François Fillon : "Je n'ai plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Fillon : "Je n'ai plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives
©AFP

J+1

Emmanuel Macron et Marine Le Pen seront au second tour de l'élection présidentielle. Le parti socialiste a appelé à voter pour le candidat d'En Marche !. Chez les Républicains, François Fillon a annoncé son retrait pour "penser sa vie autrement".

  • Emmanuel Macron et Marine Le Pen seront au second tour de l'élection présidentielle.
  • Pour la première fois, ni le parti socialiste ni les Républicains ne seront présents.
  • La plupart des élus, de droite et de gauche, appellent à bloquer le Front national
  • A droite, François Fillon a déclaré qu'il n'a "plus la légitimité pour livrer le combat" des législatives.

Les résultats définitifs, communiqués par le ministère de l'Intérieur :

Emmanuel Macron - En marche! : 24,01%
Marine Le Pen - Front national : 21,30%
François Fillon - Les Républicains : 20,01%
Jean-Luc Mélenchon - La France insoumise : 19,58%
Benoît Hamon - Parti socialiste : 6,36%
Nicolas Dupont-Aignan - Debout la France : 4,70%
Jean Lassalle - Résistons - (432.569 voix) : 1,21%
Philippe Poutou - Nouveau parti anticapitaliste : 1,09%
François Asselineau - Union populaire républicaine : 0,92%
Nathalie Arthaud - Lutte ouvrière : 0,64%
Jacques Cheminade - Solidarité et progrès : 0,18%
Votes blancs : 1,78%
Votes nuls : 0,77%

-------------------PRÉCÉDEMMENT-------------------------------

Ce direct est maintenant terminé. 

21h00 : Sur France 2, Marine Le Pen évoque ses possibles alliances

Marine Le Pen a aussi fait quelques confidences sur ses potentielles alliances et a déclaré qu'il y a des contacts en cours avec des membres du parti Les Républicains.  "Il n’y a pas d’unanimité", a-t-elle tenu à faire remarquer, avant d'expliquer qu'"il y a beaucoup de cadres Les Républicains qui ne comprennent pas le positionnement de M. Fillon". "Il y a encore moins unanimité chez leurs électeurs. Pendant tout le premier tour, les cadres LR ont expliqué à leurs électeurs que Macron était un “bébé Hollande” et maintenant ils appellent à voter pour lui".

La gagnante du premier tour de l'élection présidentielle a également évoqué un éventuel ralliement de Nicolas Dupont-Aignan. Il "a un projet qui est extrêmement proche du nôtre. Il a les mêmes convictions, il veut que la France redevienne souveraine, il souhaite arrêter l’immigration massive, il y a beaucoup de choses qui font que nous pouvons avoir une conversation, je souhaite un rassemblement le plus large possible des patriotes", a-t-elle expliqué.  

20h50 : Marine Le Pen : "Je me suis mise en congé de la présidence du Front national"

Invitée du JT de 20h sur France 2, Marine Le Pen a expliqué comment compte-t-elle faire pour obtenir plus de voix que son père il y a 15 ans. "Je pense que nous approchons d’un moment décisif. J’ai toujours considéré que le président est le président de tous les Français et qu’il doit rassembler tous les Français. Mais il faut passer des paroles en actes. C’est une conviction mais il faut passer des paroles aux actes, c’est pourquoi je me suis mise en congé de la présidence du Front national", a annoncé Marine Le Pen. "Ce soir, je suis la candidate du FN qui souhaite rassembler autour d’un projet l’ensemble des Français", a-t-elle ajouté. 

20h00 : Estrosi regrette qu'un appel clair à voter pour Macron n'ait été validé 

Ce lundi 24 avril sur CNews, Christian Estrosi, le président de la région PACA, a déploré le fait que "rien n'ait été décidé" lors du bureau politique des Républicains, qui s'est tenu en fin d'après-midi. "Au moment où les Français rejettent les formations politiques traditionnelles, où ils attendent de la modernité, de la transparence, de la démocratie, notre bureau politique se réunit en nous mettant sur la table un communiqué dont on nous demande de débattre pendant une heure trente [et qui dit] : 'Nous appelons a ne pas voter à Mme Le Pen, nous ne sommes pas favorables à l'abstention et préparons-nous pour les législatives'", a-t-il martelé.  Selon lui, "il y a un risque d’élection de Mme Le Pen". "Aujourd’hui, des ingrédients sont réunis, si nous ne sommes pas très clairs dans notre expression, et c’est notre responsabilité historique", a-t-il affirmé. 

19h45 : Les Républicains ont appelé "à voter contre Marine Le Pen"

Réunis en bureau politique au lendemain de la défaite de François Fillon, les cadres des Républicains ont appelé "à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l'élection présidentielle". Une déclaration qui tente de faire le lien entre ceux qui souhaitaient un appel clair à voter pour Emmanuel Macron, comme Xavier Bertrand ou Christian Estrosi, et ceux qui ne voulaient pas d'appel explicite en faveur du leader d'En marche !, à l'image de Laurent Wauquiez.

19h20 : Législatives : Les Républicains vont créer "une direction de campagne"

Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, a confié lundi à Christian Jacob, chef de file des députés LR à l'Assemblée nationale, la mission de constituer une direction de campagne pour les élections législatives et a demandé à Eric Woerth d'établir le projet pour le scrutin des 11 et 18 juin, a appris Reuters de source proche de la direction du parti.

19h15 : La France insoumise va bientôt de donner une consigne de vote

La France insoumise va mener une consultation auprès de ses soutiens, avant de donner une consigne de vote. "Nous lançons demain matin une consultation sur la plateforme jlm2017.fr, qui durera jusqu'à vendredi midi", a expliqué sur Europe 1, la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido. "Je pressens que dans le mouvement, il y a des opinions diverses sur la chose", a-t-elle annoncé, assurant que les résultats de cette consultation seront rendus publics quels qu'ils soient.

19h00 : La porte-parole de François Fillon : "Je dirai qu'on ne le [Fillon] reverra pas avant longtemps"

"C'est un moment assez émouvant", a déclaré auprès d'Europe1 Florence Portelli, porte-parole de François Fillon, à propos de la décision du candidat LR battu de "redevenir un militant comme les autres". "Je me méfie des retraits définitifs depuis quelque temps, mais je dirai qu'on ne le reverra pas avant longtemps", a-t-elle confié. "Vous avez quelqu'un qui devait gagner la droite, qui a perdu, donc à partir du moment où le général est déchu c'est extrêmement compliqué de lui demander de revenir sur son cheval et de mener la bataille", a expliqué Florence Portelli, estimant que les Républicains ont "une possibilité" de remporter les législatives.

18h20 : SOS Racisme manifeste contre le FN

Un rassemblement organisé par SOS Racisme a lieu actuellement place de la République à Paris afin de manifester contre Marine Le Pen. Un rassemblement doit aussi avoir lieu en ce moment à Toulouse, place du Capitole.

17h30 : Législatives : François Fillon jette l'éponge

Au bureau politique des Républicains, François Fillon a affirmé qu'il n'avait "plus la légitimité" pour mener le "combat" des élections législatives qui auront lieu le 11 et 18 juin 2017. "L’élection présidentielle est une chose : il s’agit d’éviter à notre pays le choc de l’extrême droite. Mais avec les législatives, une autre bataille commence. J’ai la certitude que Les Républicains peuvent obtenir un score favorable qui sera utile à la France. Pour cela, je vous invite à rester unis et à ne pas vous disperser dans des combinaisons pré-électorales", a-t-il demandé.

"Ma victoire aux primaires avait enclenché une grande espérance. Elle a été brisée par un pilonnage intensif dont l’ampleur restera dans les annales des campagnes présidentielles. Mais je ne suis pas là pour refaire l’histoire", a déploré l'ex-candidat de la droite et du centre, affirmant que désormais, il va "redevenir un militant de cœur" et penser sa vie "autrement".

16h10 : François Hollande : "Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron"

François Hollande s'est exprimé depuis l'Elysée. C'est sa première prise de parole après la qualification au second tour de la présidentielle d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. "La présence de l’extrême droite fait une nouvelle fois courir un risque pour notre pays", a déclaré François Hollande, en ajoutant qu'il y avait "le danger de l'isolement de la France et celui de la rupture avec l'UE". "L’extrême droite mettrait en cause les libertés et les principes qui fondent la République", a-t-il expliqué. "Le pouvoir d'achat des Français serait immédiatement amputé" si Marine Le Pen était élue, a poursuivi le président, évoquant "une hausse des prix sans précédent qui frapperait les plus fragiles".

"Face à un tel risque, il n'est pas possible de se taire (...) La mobilisation et la clarté des choix s'impose. Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron", a finalement annoncé François Hollande.

14h35 : "Fillon, je n'ai pas réussi à lui faire vraiment prononcer le mot 'ouvrier'" affirme Darmanin

"La droite bourgeoise et libérale a toujours existé, et il faut l’écouter, mais on ne peut pas gagner l’élection sans le vote populaire" souligne-t-il. "François Fillon, je n'ai pas réussi, et nous sommes plusieurs à avoir essayé, à lui faire vraiment prononcer le mot “ouvrier” dans cette campagne."

14h : Fillon ira bien au bureau politique

Selon le Figaro, le candidat malheureux de la droite va se rendre à 17h au bureau politique des Républicains où l'ambiance risque d'être tendue. Pour autant, il ne serait pas question pour lui de quitter la vie politique. "S’il avait souhaité se retirer définitivement, il l’aurait annoncé dimanche soir après sa défaite" affirme un proche au quotidien.

13h20 : le bureau du PS prend position

"Nous appelons à battre l'extrême droite, Marine Le Pen, et donc nous appelons à voter Macron. Cette prise de position a été unanime au sein du bureau national du PS et c'est suffisamment rare pour que ce soit souligné", affirme le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis sur BFMTV.

12h30 : "l'échec de la ligne politique" pour Alain Juppé

Le maire de Bordeaux estime que sa famille politique doit désormais être rénovée. "Notre famille (...) doit s'interroger" explique-t-il dans une déclaration. "Je crois qu'il y a au moins deux raisons à cet échec. La première, et il l'a lui-même reconnu, c'est évidemment la personnalité de notre candidat. Et la deuxième, c'est aussi la ligne politique", juge le maire de Bordeaux.

12h20 : Le PS veut bloquer le Front national

11h50 : Marine Le Pen lance sa campagne en critiquant Macron sur le terrorisme

"Je suis venue pour démarrer cette campagne de second tour de la seule manière que je connaisse, à savoir sur le terrain, avec le peuple français, pour attirer leur attention sur des sujets éminemment importants" a-t-elle déclaré sur un marché du Pas-de-Calais. "Aujourd'hui celui du terrorisme islamiste, dont le moins que l'on puisse dire, c'est que M. Macron est faiblard."

"Le vieux front républicain tout pourri, dont plus personne ne veut, que les Français ont dégagé avec une violence rare, essaie de se coaliser autour de M. Macron. J'ai presque envie de dire tant mieux!"

11h10 : réunion du comité politique chez les Républicains

Un comité politique est en cours chez les Républicains, une instance critiquée par de nombreux élus à droite comme Nadine Morano ou le député Philippe Meunier.

A 17h, ce sera l'heure du bureau politique. 

10h25 : ne pas voter contre Le Pen ? Une "faute" juge Cambadélis

10h10 : pas de vote FN pour la France insoumise

"Marine le Pen ne passera jamais" affirme Eric Coquerel, sur France Inter. "Je peux vous le dire à l'avance, elle sera battue. Vous savez que nous sommes les adversaires irréductibles du Front national, l'antithèse du Front national. Nous n'avons jamais imaginé mettre un bulletin de vote pour le FN"

9h40 : "Ce n'est pas joué" avertit NKM

"Je trouve que depuis, hier soir, on a tendance à négliger le deuxième tour de l'élection présidentielle" souligne-t-elle sur FranceInfo. "Ce n'est pas joué. Une bataille contre le Front national, c'est dur, c'est forcément un peu la guerre."

9h30 : "pas sûr que les Français soient disposés à signer un chèque en blanc à Macron" estime Aliot

"C'est quand même historique. La droite est en décomposition, la gauche est en décomposition... Le vieux clivage a disparu et s'impose aujourd'hui patriotes contre mondialistes" estime le vice-président du Front national sur RTL.

"Je ne suis pas sûr que les Français soient disposés à signer un chèque en blanc à Emmanuel Macron, l'emblème du système en place."

9h25 : Le Foll veut Bernard Cazeneuve comme chef de file

"On pourra se redresser si on est capable de faire prévaloir l'intérêt général du pays" souligne le porte-parole du gouvernement qui souhaite que Bernard Cazeneuve soit le chef de file de socialistes pour les législatives. "Je reste sur cette proposition, moi elle me va très bien. Il a le profil de celui qui a été premier ministre, qui a une expérience et qui est capable de porter l'intérêt général du pays."

9h15 : le CAC40 s'ouvre en forte hausse

La bourse de Paris a gagné 4,1% à son ouverture. Façon pour le CAC40 de se réjouir de l'arrivée d'Emmanuel Macron au second tour.

9h15 : et pendant ce temps…

9h10 : Richard Ferrand, déçu par Mélenchon qui refuse de voter Macron

"Je suis déçu par Mélenchon, explique le soutien d'Emmanuel Macron sur Europe 1. "Il m’a donné le sentiment de rater une marche de l’histoire. Quand on est quelqu’un qui porte les idées qu’il porte, je ne comprends pas qu’on puisse hésiter une demi seconde."

9h05 : Bruno Retailleau sème le doute sur son vote

"Je ne voterai pas Marine Le Pen. Je me répète, il faut éviter la faillite. En revanche il est hors de question pour moi de se fondre dans un magma informe" tranche ce fidèle soutien de François Fillon dans Famille chrétienne. "La défaite est rude mais nos convictions demeurent" explique le sénateur. "François Fillon devait choisir entre le candidat de la continuité avec François Hollande – Emmanuel Macron – et la candidate de la faillite avec Marine Le Pen dont les positions rejoignent souvent celles de l'extrême gauche. Il ne pouvait pas choisir la seconde. Marine Le Pen rejoint Jean-Luc Mélenchon sur le plan économique. Son projet ruinerait la France."

8h55 : Pour Baroin, "une défaite n'est jamais individuelle"

"Il y a surement eu énormément d'erreurs qui nous amènent à ne pas être qualifié au second tour" explique l'ancien ministre sur Europe 1. "J'ai accompagné François Fillon jusqu'à hier soir, une défaite n'est jamais individuelle", a-t-il assuré. "Il faut être digne. Je pense qu'il y aura des interrogations sur la reconstruction, maintenant on va basculer sur la préparation pour les législatives, essayer de définir un pacte de gouvernement avec nos partenaires de l'UDI, définir une capacité de diriger le pays"

8h50 : Nadine Morano réclame le départ de François Fillon

" Je voudrais que François Fillon tire les conséquences de sa défaite et quitte la présidence des Républicains" affirme-t-elle sur France Info. "Nous devons mettre une nouvelle équipe en place pour amener la victoire aux législatives. Est-ce que vous imaginez aujourd'hui François Fillon chef des Républicains ? Nous avons déjà eu un suicide : ça serait l'enterrement !"

8h40 : "On a fait une erreur avec les primaires", affirme Jean-Pierre Raffarin

"Cette élection qui devait être pour la droite une élection royale est finalement un échec difficile", explique le sénateur sur RTL. "Je ne veux pas accuser plus François Fillon que les autres. (...) Je pense qu'on a fait une erreur avec les primaires, moi j'avais voté contre (...) Mais quand on est dans une défaite, on l'assume tous. C'est trop facile de trouver un bouc émissaire."

8h30 : Christian Estrosi évoque une "union nationale" avec Emmanuel Macron

Très critique envers François Fillon dans les dernières semaines de la campagne, le président de la région PACA affirme sur France 2 qu'il "ne jette pas l’opprobre sur un candidat que nous avons choisi. Mais je savais que les affaires allaient entacher notre campagne." Il a surtout dénoncé le soutien de Sens commun au candidat et le refus du collectif de faire barrage au Front national.

Christian Estrosi évoque aussi "une union nationale" avec Emmanuel Macron si ce dernier réalisait "4 ou 5 réformes". Et d'assener : "Je suis gaulliste plus que jamais, et le général de Gaulle était un homme en marche." 

8h20 : "on ne récolte que ce qu’on a semé" tacle Manuel Valls

Invité sur France Inter, l'ancien Premier ministre estime que la campagne proposée par Benoît Hamon était une erreur. "Quand on mène une campagne de gauche extrême-gauche, on ne récolte que ce qu’on a semé" juge-t-il. "Le PS c’est une histoire, le score de Benoît Hamon apparaît comme une meurtrissure."

"Il faut être clair, c’est la fin d’un cycle, la fin d’une histoire. Nous sommes dans une phase de déconstruction, j’aimerais que l’on soit dans la reconstruction avec les législatives."

"Nous n’avons pas assumé ce que nous étions. Ceux qui sont en désaccord peuvent-ils encore être dans la même famille politique ? Vient le temps de la clarification."

8h15 : "C'est notre candidat qui a fait l'objet d'un rejet" juge Nadine Morano

"Nous avons réussi l'impossible : perdre une élection imperdable" ironise la députée européenne sur France Info, estimant qu'on "ne gagne pas une présidentielle avec un programme d'élection primaire." Et de trancher : "Ce ne sont pas nos idées qui ont perdu hier soir. C'est notre candidat qui a fait l'objet d'un rejet".

8h10 : les sondages en faveur d'Emmanuel Macron

Pour le moment, les sondages pour le second tour sont unanimes : Emmanuel Macron l'emporterait largement sur Marine Le Pen avec un large report des voix des électeurs de François Fillon et de Jean-Luc Mélenchon vers le candidat d'En marche. Pour l'institut Ipsos Sopra Steria, l'ancien ministre est crédité de 62% des voix.

8h05 : au PS, "le schisme est inévitable" glisse Christian Paul

Les règlements de compte auront aussi lieu à gauche où le parti socialiste pourrait bien exploser. "Le schisme est inévitable" a expliqué l'ex-frondeur Christian Paul auprès du JDD. Le ministre Jean-Marie Le Guen n'en pense pas moins. "Cela fait longtemps que nous n'avons plus grand chose à faire ensemble. Comment peut-on avoir le quinquennat que l'on a eu, la campagne que l'on a eue et rester dans le même parti ?"

8h : "Une élection présidentielle n'est jamais gagnée à l'avance" rappelle Bayrou

Le soutien d'Emmanuel Macron était invité ce lundi matin sur RTL. "Hier, un peuple tout entier a choisi de changer le cadre de sa vie démocratique" assure-t-il, soulignant néanmoins qu'une élection présidentielle "n'est jamais gagnée à l'avance."

"Aucune raison d'amender son projet puisqu'il est équilibré" a-t-il par ailleurs précisé.

7h50 : "Le but, c'est la victoire" assure Florian Philippot

"Le but, c'est la victoire. Certains ont fait la fête car nous étions très heureux de cette qualification. La seconde campagne, projet contre projet, commence maintenant" affirme Florian Philippot sur France 2. Il en a profité pour critiquer le repas très médiatique d'Emmanuel Macron dans une brasserie du quartier Montparnasse à Paris. "J'ai vu une espèce de Fouquet's de substitution hier, l'original était sans doute fermé."

"La partie n'est pas la même qu'en 2002" souligne, de son côté Wallerand de Saint-Just sur Radio Classique qui en appelle désormais aux électeurs de François Fillon pour le second tour.

7h45 : les unes des journaux ce matin

7h40 : Benoist Apparu ne croit pas à la victoire de la droite aux législatives

C'est désormais l'objectif de la droite. A défaut d'avoir remporté la présidentielle, la droite espère bien prendre sa revanche aux législatives. Mais pour le juppéiste Benoist Apparu, cité par le Parisien, tout cela est bien optimiste.

"C'est n'importe quoi. Au nom de quoi les Républicains parviendraient à être majoritaires après une défaite présidentielle ? C'est une idée folle" tranche-t-il.

7h35 : Une France divisée en deux

Le ministère de l'Intérieur dispose désormais des chiffres quasi-définitifs, dans chaque région de France. Pour les consulter, rendez-vous sur ce lien.

7h30 : Bureau politique à 17h pour les Républicains

Le secrétaire général du parti Les Républicains, Bernard Accoyer, réunit ce lundi matin à 10h30 un comité politique puis un bureau politique à 17H qui s'annonce houleux. 

7h15 : "La débacle personnelle de François Fillon et d'un clan" pour Georges Fenech

Le règlement de compte risque d'être violent, à droite. Dès l'annonce des résultats, les critiques contre François Fillon se sont multipliées, notamment de la part de Christian Estrosi, de Jean-François Copé ou encore de Renaud Muselier.

Mais le plus véhément reste le député LR Georges Fenech. Invité sur LCI ce matin, il s'en prend directement au candidat, en appelant à "la dissolution du comité politique" de ce dernier. Ce résultat est "la débâcle personnelle de François Fillon et d'un clan", juge-t-il.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !