poussera l’Union européenne à la négociation".  

21h33 : Pour Marine Le Pen, "l’euro a été un boulet, ça ruine les Français"

Interrogée sur son programme qui envisage la sortie de l'euro Marine Le Pen a expliqué qu'"il y a encore des gens qui disent que l’immigration s’est arrêtée en 1974". "Vous croyez que les Français croient à ça ?", a-t-elle demandé. "Pour l’euro, c’est pareil. Tous les Français ont constaté une explosion des prix lors du passage à l’euro", a expliqué Marine Le Pen, développant son idée. 
"C’est pour ça que je souhaite mettre en oeuvre des mesures pour le pouvoir d’achat (baisse de 5% du prix du gaz et électricité, augmentation de l’allocation adulte handicapé et minimum vieillesse…). Il faut soutenir le pouvoir d’achat car il y a beaucoup de souffrance (...) L’euro a été un boulet, ça ruine les Français. (Il a été) un boulet pour nos entreprises (...)"

21h27 : Marine Le Pen évoque les agriculteurs 
En parlant des agriculteur Marine Le Pen dit : "On leur a dit de se prosterner devant la PAC. La FNSEA participe de l’oligarchie. Elle a soutenu l’UE en toute circonstance. Les résultats sont déplorables. Il y a un suicide d’agriculteur tous les deux, trois jours, des exploitations qui ferment", explique-t-elle. "Cette oligarchie (elle évoque la CGT, l’UOIF, les patrons de presse), tous ceux-là appellent à voter pour Macron", ajoute-t-elle. 
"La situation, c’est que les agriculteurs aujourd’hui ont des prix inférieurs aux coûts de production, et les industriels et la distribution ne jouent pas le jeu, leur mettent le couteau sous la gorge, ont recours à du lait importé de pays frontaliers. C’est ainsi qu’ils n’arrivent plus à vivre.
Je ne veux pas que l’Etat intervienne partout. Je veux que dans une situation où une partie abuse de sa position et met en péril des milliers de producteurs en train de mettre la clé sous la porte l’Etat doit intervenir, dans une négociation tripartite, il doit être le garant de la loyauté de la discussion, c’est ce que je veux mettre en oeuvre", a expliqué Marine Le Pen en répondant à une question d'un agriculteur du secteur laitier. 
"Il faut que les subventions soient conservées et distribuées par la France, le gouvernement est mieux placé plutôt que les technocrates de Bruxelles. Il faut protéger nos agriculteurs de la concurrence internationale déloyale". 

21h20 : Marine Le Pen : Emmanuel Macron "est le candidat de l’oligarchie, je suis la candidate du peuple"

Dès les premières minutes, Marine Le Pen a attaqué Emmanuel Macron. "Mon adversaire a une vision désincarnée de la France. Il est le candidat de l’oligarchie, je suis la candidate du peuple", a-t-elle indiqué. "Je vais expliquer aux Français que le choix est entre la mondialisation sauvage et le marché. La mondialisation sauvage, c’est l’argent roi. C’est la dérégulation totale, c’est le projet d’Emmanuel Macron : on libéralise tout, on se moque de la culture, des racines, de la famille. On n’est pas là pour diriger un pays, mais un territoire. C’est une vision qui est celle du marché", a-t-elle ajouté. 

21h10 : Marine Le Pen invitée de TF1

Ce soir Marine Le Pen participe au programme "Elysée 2017" sur TF1. L'émission sera articulé autour de quatre séquences :
Marine Le Pen devra d'abord réagir à des reportages en immersion qui donneront écho aux préoccupations des Français : les ouvriers d’un chantier naval, des retraités aux revenus faibles, des ruraux abandonnés par les services publics.
Puis, elle répondra aux interpellations de téléspectateurs (un infirmier, un entrepreneur, un producteur de théâtre, etc.) qui ont été enregistrées avant le direct.
La troisième partie sera consacrée à une enquête sur l’image que la candidate du FN a auprès des électeurs. Il s'agira d'une étude, réalisée par TNS Sofres, qui sera dévoilée par Christophe Jakubyszyn, chef du service politique. Marine Le Pen sera alors questionnée sur de thèmes plus politiques, comme la construction d’une nouvelle majorité.
In fine, la postulante à l'Elysée sera interrogée par Melissa Bell, correspondante de la chaîne américaine CNN en France, pour apporter un regard de la presse internationale sur la campagne et la candidate. 

20h42 : Emmanuel Macron : "Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir"

Concernant les législatives, le candidat d'En marche! a expliqué que si des personnes de droite ou de gauche sont amenées à rejoindre son mouvement pour les législatives, ils devront quitter leur parti initial. "Qu'ils soient députés socialistes ou Républicains, ils peuvent tout à fait être investis demain. Nous refondons la vie politique française. Beaucoup de femmes et d'hommes venus du PS m'ont rejoint car ils ne suivent plus le cœur du projet du PS. De l'autre côté, à droite, c'est pareil", affirme le candidat. "Je veux pouvoir convaincre qu'on peut, avec apaisement, embrasser l'avenir. Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir. Dans le même temps, il faut pouvoir construire une majorité cohérente", ajoute-t-il.
20h39 : Pour Emmanuel Macron, la classe politique a "normalisé" le FN depuis des années
Le candidat a également critiqué la classe politique française, jugeant que celle-ci a "normalisé le Front national" depuis des années. "Or, le message de Mme Le Pen n'est pas dans l'intérêt de la République. Ce sera ça mon message", a-t-il souligné.  
"Quand j'entends Mme Le Pen, dans ses formules, dans son ton, je vois beaucoup plus de brutalité que de mon côté. Je ne porte pas un projet de mondialisation naïve. Je dis juste Nous sommes dans le monde. Nos agriculteurs, nos éleveurs, tous me l'ont dit. Ils travaillent dans l'Europe. Il faut réguler les choses. Leur promettre que l'on va sortir du monde, ça n'a pas de sens. Nos producteurs vendent aussi à l'étranger. Puis, la France et ses valeurs sont universelles. Nous sommes tout sauf le rétrécissement. Si nous savons nous réformer et protéger les plus faibles, nous pouvons avoir une société qui est plus équitable et plus juste", a-t-il ajouté. 

20h34 : Le choix de Jean-Luc Mélenchon attriste Emmanuel Macron 

Le choix de Jean-Luc Mélenchon de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour attriste Emmanuel Macron. En effet, le leader d'En Marche ! se dit "triste pour ses électeurs qui valent beaucoup mieux que ce qu'il a dit dimanche soir". "Il y a des électeurs qui croient en un responsable politique qui, il y a 15 ans, n'avaient pas hésité à appeler au front républicain", a déploré l'ex-ministre de l'Economie. Il a cependant ajouté qu'il ne fera pas d'ajustement pour convaincre les électeurs du candidat de La France insoumise ou de François Fillon. "J'ai un programme et un projet qui est clair. Maintenant, je veux convaincre. La mission qui est la mienne est de rassembler. Et je veux considérer parce que nos citoyens ont besoin de reconnaissance et de temps", a-t-il déclaré. 

20h27 : Macron assume sa soirée à La Rotonde

Invité du JT de 20h sur France 2 Emmanuel Macron a été interrogé sur son dîner contesté à La Rotonde, dimanche soir. "C'était sincère et je l'assume totalement. Car il y a un an, nous n'existions pas. La grande majorité des personnes qui étaient là étaient des femmes et des hommes qui, depuis des mois, travaillent pour que cela advienne. Ce sont des gens qui œuvrent chaque jour, des gens simples. Moi j'ai invité les gens avec qui je travaille dans une brasserie parisienne. Ce n'est pas le diktat d'une bien-pensante triste qui me dira là où je dois aller". 

Quant à la présence du Front national au second tour, il estime qu'elle est "grave" "Je ne peux pas m'en réjouir mais je suis devant Marine Le Pen et je veux consolider cette avance", a-t-il toutefois ajouté. "Les Français ont décidé de tourner la page des trente dernières années. Ils ont décidé de tourner la page des deux partis de gouvernement. Face à Marine Le Pen, il y a le camp des progressistes, qui portent un même projet, celui de faire réussir la France avec exigence. Les choses sont claire", a-t-il expliqué.

20h15  : La réponse cinglante d’Emmanuel Macron à François Hollande

"Certains se réveillent avec la gueule de bois, grand bien leur fasse! Ils avaient qu'à s'activer avant, ils l'ont nourri!", a lancé Emmanuel Macron en réponse à l’avertissement de François Hollande. Après la visite d'un hôpital des Hauts-de-Seine, le candidat d'En marche ! s’est aussi dit très fier d’"être devant Marine Le Pen". Toutefois, il affirme que "rien n'est jamais gagné". "Je n'ai jamais considéré que quoi que ce soit était gagné. Je suis l'exemple vivant que les pronostiqueurs ont tort. Il faut se battre, vouloir, expliquer, porter. C'est ce que je vais faire", a poursuivi le candidat. "Je vais pendant quinze jours continuer à me battre" et "je défendrai le camp des progressistes jusqu'au bout", a-t-il ajouté. "Je serai le maître de mes propres horloges. Je n'ai jamais suivi le diktat des médias. Les Français se sont exprimés dimanche, à 20 heures. Nous sommes mardi après-midi. Que ça n'aille pas assez vite pour vous, grand bien vous fasse. Moi je veux construire sur cinq ans et même au-delà. Je suivrai le rythme que j'ai décidé".

20h05 : Ségolène Royal appelle à voter Macron 

La ministre de l'Environnement a tranché ce soir en appelant sur CNews à voter pour Emmanuel Macron. Selon elle, "les Français ont fait le choix d'une France tournée vers le futur". Elle pense que le vote Macron est "une chance" et a rendu hommage "aux leaders de la droite qui ont appelé sans ambiguïté à voter pour Emmanuel Macron"

19h05 : Législatives : François Bayrou en désaccord avec Emmanuel Macron

Le président du MoDem juge que ce n'était "pas le moment d'annoncer des investitures" d'En Marche! "aux législatives" alors qu'Emmanuel Macron a promis qu'il en annoncerait "beaucoup" entre les deux tours de la présidentielle. "L'idée que l'on polluerait, ou que l'on troublerait, ou que l'on pèserait sur l'élection présidentielle, par la distribution d'investitures pour les élections législatives qui vont venir plusieurs semaines après, est une idée baroque", a expliqué François Bayrou dans l'émission "L'Épreuve de vérité" diffusée sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, les Echos et Radio Classique. "En tout cas, moi je considère que c'est une idée qui n'est pas cohérente", a insisté le maire de Pau.

"Tout le monde sait que quand il y a des investitures, ça provoque des sentiments mitigés chez les uns et les autres, chez ceux qui souhaitent avoir ces investitures. Ce n'est donc pas le moment, entre les deux tours d'une élection présidentielle, d'annoncer des investitures aux législatives. Tel est mon sentiment", a encore souligné François Bayrou, en contradiction donc avec Emmanuel Macron.

18h40 : Pour le porte-parole de l’UDI, il faut "faire gagner Emmanuel Macron"  

Daniel Leca, conseiller régional des Hauts-de-France et porte-parole de l’UDI demande à son parti de ne pas se contenter d’un front républicain à l’égard d’Emmanuel Macron. "Par-delà les quelques différences programmatiques, il est de notre devoir d’accompagner cette alternance profonde qui doit tourner la page de plus de 30 ans d’alternances stériles", écrit-il dans un communiqué, en exprimant "sa position personnelle". "Cette recomposition politique doit intervenir rapidement pour faire gagner Emmanuel Macron et lui donner, demain, une majorité politique stable et solide à même de réformer la France", ajoute-t-il.

Selon lui, le rôle de l’UDI est "de porter dans cette future majorité présidentielle que nous appelons de nos vœux, avec d’autres, les valeurs républicaines, écologistes et sociales au cœur de notre engagement". "Cette position est la seule à même de permettre à l’UDI de demeurer fidèle à sa raison d’être", assure-t-il. Une annonce qui intervient alors que les Républicains et l’UDI ont conclu un accord électorat et se sont fixés comme objectif de remporter ensemble les prochaines élections législatives afin de cohabiter avec le futur vainqueur de l’élection présidentielle.

17h50 : Nicolas Sarkozy va annoncer qu'il votera Macron au second tour ?

Nicolas Sarkozy va annoncer qu'il votera en faveur d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, ont indiqué des sources LR concordantes mardi à l'AFP. Cependant, aucune des sources n'a été en mesure de préciser si l'ex-chef président de la République allait voter pour le candidat d'En marche! "à titre personnel" ou s'il allait appeler son camp à voter en sa faveur. L'une des sources a ajouté que l'ancien président devrait également dire qu'il "respecte les autres choix de sa famille politique".

16h50 : François Hollande: "Il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche"

Lors d'un déplacement à Laval, François Hollande s'est confié dans un aparté avec la presse sur le premier tour de l'élection présidentielle. Pour le président de la République, "il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche" avec l'accession du Front national au second tour. "Tout le monde a regardé le résultat avec un ordre d'arrivée. Et on a oublié que c'était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle", a-t-il déclaré. "Rien n'est fait", a souligné par ailleurs le chef de l'État, pour qui "l'enjeu, c'est que le FN soit le plus faible possible". A Emmanuel Macron il conseille "d'être extrêmement sérieux et mobilisé". "Un vote ça se mérite, ça se conquiert, ça se porte".
15h45 : La CGT appelle à ne pas voter Marine Le Pen et adresse un avertissement à  Emmanuel Macron
La CGT a appelé à ne pas voter Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. La qualification de la candidate du Front national "est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail", estime la CGT. Le syndicat "n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate", précise le communiqué. En même temps, elle adresse un avertissement à Emmanuel Macron. "La CGT ne croit pas en l’Homme providentiel. Elle revendique une véritable démocratie et de véritables droits d’expression et d’intervention dans toutes les entreprises et les services. Elle propose des alternatives sociales comme l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, les 32 heures pour travailler toutes et tous, mieux et moins", précise le syndicat. 

En outre, selon Le Figaro, les syndicats n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour organiser une manifestation unitaire le 1er mai, appelant à bloquer Marine Le Pen. Après l'échec de la réunion intersyndicale, l'ambiance est désormais très tendue entre la CGT et la CFDT.

14h15 : Jean-Pierre Chevènement souhaite "un vote résolu pour Emmanuel Macron au second tour"

"Dans l'immédiat, il faut que nos concitoyens se mobilisent pour écarter Marine Le Pen au second tour", a jugé Jean-Pierre Chevènement dans un communiqué. Il "appelle à un vote résolu pour Emmanuel Macron au second tour".

13h50 : François Fillon "n'aime pas Macron" mais...

Lundi soir, François Fillon a mis un terme à sa campagne lors d'un pot dans son QG parisien. Devant ses permanents et bénévoles, il s'est livré à plusieurs confidences, rapportes par un article de Paris Match. "Ce que je n’ai pas mesuré c’est la résistances qui allait s’organiser contre notre volonté de redresser le pays, d’abord dans ma propre famille politique. J’ai été naïf, c’est pour ça qu’il faut se présenter plusieurs fois à l’élection présidentielle" a-t-il plaisanté.

L'ancien Premier ministre a souligné "ne pas aimer Emmanuel Macron", mais a réitéré son appel à faire barrage à l'extrême droite. "J’ai appelé hier à faire barrage au Front national. Je le redis devant vous. Je n’aime pas M. Macron, je n’aime pas le programme qu’il propose mais je suis avec une certitude totale que celui de Mme Le Pen mettrait la France par terre en six mois et déclenchera une décadence et un déclin pour le pays". 

12h52 : François Hollande interpelle Emmanuel Macron et Marine Le Pen

"Aux Français, je veux leur dire ce message simple en ce moment si terrible : soutenez les policiers et les gendarmes, ils ont le droit à notre estime, à notre solidarité, à notre admiration face au danger", a lancé François Hollande lors de son hommage au policier tué. Avant de conclure : "Aux élus, je leur demande d'accorder les crédits budgétaires" pour que les policiers et gendarmes puissent remplir leurs missions. 

12h18 : Emmanuel Macron toujours devant Marine Le Pen, selon un dernier sondage

Selon un sondage OpinionWay-Orpi pour Les Echos et Radio Classique, le candidat d'En Marche, Emmanuel Macron devancerait la candidate du Front national, Marine Le Pen lors du second tour. Il récolterait 61% des voix contre 39% à son adversaire. Par ailleurs, 71% des personnes interrogées estiment que la campagne est de "mauvaise qualité".

11h26 : Marine Le Pen : "Merci, François Hollande"

Interrogé ce matin à Rungis sur le soutien du chef de l'Etat envers Emmanuel Macron, Marine Le Pen a ironisé : "Merci François Hollande, je ne peux plus l'appeler "Monsieur le Président" parce qu'il ne se comporte pas comme un président. Il n'est pas le président de tous les Français dans cette séquence. Merci de donner la preuve que c'est bien la continuation de la politique que vous avez menée. Cette politique catastrophique, dramatique dont les Français ne veulent plus".

11h00 : L'hommage national au policier tué aux Champs-Elysée a débuté

François Hollande préside actuellement à la préfecture de police de Paris un hommage national à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi 20 avril, lors de l'attentat sur les Champs-Elysées. Sont également présents les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ainsi que l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.

10h12 : Nicolas Sarkozy serait "atterré" par la défaite de la droite

"La droite a failli, nous n’avons pas parlé à tous les Français dans cette campagne", aurait déclaré l'ancien chef de l'Etat à ses proches, selon un article du Parisien.

9h51 : Bruno le Maire va voter pour Emmanuel Macron

Au micro de BFMTV, le député de l’Eure a estimé qu’il peut gouverner la France. "Je voterai pour Emmanuel Macron" le 7 mai prochain au second de l'élection présidentielle. Avoir l'extrême droite au pouvoir serait le reniement de ce qu'est la France en tant que nation et République. Bien sûr que j'ai des divergences avec son programme. Il est républicain, il peut gouverner la France".

9h32 : Henri Guaino - "Personne ne me fera voter pour Emmanuel Macron"

Henri Guaino s'est voulu très clair. "Jamais personne ne me fera voter pour Emmanuel Macron" a affirmé le député Les Républicains des Yvelines sur LCI. "Je suis en désaccord avec tout, je me bats depuis des années en politique contre ce qu'ilincarne, contre ce qu'il représente, contre ce qu'il fait".

9h16 : Cambadélis évoque un Macron "à côté de la plaque" le soir du premier tour

Sur RTL, Jean-Christophe Cambadélis a estimé qu'Emmanuel Macron avait manqué de "gravité" dans son discours le soir du premier tour et qui a considéré "à tort que c'était fait". Ce soir-là, "il a mis à côté de la plaque", a estimé le premier secrétaire du PS. "Il était satisfait, il pensait à tort que c'était fait, ce n'est pas fait. Y compris pour Emmanuel Macron, que Marine Le Pen soit en-deçà ou au-delà de 40%, c'est un élément d'importance pour l'ensemble de son quinquennat".

9h05 : Brice Hortefeux : "La primaire, première et dernière. C'est mon opinion !"

Alors que la droite ne sera pas présente au second tour de l’élection présidentielle pour la première fois depuis la création de la Ve République, Brice Hortefeux a critiqué le système des primaires. "François Fillon a dit que cette défaite était la sienne, qu’il la prenait sur ses épaules", a-t-il précisé au micro d’Europe 1. "François Fillon, fort de la légitimité de sa primaire, a décidé de persévérer. La primaire, première et dernière. C'est mon opinion ! "Comment persévérer dans un système qui aboutit à ce que les deux candidats qui se sont pliés à l’exercice de la primaire soient éliminés dès le premier tour, et que les deux candidats qui s’en sont totalement exonérés soient, aujourd’hui, les gagnants du premier tour ?"

8h25 : Jean-Marie Le Pen est "fier de sa fille"

"J’ai voté pour elle et je revoterai pour elle au second tour" a-t-il affirmé à France Inter. L'ancien président du Front national a tout de même disillé quelques critiques. "J’aurais fait une campagne à la Trump, très agressive", a-t-il jugé. "Je pensais qu’il y avait des problèmes plus clivants comme l’immigration massive, la sécurité ou le chômage que le problème européen. Je pense qu’elle a fait une bonne campagne, je regrette qu’il n’y ait pas eu autour d’elle une activité militante suffisante".

7h48 : les grands quotidiens français soulignent les fractures du pays

Le Monde et La Croix évoquent les plusieurs visages de la France élecorale. Atlantico a aussi analysé cette tendance.

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Le Parisien et Libération indiquent, quant à eux, que le sedonc tour entre Emmanuel macron et Marine Le Pen n'est "pas encore joué".

7h37 : Donald Trump demande des informations sur l'élection

Le président des Etats-Unis a posé des questions à l'ambassadeur français à l'ONU, lors d'une visite de ce dernier à la Maison-Blanche. "Lors d'un aparté avec le président Trump, celui-ci m'a interrogé sur les élections en France. Je lui ai fait un point de situation en mettant les choses en perspective", a précisé François Delattre.

7h25 : Les deux finalistes assisteront aujourd’hui à l’hommage au policier tué sur les Champs-Elysées

Un hommage sera rendu dans la cour de la préfecture de police à partir de 11 heures, à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi lors de l'attentat sur les Champs-Elysées. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont répondu favorablement à l'invitation de François Hollande et seront tous les deux présents.

7h10 : Marine Le Pen s’est rendue ce mardi matin au marché international de Rungis

La candidate frontiste est arrivée sur place peu avant 6 heures du matin.  Emmanuel Macron y était venu avant le premier tour.

François Hollande, "un homme urbain qui vient parler" de Marine Le Pen "tous les jours"
Quels seront les derniers mots de Marine Le Pen à François Hollande : "Nous aurons un échange sur les dossiers sensibles pour l’équilibre, le bien-être, la sérénité de la République française. Je ne suis pas sûre qu’il veuille me dire des mots doux, même si c’est un homme urbain qui vient parler de moi tous les jours. Moi je suis respectueuse de la République française, des institutions et des hommes.
Lu sur Le Figaro

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